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Terroir et vieilles autos ont fait fureur

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L’atelier de dégustation.

L’atelier de dégustation. (Photo m. m.)

Pour Christine Rodriguez, présidente de l’association Bien vivre à Saint-Girons et grande ordonnatrice du jour, la Fête du terroir, qui s’est déroulée pour la première fois ce dimanche 21 avril, fait ressortir un bilan « positif, dans la mesure où nous avons eu des visiteurs satisfaits de passer un moment avec nos exposants autour des vieilles voitures et de bonnes grillades ».

Les véhicules anciens - une rutilante Torpédo Berliet de 1926 pour la plus ancienne et bien d’autres modèles - ont grandement contribué au plaisir des visiteurs, comme l’explique et le reconnaît Christine Rodriguez.

« Nous remercions vivement et chaleureusement les membres du Rétromobile Gabaye pour leur participation, chacun a été content d’admirer et de faire un tour dans ces magnifiques voitures. » Stands de producteurs locaux, de fleuristes, de viticulteurs, il y avait de quoi réjouir les papilles, les yeux et même le sens olfactif avec la société Madabootik qui proposait d’odorantes épices malgaches.

L’opération sera renouvelée l’an prochain comme l’indique la présidente. « Nous pensons bien la reconduire avec, peut-être, un peu plus d’animations autour des exposants que nous souhaitons plus nombreux. »

Secrets des arômes

Parmi les animations, le stand d’initiation à la dégustation, animé par un technicien de la cave de Tutiac a remporté un franc succès. Celui-ci a expliqué les secrets des arômes d’un bon vin : « Il y a tout d’abord l’acidité qui fait saliver, puis la sucrosité et l’amertume en fin de bouche. » On remarque alors que le vin a parfois beaucoup de similitudes avec les aventures humaines.

En attendant la prochaine édition, l’association se consacre à sa prochaine manifestation, gourmande elle aussi « le 6 juillet avec la 3e édition de notre soirée moules frites. »


Cours de zumba sur courts

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Zumbeuses déchaînées sur les courts de tennis.

Zumbeuses déchaînées sur les courts de tennis. (Ph. M. M.)

Saint Claude François priez pour nous, et bienheureux Yannick Noah aussi. Ce samedi 4 mai, trois ou quatre hommes en train de danser au milieu de zumbeuses déchaînées sur les courts de tennis de Saint-Christoly-de-Blaye. Si le virevoltant créateur d’« Alexandrie » dansait avec une énergie certaine encadrée de ses Claudettes, et Yannick Noah sur les courts de Coupe Davis, pas facile de suivre le rythme d’enfer initié par les deux animatrices du jour ; Delphine de l’association Danz’O Latino et Sandrine de Just Dance de Gauriac.

Avec enthousiasme, pédagogie et grâce, elles enchaînent les chorégraphies que suivent la cinquantaine de personnes présentes samedi. Parmi elles, Nathalie et sa fille Calypso. Elles font de la zumba depuis un an et apprécient ces cours en plein air, avec d’autres associations. « J’adore ce mélange de clubs, cela permet de rencontrer d’autres personnes, et en extérieur c’est bien, mais au pic du soleil il fait chaud », assure Nathalie.

L’élégance du haka

Ophélie, de Gauriac, qui fait danser avec cadence ses boucles brunes est sur la même longueur d’ondes. « C’est super-agréable. On découvre de nouvelles chorégraphies. » C’est bien là le problème, les chorégraphies. C’est bien connu, les hommes ne peuvent pas faire deux choses en même temps. Alors trois ou quatre… à savoir bouger de façon coordonnée ses bras tout en se déplaçant avec des pas chassés sur le côté et criant, cela fait beaucoup pour eux. Ils ont l’élégance des All Black exécutant un haka, la danse rituelle d’avant-match de rugby, mais en moins impressionnant. Les danseuses se scindent en deux groupes pour une « battle ». Chaque « camp » rivalise dans des enchaînements sur un tempo cadencé, voire syncopé. Pas de vainqueurs, sauf le plaisir, visible, des danseuses.

Après deux heures d’effort, Delphine et Sandrine commencent les étirements afin que les muscles sollicités ne souffrent pas trop. Sylvie Bertrand, la présidente de Danz’O Latino est « très satisfaite de la session. Il y a une super-ambiance, c’est à refaire, pourquoi pas en nocturne ». Et aussi revisionner la vidéo de Yannick Noah dansant « Saga Africa » pour la victoire en Coupe Davis : peut-être que la chorégraphie sera à la prochaine zumba tennis party ?

Histoires de vin à déguster jusqu’à la lie

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Ulrich Memleb, roi du one-wine show.

Ulrich Memleb, roi du one-wine show. (Photo M. m.)

Le vin, c’est vraiment toute une histoire, et, quand elle est bien racontée, cela fait comme pour le bon vin, on en reprend une tournée… Les viticulteurs qui faisaient déguster leurs produits à l’issue du one-wine show qu’Ulrich Memleb a présenté samedi 4 mai au Vox étaient unanimes : le spectacle « les a passionnés » et ils « attendent la suite ». Il faut dire que pendant près d’une heure, l’artiste comédien-auteur-vigneron a embarqué son public dans une balade poético-viticole.

De la naissance des terroirs aux temps des ères géologiques, aux différentes étapes qui façonnent le nectar, en égrenant les anecdotes sur la petite, et grande, histoire sur le vignoble, l’artiste a donné sa voix et sa prestance au vin.

Concept

À l’issue du spectacle, les spectateurs ont pu passer de la théorie à la pratique grâce à la présence de quatre vignerons de Saint-Christoly et déguster leurs produits après avoir dégusté les mots d’Ulrich Memleb. Laurent Glémet (château Moulin-Neuf), Benoît Guérin (château Moulin du Rioucreux), Alain et Céline Vidal (château Dubraud) et Christian Meriochaud (château Haut-Mayne) ont adhéré au concept. Pour Christian Mériochaud, « la présentation du vin est à l’image de notre travail, en perpétuel mouvement ».

Alain Vidal, lui, a trouvé cela « riche et pédagogique » mais « reste sur (sa) faim, j’attends la deuxième partie, à savoir comment va être apprécié le vin ». Même constat établi par Laurent Glemet : « C’était très bien. Le vocabulaire était bien, j’en aurai redemandé un peu plus ».

Enfin, pour Benoît Guérin, « cela reflète bien l’image du vin, c’était riche et sobre ».

Ils ont smashé sur la plage du lac

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Sylvie Ostier Carles et Richard Huitelec se sont inclinés en finale du double mixte.

Sylvie Ostier Carles et Richard Huitelec se sont inclinés en finale du double mixte. (Photos S. f.)

La pluie et les orages qui ont perturbé le début du tournoi de beach tennis, homologué par la FFT depuis 2012, organisé conjointement par les clubs de Saint-Christoly et Saint-Savin, n’ont pas eu raison de la bonne humeur générale qui régnait sur le site du lac du Moulin Blanc, le 1er mai. « Nous avons surmonté ces caprices météo grâce au travail des bénévoles », notait pour sa part le président du TC de Saint-Christoly, Martial Maury, qui a salué l’aisance de tous à manier le râteau et la pelle pour remettre en état les courts après chaque match.

Le succès de cette 4e édition a été total, avec un cru exceptionnel - 42 équipes en lice, deux fois plus que l’édition 2012 -, rehaussé cette année par la présence de deux joueurs de niveau international. Jérémy Pont, classé 11e national, a remporté le tournoi en double homme associé à Didier Grande, qui signait son retour à la compétition en beach tennis.

Cette dream team paloise était aussi venue en Haute Gironde pour se faire une idée de l’organisation et de la logistique nécessaires à la réussite de ce genre de tournoi. « Nous qui avons l’habitude de participer à des tournois nationaux et internationaux, nous avons été agréablement surpris par ce site du lac du Moulin Blanc, qui se prête parfaitement à la pratique de ce sport », soulignait Jérémy Pont.

Un sport à développer

Didier Grande, qui a pratiqué le beach tennis américain à New York et en Floride, a apprécié l’ambiance festive et ludique qui a rythmé la journée. « Cette démonstration de Zumba colle parfaitement à l’esprit du beach tennis. Ça dépoussière un peu les raquettes, et nous aimerions organiser un tournoi à Pau. Il y a un gros potentiel pour développer ce sport et je suis bluffé par le nombre d’engagés dans cette compétition. »

Philippe Desmond, chargé de mission du beach tennis au sein de la ligue de Guyenne, présent à Saint-Christoly, a félicité lui aussi les organisateurs pour le bon déroulement de la compétition : « Il n’est pas nécessaire d’être bien classé pour pratiquer le beach, même s’il faut préciser que les concurrents marquent des points pour le classement national. Nous cherchons d’ailleurs à nous appuyer sur des sites aussi attractifs que celui-ci pour développer ce sport. »

Les résultats : Vainqueurs double mixte, Alexa Lafitte et Stéphane Gervais (6/3-6/2). Vainqueurs double hommes, Jérémy Pont et Didier Grande (6/1-6/3).

Sylvie Florés. 

Le public a savouré le concert

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Côtes et Cuivres : une soirée dégustation avec un brass band, une recette qui fonctionne.

Côtes et Cuivres : une soirée dégustation avec un brass band, une recette qui fonctionne. (Photo M. M.)

Prenez un tiers de professionnels, un tiers de « grands élèves », un tiers d’amateurs éclairés et doués, mélangez le tout et vous obtiendrez la recette d’un brass band réussi. Il ne s’agit pas d’une recette de cuisine, mais de celle, tout aussi appétissante, d’une formation musicale dédiée aux instruments à cuivres. Si la formation de type Brass band est fréquente en Angleterre, en Gironde, on n’en compte que deux dont une, Côte et Cuivre, se produisait sur la scène du Vox le dimanche 12 mai.

Les professeurs des écoles de musique de Haute Gironde ont créé cette formation afin de promouvoir ce type d’instruments comme l’explique Éric Roturier, président de l’association Côtes et Cuivres : « Il s’agit de créer une vitrine pour encourager la pratique de tels instruments.

Virtuosité

Les membres se réunissent une fois par mois pour répéter sous la houlette du professeur de trombone des écoles de musique de Blaye, Haute Gironde et Gradignan, Jérôme Carré. C’est lui qui dirigeait avec talent et humour le concert du jour.

Après une première partie assurée par un octuor de trombones et tubas, le brass band a démontré toute sa virtuosité en jouant des pièces entraînantes comme « Summon the dragon » qui se joue lors des enterrements à la Nouvelle Orléans ou des extraits du « Requiem » de Gabriel Fauré. Les musiciens ont exploré toutes les facettes que permettent les cuivres, et d’évidence il y en a beaucoup, pour jouer du jazz, du disco etc. qui ont enchanté le public.

Et si toutes les bonnes histoires se terminent par des chansons ou des banquets, ce bon concert s’est clôturé par une dégustation de vin de châteaux des Côtes de Blaye et Bourg.

Ils font danser les étoiles

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Une équipe de réalisateurs en herbe très concentrés.

Une équipe de réalisateurs en herbe très concentrés. (Photo M. m.)

Et si les stars des futurs festival de Cannes s’appelaient Charlaine, Mégane, Alicia, Romain, Alycia, Émilie et Elyse ? Et avaient réalisé leurs premiers pas de réalisateurs à Saint-Christoly sous les conseils d’Éliette ? Après tout, pourquoi pas.

Cette joyeuse et créative troupe fait partie des groupes d’enfants de l’Accueil de loisirs sans hébergement (ALSH) de la CdC de Saint-Savin, situé à Saint-Christoly. Et, dans le cadre de leur projet annuel d’animations consacré à l’art contemporain, Éliette Pautetquenot a choisi d’initier ses troupes à la technique de films dite de « Stopmotion ». Il s’agit de films constitués d’images fixes, de photographies, assemblées grâce à un logiciel sur un rythme de huit images à la seconde.

 

 

Constellation

Ainsi, comme l’explique Éliette Pautetquenot pour un film d’une durée de vingt secondes, ce sont entre 500 et 600 images qui sont nécessaires. Son groupe a travaillé pendant ces vacances de printemps sur un film au scénario très simple mais qui ne manque pas de poésie, « ce sont des étoiles qui dansent » comme le raconte une des réalisatrices en herbe. Et, à la fin, elles constitueront une constellation, car « c’est aussi un moyen d’apporter des connaissances astronomiques », pour Éliette.

Elle a fixé l’appareil photo sur une table et les enfants, premier ballet, décollent et replacent les étoiles fixées sur le mur à intervalles réguliers. « Attention, prévient Éliette, la jaune ne peut pas être aussi proche de la verte, le mouvement doit être régulier. »

Les enfants réaliseront également le montage et pourront faire des films à la maison. Car pour Éliette, il est important que « s’ils ont envie d’en refaire chez eux, ils puissent. Il y a une envie de transmettre, qu’ils puissent s’approprier les savoirs et les techniques ».

Les parents ont pu visionner les films réalisés par leurs enfants à la sortie de l’ALSH avant, peut-être, qui sait d’en voir de plus longs sur la croisette, à Cannes.

Afoulki rénove sa 20e école au Maroc

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Les petits marocains ont aidé aux travaux pour leur école.

Les petits marocains ont aidé aux travaux pour leur école. (Photo afoulki)

Pas moins de 25 volontaires français, dont 6 de Haute Gironde (Saugon, Etauliers, Saint-Ciers et Berson) ont participé du 1er au 10 mai à la quatrième mission peinture de l’ONG de Saugon Afoulki. Celle-ci est spécialisée dans la scolarisation des enfants dans la région marocaine d’Essaouira. Depuis 5 ans, l’association franco-marocaine procède à des adductions d’eau, constructions de toilettes, sanitaires, murs de clôture, médiathèques avec ordinateurs, peintures.

En mai, ils ont fêté la rénovation de leur vingtième école, celle de Jhayra, sur la commune d’Ounagha. La peinture a été réalisée par ce groupe de 25 bénévoles français, qui ont eux-mêmes financés le voyage dans le cadre d’un chantier solidaire.

Diplôme

Devant les 114 élèves, les délégués à l’éducation de la région, les parents d’élèves, les autorités, le groupe a reçu le diplôme de solidarité de la part du gouverneur Abdelwahb Jabiri. Celui-ci, pleinement satisfait de l’action d’Afoulki souhaitait « encore être là pour l’inauguration de la… cinquième école rénovée ! »

Afoulki développe son action en faveur de la scolarisation en lançant son fonds Afoulki Education qui permettra à 15 écolières, issues du monde rural et très pauvres, de venir au collège à partir de septembre 2013 et 40 autres en 2014.

Martial et la compote

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Un matin, il se réveille diabétique, quatre piqûres d’insuline par jour. Il en a fait un petit dico très rigolo.

Martial Maury et son dictionnaire impertinent devant son fruit favori.

Martial Maury et son dictionnaire impertinent devant son fruit favori. (Photo Guillaume Bonnaud)

Il aurait pu pleurnicher. Personne ne lui en aurait voulu. Même se rouler par terre ou taper du poing contre les murs. Martial Maury a 46 ans, lorsqu’il est hospitalisé et diagnostiqué diabétique insulinodépendant. La tuile. Sa vie de père de famille s’en voit chamboulée, tourneboulée. Après quelques nuits blanches à se demander « pourquoi moi ? Mais je n’ai pas mérité ça ? J’ai fait tout comme il faut… » il n’a pas d’autre choix que de regarder sa réalité entre quatre yeux et faire avec.

« Tout de suite j’ai eu envie d’écrire, commence-t-il. Normal pour un romancier. Mais j’en avais besoin comme un exutoire, raconter au quotidien comment je m’en sortais. D’autres le font par dizaines sur des forums. Je préfère l’exercice solitaire. L’humour s’est imposé comme une évidence, il fallait relativiser. Lors de mon hospitalisation, un jeune homme de 20 ans, dans le lit à côté du mien, souffrait d’une tumeur au cerveau. »

Martial Maury vit près de Blaye, correspondant de presse (pour « Sud Ouest ») il est aussi l’auteur de deux romans. Comment allait-il donc se dépatouiller de cette maladie chronique qu’il qualifie « d’obsédante et contraignante ». « J’ai décidé d’écrire plutôt qu’un journal, un dictionnaire. » Genre : a, b, c, d des carottes et des navets… Il opte pour l’impertinence et s’en sort avec brio.

B comme betterave

« Petit Dictionnaire impertinent du diabète » révèle à peu près tout sur la maladie, du point de vue du malade, mais un malade sympa et qui a décidé de prendre tout ça du bon côté. Ainsi Martial était un sportif « plus croyant que pratiquant » il lisait « L’Équipe », or, il a été bien obligé de changer de religion. Désormais, il joue au golf. Il mange en respectant les horaires, prend des féculents (sucres lents) à chaque repas et a laissé tomber les confitures. « C’est bête dit comme ça, mais j’adore la confiture. Et là, je n’y ai plus droit. Un manque. J’ai appris aussi à oublier le sucre dans mon café, un peu partout où je l’ajoutais. En revanche, j’ai découvert avec bonheur et étonnement, les compotes. Je croyais ça réservé aux bébés et aux vieux. » Et non, les Martial aussi. On apprend ainsi au détour d’un « b » comme betterave, qu’il en est devenu le spécialiste, lui ou sa femme. « À la place des entrées style charcuterie, j’ai droit aux betteraves, en mousse, en vérine, en salade, cuites ou crues, en chips. »

À la faveur d’un « p », on découvre qu’il prend son pied. Rien de sexuel là-dedans, quoi que… Non, il va régulièrement chez la podologue, car le diabétique doit surveiller son pied, éviter la moindre lésion. « Je n’imaginais pas à quel point, il était agréable de se faire masser les pieds… », ose-t-il. Alors bien entendu le dico de Martial n’échappe pas aux analyses glycémiques ni aux îlots de Langerhans qui ne sont pas des îles paradisiaques, mais des cellules produisant de l’insuline dans le pancréas. Le livre de Martial Maury est une réussite, parce qu’il dit tout, sans pathos ni fausse pudeur. Il paraît qu’il prépare déjà une suite.

« Petit Dictionnaire impertinent du diabète » de Martial Maury aux Éditions Grancher, 13 euros.

Isabelle Castéra. 


L’univers à la portée des enfants de l’école primaire

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Michel Favret devant le planétarium, la Terre dans la main.

Michel Favret devant le planétarium, la Terre dans la main. (M. M.)

La salle Courade est finalement très vaste car elle contient toute une galaxie et pas n’importe laquelle, la nôtre.

On savait déjà, avec le poète surréaliste Paul Éluard, que la Terre était « bleue comme une orange ». Maintenant les élèves de l’école primaire de Saint-Christoly savent aussi, grâce à l’animateur Michel Favret, qu’elle est grosse comme une balle de ping-pong. Les lundi et mardi 13 et 14 mai, cet animateur scientifique de l’association Constellations et galaxies leur a révélé les mystères du ciel. Il a rencontré toutes les classes qui sont venues sur les deux jours.

Cette association, basée en Dordogne, propose des animations dans les écoles avec, comme outil pédagogique principal, une énorme sphère noire, un planétarium. « Ici, explique-t-il, on parle du ciel. On donne des explications, le b.a-ba de l’astronomie. »

Devant le planétarium, il a disposé des ballons et des balles de différentes tailles et commence à poser des questions aux enfants. « Laquelle, à votre avis, en proportion correspond au soleil ? » Et non, ce n’est pas la grosse balle blanche, mais justement le planétarium. Et la Terre ? Eh bien elle, elle a la taille d’une balle de ping-pong. Les enfants sont attentifs à ces séances et n’hésitent pas à poser des questions qui restent parfois sans réponse, avoue-t-il. « Des questions sur la nature de la lune, sur les étoiles filantes et pourquoi on fait un vœu quand on en voit ou bien, si l’Univers est infini et si il y a de la vie ailleurs. »

Questions essentielles, mais qui restent en suspens.

Le harcèlement, des histoires d’élèves à élèves

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Les élèves de plusieurs collèges de Haute Gironde sont montés sur la scène du Vox présenter films et saynètes sur le harcèlement scolaire.

Le salut des élèves du collège Jacques-Prévert de Bourg.

Le salut des élèves du collège Jacques-Prévert de Bourg. (Photo M. M.)

Des élèves qui en rackettent d’autres, qui forcent d’autres à commettre des dégradations, qui se moquent à cause de son accent, de son physique, d’une orientation sexuelle présumée, tous ces faits font partie de la vie des établissements scolaires. Afin de les prévenir, le CESC2I, (le Comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté interétablissements et interdegré) de la Zone d’activité pédagogique (ZAC) de Blaye a décidé de les mettre en scène.

Mardi 14 mai, sur les planches du Vox, les élèves des différents collèges de Haute Gironde ont réalisé des films et des saynètes sur le harcèlement. Épaulés par les comédiens du collectif Gaspar, qui les ont aidés à plaquer des mots sur ces maux, ils ont exploré les différentes situations où le harcèlement s’exerce. Pour Caroline Benoist, principale adjointe du collège de Bourg et coordonnatrice du CESC2I, l’objectif principal de l’opération est de « rendre les élèves acteurs de la prévention. C’est un petit peu “Les élèves parlent aux élèves”. Il est important, ajoute-t-elle, que l’on puisse les sensibiliser à cela. Car, cela permet le dialogue, le débat, la prise de conscience, la responsabilisation, afin de faire en sorte que chacun d’entre nous refuse la banalisation de toute forme de violence ».

Un DVD

Le message semble être bien passé auprès des élèves comme Adrien, 12 ans du collège de Bourg. « Tout le monde est concerné. Harceler ce n’est pas bien, ça m’a permis de mieux le comprendre. » Pour Sullyvan et Kévin, 14 ans, en quatrième tous les deux au collège du Val de Saye, cette expérience leur a ouvert les yeux.

« On ne s’en rendait pas compte. On nous a expliqué ce qu’il pouvait arriver dans les cas les plus graves. Si on voit quelqu’un qui se fait harceler, on va agir, on ne va pas laisser faire. Le harcèlement, c’est grave, il peut y avoir des conséquences derrière ». Jason, 15 ans, Julien et Justin (14 ans), tous trois également en quatrième au collège de Saint-Yzan partagent l’opinion de leurs condisciples avec même plus de… fermeté.

« Si des gens étaient des harceleurs, normalement ils vont changer, sinon ils vont rester des c… » Le spectacle, comme l’explique François Heller, chef d’établissement adjoint au Val de Saye et futur coordinateur du CESC2I « montre la richesse dans la façon dont personnes et élèves se sont investis. On va faire un DVD qui sera diffusé, la prévention par les élèves pour les élèves ».

Lire c’est choisir

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Lecture théâtralisée mercredi dernier.

Lecture théâtralisée mercredi dernier. (Photo m. m.)

« Quand on peut donner son avis, profitons-en ! » Les actrices de la Compagnie le Laboratoire prêchent des convaincus car les enfants n’hésitent pas à donner leur avis.

Ce mercredi 15 mai, elles présentent une lecture théâtralisée de la sélection des livres de la manifestation « Lire et élire ». Cette opération, organisée par le Conseil général de Gironde vise à faire lire une sélection de livres de tous les genres, poèmes, romans, etc., à des enfants et à leur faire élire celui qu’ils préfèrent dans chaque sélection.

Après avoir débuté par une pseudo-conférence humoristico-soporifique… les actrices entament leur prestation. Avec talent et humour, elles jouent des situations, miment le terrible monstre du livre « Le yarck » ou slamment avec entrain les poèmes du livre « Poèmes de terre ». Comme elles le proclament, les livres procurent des émotions, apprennent des histoires, les livres racontent la vie, et dans la vie, il faut faire des choix, alors les enfants voteront à la bibliothèque du 29 mai au 1er juin.

La commune à l’ère du PV électronique

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Le garde champêtre Alexandre Cavard.

Le garde champêtre Alexandre Cavard. (Photo Martial Maury)

Le 21 mai, les contrevenants au code de la route devront faire attention à Saint-Christoly-de-Blaye ! C’est à partir de cette date que le garde champêtre communal sera doté d’un terminal, agréé par le ministère de l’Intérieur, permettant de dresser des contraventions.

Stationnement interdit (17 €), emprunt d’un sens interdit ou stop grillé (4 points de retrait, dépistage d’alcoolémie et 135 € d’amende), défaut de ceinture de sécurité (3 points et 135 €), pneus lisses (135 €), la liste est loin d’être exhaustive. Des infractions qu’Alexandre Cavard, le garde champêtre, pourra sanctionner après avoir constaté, et photographié.

Coupon

La façon de procéder est très simple. Avec un stylet, il choisit sur le terminal le type de véhicule, la marque, saisit la plaque d’immatriculation, le type d’infraction relevé et valide le tout et voilà, le PV est dressé. Un coupon informatif indiquant qu’un PV a été dressé peut être laissé sur le pare-brise, mais, ce n’est pas obligatoire.

Le soir même, le garde champêtre, via Internet, saisit les PV du jour qui sont adressés au Centre national de traitement des amendes à Rennes. Et, miracle de la technologie, 48 à 72 heures après, le contrevenant reçoit le PV à son domicile par la poste. Il est toujours possible de contester l’amende, non auprès de la mairie, mais auprès du tribunal de Libourne.

Le PV électronique pourra être étendu à tous les types d’infractions, comme celles au Code de l’environnement.

Cette gestion électronique, avec un matériel fabriqué en France, permet une économie de temps et de coût dans la gestion des infractions.

L’emploi, mode d’emploi

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Une table ronde a été consacrée à la recherche d’emploi sur le territoire local .

Élus, professionnels de l’emploi et décideurs de tous secteurs se sont réunis jeudi dernier.

Élus, professionnels de l’emploi et décideurs de tous secteurs se sont réunis jeudi dernier. (Photo M. M.)

Quels sont les points importants dans un CV ? Les types de contrats de travail proposés sont-ils suffisants ? Les seniors sont-ils désavantagés par rapport aux jeunes lors d’embauche ? Certains secteurs professionnels ne souffrent-ils pas de leur image ? Toutes ces questions et bien d’autres qui interpellent les acteurs du marché du travail, demandeurs, employeurs, ont été abordées sans fard lors d’une table ronde organisée par l’association ACSAIE (lire ci-contre) de Saint-Yzan le jeudi 16 mai au matin.

Hôtellerie

Autour de la table, Annie Perdriaud, directrice de l’ACSAIE, avait réuni un panel de décideurs de tous secteurs (travaux publics, services à la personne, menuiserie industrielle, commerce aux professionnels, e-commerce et hôtellerie-restauration), des élus, Pierre Roques, maire de Saint-Yzan, le directeur de Pôle emploi Christian Ballu, et le sous-préfet de Blaye, Jérôme Burckel. Ils ont répondu avec sincérité aux questions des stagiaires présents et ont exposé leur problématique face à l’emploi. Difficultés de recruter par rapport aux contraintes du métier pour les métiers de service à la personne, image peu valorisante pour celui de la restauration, tout a été abordé sans tabou ni fausse pudeur. « Ce n’est pas simple de recruter, c’est un peu comme l’alignement des planètes, a commenté Jérôme Burckel, certains métiers sont mal connotés, nous ne sommes pas sur des problématiques simples. »

Pour Christian Ballu, « le marché du travail n’est pas monolithique, le marché caché est important. Je suis ravi que des gens soient acteurs de leurs propres demandes et trouvent du travail sans nous. Nous pouvons aussi intervenir après. »

Les forums consacrés à l’emploi sont efficaces puisque le restaurateur présent a indiqué avoir « recruté un cuisinier par ce biais et on est ravis de ce recrutement. On essaie de valoriser notre secteur. » Les candidatures spontanées ont été évoquées. « Je reçois deux ou trois candidatures par jour, a dit Pierre Roques. Je me fais un devoir de répondre. La plupart du temps, je n’ai pas le poste, mais on garde les CV. »

Quant aux contrats, « on commence par l’intérim, il y a les CDD et puis il faut passer aux CDI, c’est normal », a dit un intervenant. Il ressort que les critères pour recruter sont « une rencontre, un projet commun » et surtout « un carnet de commandes plein ».

L’ACSAIE (Association cantonale solidarité aide insertion économique) est une association créée en 1993. Située à Saint-Yzan, elle est dirigée par Annie Perdriaud. Elle a pour objectif de favoriser l’insertion économique des personnes. Pour cela, elle travaille notamment avec eux à « la recherche d’emploi, par l’élaboration d’un projet personnel, la construction d’un parcours de formation et d’insertion et l’aide à l’accès au logement, au transport et à l’ensemble des conditions d’insertion ».

L’écriture à tous les temps

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Les lecteurs fascinés par l’amicorum.

Les lecteurs fascinés par l’amicorum. (Photo M. m.)

Avez-vous déjà vu un « amicorum » ? Ce n’est pas un incunable, ni un post-incunable, ni un livre ancien, mais un livre moderne, car il date de 1870 et il est superbe. Cet amirocum fait partie des 500 ouvrages que Michel Marcillaud, libraire ancien à Bergerac, a sélectionné dans son fond de 47 000 livres pour la 5e édition du Salon du livre ancien et d’occasion qui s’est tenu les 25 et 26 mai à la citadelle de Blaye.

Michel Marcillaud fait partie des 13 libraires venus d’Aquitaine et de la France entière, fidèles à la manifestation organisée par l’association Préface, qui gère également Livres en citadelle en décembre et BD et vin en mai. Pour Michel Marcillaud, comme pour Jean-Pierre Le Masson, libraire à Mérignac, le salon de Blaye est une date à part dans leur calendrier.

Minutieux

« On très bien reçu par l’équipe organisatrice, affirme le libraire girondin. Chaque fois, il y a une animation en parallèle comme cette exposition sur les lettrines qui est une idée originale. Et puis, on bénéficie d’un tel cadre ! J’étais déjà venu à Blaye me promener mais je n’étais jamais rentré dans le couvent et le cloître. Pour des Bordelais, venir ici à l’occasion de ce salon du livre ancien, alors qu’il y en a peu en Gironde, c’est l’idéal ».

Une autre personne séduite par le cadre et l’accueil pour sa première venue, c’est Jean-Jacques Guillemeaud, dit Frère Jean. Ce spécialiste de la calligraphie médiévale avait planté sa tente scriptorium dans le cloître.

« Ce serait difficile d’être plus exigeant. Le public rencontré est érudit et curieux ». Anne Marie Mamet, relieuse est elle aussi une habituée. Elle accompagne son mari bouquiniste, présente son travail et anime des ateliers qui ont intéressé le public comme Tzvetana.

« On a l’impression que c’est facile, mais il faut être minutieux ». Minutieux comme l’était assurément la jeune fille de Saint-Jean-d’Angély qui a réalisé l’amicorum, un livre réalisé pour remercier ses parents de lui payer ses études.

Un manuscrit enluminé dans lequel elle a reproduit la somme des connaissances de son époque en matière de géographie (voyages de Magellan), astronomie, sciences naturelles qui ont laissé pantois tous ceux qui ont le plaisir de l’admirer.

Théâtre : les jeunes font donner la troupe

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L’atelier jeune de la troupe du Théâtre épicé, demain soir salle Vox.

L’atelier jeune de la troupe du Théâtre épicé, demain soir salle Vox. (Photo M. M.)

C’est quasiment une troupe de théâtre. Les plus anciennes se connaissent depuis des années, et pour le comédien et formateur Thierry Burnet, c’est évident qu’il s’agit d’un groupe soudé et uni. « Je les connais depuis longtemps. Certains viennent des ateliers des plus petits du Théâtre épicé, d’autres du groupe du collège. C’est facile de travailler avec eux. Je leur demande souvent leur avis pour la mise en scène.

« Il y a une très bonne ambiance, ce sont des gamins hyperattachants, sympas et qui jouent bien. » Ils, presque « elles », car les filles sont ultra-majoritaires dans la troupe, ce sont les adolescents de l’atelier jeunes du Théâtre épicé qui jouent « A deux », de main soir, dans le cadre de Festivox, festival de théâtre amateur et professionnel qui se tient toute la semaine à la salle Vox (1).


L’histoire d’une compagnie qui vient répéter une pièce dans une nouvelle salle, mais la répétition ne se passera pas comme prévu… Dans la pièce, Célia est la directrice du théâtre. Dans la vie elle est lycéenne et fait du théâtre depuis sept ans. Et elle aime ça : « Être sur scène, c’est d’abord du plaisir, d’être avec les autres. Il y a même du plaisir à avoir du stress avant de monter sur scène. »

Détente et confiance en soi

Et, si elle n’envisage pas de faire de la scène son métier, le théâtre lui apporte beaucoup. « Il m’a permis de vaincre ma timidité et de parler plus facilement face aux gens. » Tino, lui, petit brun ténébreux aux yeux bleus de 12 ans, sait aussi pourquoi il fait du théâtre. « Je veux faire acteur professionnel, pour vivre de ma passion, j’adore le cinéma. »

Clovis, autre acteur de la troupe voit dans le théâtre « une activité pour se détendre de la semaine. Il y a le stress avant de monter sur scène, mais quand c’est parti, je me sens plutôt bien. » Laura, 13 ans, elle aime la scène « pour me dire que je peux être quelqu’un de différent, et aussi pour retrouver mes amis ».

Des amies comme le groupe de « jeunes premières », Morgane, Audrey, Cléa et Amélie. Elles ont 16 à 18 ans et pratiquent toutes le théâtre depuis trois à cinq ans. Si certaines, n’auraient rien contre le fait de passer des castings pros, la scène est avant tout pour elles « une détente, qui change les idées et qui entraîne pour le bac », d’après Morgane et Léo. Cléa « aime être une autre personne » et Audrey « cela permet de prendre confiance en soi. Un vrai plébiscite pour la pratique des planches.

Martial Maury


Clem, une voix de Festivox

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Clem Clafouty, un lycéen presque comme les autres.

Clem Clafouty, un lycéen presque comme les autres. (photo m. m.)

Sa voix fait penser à celle du chanteur Asaf Avidan, cela tombe bien car il fait, entre autres, des reprises de l’artiste Israélien. Sous le pseudonyme Clem Clafouty - un nom de scène qu’il devrait, de son propre aveu, « bientôt changer » - se cache un jeune lycéen de Haute Gironde, Clément Verdeau. Il va se produire le samedi 1er juin à 19 h 30 dans le cadre d’un apéro concert gratuit du festival de théâtre Festivox, salle Vox à Saint-Christoly.

« Clément est issu d’une famille de musiciens », indique son père Stéphane. « Son grand-père, son oncle, sa tante, ses cousins jouent de la musique. » Lui est un « pur produit » de l’école de musique des Hauts de Gironde. « J’ai commencé par l’éveil musical, fais du solfège jusqu’à obtenir mon brevet de musique et fait huit ans d’école. » Tout en faisant partie de l’harmonie, il développe son propre style avec application. « Je chante sérieusement depuis deux ans. » Tous les soirs, en rentrant du lycée - et c’est aussi un lycéen réputé studieux - il s’astreint à jouer et chanter pendant une heure environ. Devant son ordinateur qui lui sert à chercher les titres qu’il va travailler, il répète. « Je les adapte à ma tonalité. » La musique est sa passion et il envisage sa vie professionnelle dans ce domaine, même s’il ne se berce pas d’illusions.

« Je vais passer les auditions pour la “Nouvelle Star” à Toulouse en juin (après les épreuves du bac, condition posée par ses parents). Je sais que peu de personnes peuvent faire une carrière, mais pourquoi pas ? » Sinon, il veut préparer une école d’ingénieur du son, pour rester dans le domaine musical. En attendant son moment de gloire, il prépare son concert d’une quinzaine de reprises pour samedi.

Clément n’est pas un novice. Ses concerts avec l’harmonie lui ont enlevé l’appréhension de la scène. « On a fait un concert devant 2 000 ou 3 000 personnes : tout le monde te regarde : ça va ! ».

Des vidéos de Clément sont disponibles sur YouTube à « Clemclafouty ». Contact : clementverdeau@gmail.com

Le compte est bon

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Les enfants ont pu jouer à « Des chiffres et des lettres » avec l’ALSH.

Les enfants ont pu jouer à « Des chiffres et des lettres » avec l’ALSH. (Photo M. M.)

Les bras se lèvent, les réponses fusent aussitôt. Qui a dit que les enfants n’aimaient pas réfléchir, compter, calculer, lire, bref, se casser la tête en essayant de combiner des chiffres et des lettres sur le modèle de la célèbre émission télévisuelle ?

En tout cas, ce n’est ni Éliette Pautetquenot, directrice de l’ALSH de Saint-Christoly-de-Blaye et encore moins Monique Fontaine, présidente du club de scrabble de Saint-Savin qui anime l’après-midi ce mercredi 12 juin avec ses suites de « consonnes », « voyelles » et ses combinaisons de chiffres.

L’animation entre dans le cadre du projet « jeux de société » que développe l’ALSH. « On initie les enfants à des jeux de société auxquels ils n’ont pas forcément l’habitude de jouer », explique la directrice. Pour cela, les enfants les construisent de A à Z ce qui est, convenons-en une bonne entrée en matière pour un jeu comme «Des chiffres et des lettres ».

Le présentoir avec lequel Monique Fontaine aligne ses suites de lettres ou de nombres et chiffres a été réalisé par les enfants et lui sera offert. Monique Fontaine est familière de ces ambiances juvéniles. « J’ai organisé récemment un tournoi avec 15 écoles et 349 joueurs ». Et ce tournoi a été gagné par Quentin, 10 ans de Laruscade. Et c’est lui qui a soufflé cette animation à l’ALSH, comme l’explique Éliette.

« Ça permet de réfléchir »

« Il nous a dit qu’il aimerait bien recommencer et comme ce jeu entre dans notre projet et que nous nous efforçons de répondre aux désirs des enfants, on a dit OK. » Quentin n’est pas le seul à être passionné par ce jeu. Souaïel, 11 ans, regarde régulièrement l’émission, tout seul. « J’aime la difficulté, réfléchir, trouver beaucoup de mots ». Nathan, 10 ans est lui aussi un aficionado (10 lettres) de l’émission. « Ça me plaît bien, on apprend des mots. Je regarde avec mes parents et on rigole. »

Kilian, 8 ans, la regarde « le matin », quant à Anton il est moins assidu mais quand il joue il « préfère les lettres, c’est plus facile ». Au contraire de Jean, 9 ans, qui ne regarde pas « parce que mes parents regardent autre chose » et « je préfère les chiffres ». Enzo, 9 ans, footballeur, « regarde des fois. Il faut avoir de la mémoire, un bon cerveau, connaître ses tables. »

Benjamin 11 ans, qui « ne connaissait pas », trouve aussi « que c’est bien, ça permet de réfléchir, d’apprendre des mots et de se servir des connaissances qu’on a apprises à l’école ».

Une sérénité retrouvée

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Catherine Tanvier, l’ancienne joueuse de tennis professionnelle, a publié son troisième livre pour évoquer ses déboires financiers.

Catherine Tanvier vit depuis près de trois ans en Haute Gironde.

Catherine Tanvier vit depuis près de trois ans en Haute Gironde. (Photo M. M.)

Ce qu’elle aime avant tout c’est « se promener au port des Callonges ou à Vitrezay avec mon chien, un labrador nommé Monjules. Ce côté sauvage me plaît bien. Je contemple le ciel tous les jours, je suis fascinée par les oiseaux ».

Cette promeneuse solitaire qui rêve, c’est Catherine Tanvier, une ancienne joueuse de tennis professionnelle au palmarès éloquent. Elle a été par exemple plusieurs fois demi-finaliste en double au tournoi de Roland-Garros, quart de finaliste à celui de Wimbledon et à l’Open d’Australie et a gagné 12 titres, essentiellement en double. En simple, elle a été classée 20e mondiale en 1984 et meilleure Française. Autre ligne à son palmarès, et pas des moindres, une médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Los Angeles lorsque le tennis était en sport de démonstration.

« DÉTRAQUEMENTS »

Catherine Tanvier a troqué sa raquette de tennis contre une plume pour raconter, pour exorciser même, ses problèmes. Tout d’abord avec « Déclassée » en 2007 puis « Le Tour de ma vie », un roman sorti en 2008 et enfin « Détraquements », sorti en 2013 aux éditions Michalon.

Sous-titré « De la colère à la torpeur », il s’agit du récit de ses dernières années passées sur Nice et de ses démêlés avec une société de crédit à la consommation qui lui prélève indûment des mensualités.

Elle décrit d’une manière incisive, nerveuse, en courts chapitres, la suite de procès (avec une société de crédit, mais également avec Nathalie Tauziat qui l’a attaquée suite à ses propos dans l’affaire de Régis de Camaret), le harcèlement dont elle a été aussi victime et ses états d’âme.

Sans verser dans le larmoyant, elle raconte ce match contre l’adversité qu’elle espère gagner.

Une gestion chaotique

Après avoir fait plusieurs fois le tour du monde, dès ses 15 ans, Catherine Tanvier a finalement posé son sac de sport et ses valises dans une maison calme à Saint-Ciers-sur-Gironde en décembre 2010, peu avant Noël. Une installation qui a été pour elle un véritable cadeau.

Catherine a grandi à Oran, en Algérie, de 3 à 10 ans. Mais c’est à Saint-Ciers-de-Gironde qu’elle a pu retrouver un petit côté sauvage qui lui rappelle son enfance. Mais surtout, ici, elle a trouvé la plénitude et la sérénité, sentiments dont elle aura été trop privée durant toutes ces années passées sur la Côte d’Azur. Catherine Tanvier s’était installée en famille à Nice. Un choix stratégique en raison de l’aéroport international, nécessaire à ses voyages de joueuse de tennis professionnel.

Si sa carrière sportive a donc été plutôt glorieuse en termes de résultats, pour ce qu’il en est de l’aspect financier, sa gestion a été plus chaotique, du fait, notamment, de démêlés avec divers organismes financiers. Les dernières années passées à Nice ont été difficiles entre les visites d’huissiers et les harcèlements.

Louis Doyen, un de ses fidèles lecteurs, décide de s’investir pour elle. Il l’aide financièrement le temps qu’elle puisse écrire son troisième livre, « Détraquements », sorti en 2013, et achète une maison à Saint-Ciers-sur-Gironde. Ici, elle aime tout. « J’ai une impression de dépaysement total, de sérénité. Les gens ici ont de l’espace, les rapports sont plein de gentillesse. » Elle a même renoué avec le tennis en allant au club de Braud-et-Saint-Louis.

« Un vrai bonheur »

« Le président Xavier Goichon a été formidable comme tout le club qui m’a accueillie de manière chaleureuse. » D’ailleurs, elle forme avec lui une équipe de double invaincue depuis deux ans. « Quand on a vu sa carte de visite, ça a été une grande surprise, explique Xavier Goichon. Je connaissais peu son parcours, j’en avais plus ou moins entendu parler. »

Catherine Tanvier a choisi de s’investir dans le club. « Je la laisse mener sa barque comme elle l’entend. On est bien content qu’elle nous propose ses services. Et en plus humainement c’est un vrai bonheur », poursuit le président.

La joueuse s’occupe des enfants du club. Nathan Grelier fait partie de ceux-là. Il est, pour sa plus grande fierté, en finale d’un tournoi individuel de jeunes de Gironde. « Ce qui m’intéresse, dit-elle, c’est de transmettre, on est des guides, il m’aurait manqué quelque chose. » Elle l’a trouvé en Haute Gironde.

Passage de relais en musique

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Le premier gala du directeur de l’école de musique, et le dernier de sa présidente.

Le premier gala du directeur de l’école de musique, et le dernier de sa présidente. (Photo M. M.)

Le gala de l’école de musique des Hauts de Gironde, qui s’est tenu samedi 15 juin à 18 heures à la salle Vox, donnait envie de se bouger comme l’ont chanté les participants au final avec la reprise « I like to move it », chantée par les lémuriens du dessin animé « Madagascar ».

En préambule du concert, Emmanuel Thierry, le nouveau directeur de l’école, a rendu hommage à son prédécesseur Joël Valleau, présent dans la salle. Les différentes classes de musique ont interprété des morceaux tirés de dessins animés et films pour enfants. « Shrek », « La Panthère rose », « Harry Potter » ou encore « La Guerre des étoiles » et « Inspecteur Gadget » entres autres étaient au programme.

Évolution des comportements, dans la salle la lueur des portables a remplacé celle des briquets lors du concert, mais l’ambiance reste la même, chaleureuse. Emmanuel Thierry, à l’issue du spectacle, se disait très satisfait. « Ce sont deux mois de préparation pour un joli spectacle. Les enfants, les professeurs, tout le monde a assuré et s’est donné à fond. Cela les motive et donne envie de revenir l’année prochaine. »

Bilan

S’il s’agissait du premier concert, en tant que directeur, d’Emmanuel Thierry, il s’agissait du dernier, en tant que présidente de l’association de l’école de musique, de Valérie Brunet.

Une occasion pour elle de tracer le bilan de ses trois ans de mandat. « Le bilan est positif. L’école de musique fonctionne bien avec ses 110 élèves. Nous avons un grand soutien de la CdC. Les élèves progressent et les résultats aux examens sont excellents. J’ai aimé travailler avec tout le monde, tout roule, tout fonctionne ».

Des petits rats contemporains.

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Les moyennes sections sur scène.

Les moyennes sections sur scène. (Ph. M. M.)

Les enfants de moyenne section sont immobiles, enfin quasiment, sur la scène de la salle Vox avant que ne commence leur ballet « Les Chevaliers et les princesses ». Puis, avec la musique, ils dansent, virevoltent sur la scène, miment de terrifiants combats pour sauver la belle princesse. Ces mini petits rats font partie du projet Danse école en Blayais, conduit sur toute l’année par l’école élémentaire de Saint-Savin et qui se produisait sur la scène de la salle Vox de Saint-Christoly ce mardi 18 juin devant les parents d’élèves.

Outre la classe de moyenne section de Didier Roman et Marion Masson, la classe de CP de Pascale Valleau, de CE1 de Marie-Flore Mico, CE2 de Florian Salle et Daniel Longo, les CM2 de Delphine Urie et Sophie Boudet ainsi que la Cliss de Christophe Tessier participaient au spectacle.

Toutes ces classes ont travaillé sur différents thèmes : danse-école, l’esthétique circassienne et le laboratoire de la danse. Durant l’année, elles ont collaboré avec différents artistes ou établissements culturels, et non des moindres puisque l’Opéra de Bordeaux, l’Association du Champ-de-Foire à Saint-André, les artistes du cirque Bang Bang de Bordeaux et des chorégraphes comme Naomi Mutoh, Laurianne Channing’s et Pierre-Emmanuel Paute étaient parties prenantes pour faire découvrir et pratiquer la danse contemporaine aux enfants.

Comme l’a expliqué Pascale Valleau aux parents en préambule de la soirée, l’objectif est plus « la recherche de la création que de la performance. C’est une incitation pour que les enfants créent leur gestuelle à travers leurs émotions ». Pédagogiquement, le projet est aussi important. « On gagne en cohésion, en vivre ensemble, confirme-t-elle. Cela permet aux enfants de prendre confiance en eux, de gérer leurs émotions et de découvrir un univers de pratiques culturelles. »

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