Jour de récompense à l’école de musique des Hauts de Gironde ce mercredi 26 juin. Valérie Brunet, la présidente de l’école entourée d’Emmanuel Thierry le directeur et des différents professeurs a remis les diplômes aux élèves.

Et la promotion 2012-2013 a été particulièrement prometteuse puisque 90 % d’entre eux ont eu leur diplôme dont une grande partie avec mention.

C’était aussi la dernière fois que Valérie Brunet les remettait en tant que présidente puisqu’elle a décidé de passer la main après trois années à la tête de l’école. Elle a remercié les parents, professeurs et la CdC de Saint-Savin pour le soutien manifesté pendant son mandat.

Les inscriptions à l’école de musique pour la prochaine saison se feront durant la semaine du 29 août au 3 septembre, avec reprise des cours à partir du 5 septembre.

C’est un artiste chaleureux, auteur, compositeur, interprète qui sera à l’affiche du concert du 6 juillet organisé par l’Harmonie des Hauts de Gironde, sur le site du lac du moulin Blanc.

Yoskel clôturera une soirée dédiée à toutes les musiques avec en première partie l’Harmonie des Hauts de Gironde, à 19 heures.

En deuxième partie, Black Ties à 20 h 30 et Yoskel à 22 heures. Yoskel est un « artiste jusqu’au-boutiste, toujours en mouvement, jamais bloqué sur ses acquis, véritable musimagicien, polymorphe aux inspirations diverses (Marvin Gaye, Fela Kuti, Bob Marley, Donnie Hathaway, Otis Redding, Jimmy Hendrix…). Sa voix profonde et chaude révèle un univers personnel et authentique, un savant mélange de soul, blues, afro-beat, folk, reggae », tel que le décrit son site.

Une soirée à ne pas rater. Concerts gratuits.

Le premier dossier soumis aux conseillers communautaires lors de la séance du mardi 25 juin était financier. Il s’agissait de voter la répartition du Fonds de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC). Ce fonds crée en 2012 est un système de péréquation « horizontale », c’est-à-dire qu’il vise à « prélever une fraction des ressources fiscales de certaines collectivités pour la reverser à des collectivités moins favorisées ».

Si en 2012, la somme à répartir pour la CdC de Saint-Savin se montait à 122 617 euros, en 2013, elle atteint 283 095 euros. Pour Pierre Roques, maire de Saint-Yzan, ce fonds pose des questions. « A-t-on l’assurance de la pérennité de ce fond ? Le FPIC modifie les modalités d’attribution. Ce ne sont plus les communes qui perçoivent, mais la CdC, attendez-vous à ce qu’un de ces jours, les impôts locaux suivent le même chemin. » Bernard Péraldi, président de la CdC, semble abonder dans ce sens : « Je ne m’engagerais pas, quand on voit la vitesse à laquelle ça change ».

Si des conseillers comme Emmanuel Moulin, délégué de Saint-Christoly, pensent que dans le futur, « les mairies deviendront des annexes de la CdC », pour Bernard Péraldi, faisant allusion, aux travaux qu’a engagés la CdC sur son futur, « notre avenir sera entre nos mains ».

Pour 2013, la CdC a voté de répartir le FPIC entre la CdC (99 921 euros) et le solde entre les différentes communes, suivant leur population, le potentiel fiscal par habitant, le potentiel financier par habitant de la commune et le revenu par habitant de la commune. Après d’autres délibérations techniques : autorisation de prélèvements automatiques pour régler des dépenses de fonctionnement (eau, gaz, etc.), l’institution et les modalités du temps partiel volontaire et la rétribution d’un stagiaire, Clément Lignat. Celui-ci, étudiant en histoire devrait réaliser un inventaire détaillé et descriptif du patrimoine bâti des communes. Derniers points à l’ordre du jour, l’organisation de mini-stages de tir à l’arc (5 euros) pendant l’été, la reconduction du marché de contrôle des installations d’assainissement non collectif par la société Aqualis et, malgré quelques débats, l’adhésion à un groupement de commandes avec les CdC de Blaye, de l’estuaire et du canton de Bourg pour la maintenance du logiciel de gestion des aires des gens du voyage.

Séverine Gens, éleveuse de chèvres et productrices de fromages à Civrac-de-Blaye avait un double intérêt dans sa venue au Forum sur l’agriculture locale, organisé par le Pays de Haute Gironde jeudi 27 dernier dans la salle des fêtes de Pugnac. Ce forum, présidé par Bernard Bournazeau, président du Pays, Brigitte Misiak, vice-présidente et Jean Roux, maire de la commune, entre dans la volonté politique de l’institution intercommunale de valoriser l’agriculture locale.

Ainsi, Séverine Gens, propose sa production (une cinquantaine de fromages selon le litrage de lait récolté, avec un litre de lait pour faire un fromage) sur différents marchés, à Cavignac, Saint-Christoly, Mérignac et sur le site de vente de fruits et légumes du maraîcher Pineau à Civrac.

« Je voudrais faire connaître mes produits et connaître d’autres producteurs qui pourraient m’intéresser. » Car, outre sa casquette de productrice, Séverine Gens est aussi présidente de l’Association de la cantine scolaire de Civrac. Son objectif est « de fonctionner avec le plus de producteurs locaux tout en restant dans le coût du repas, soit 1,90 € ». Cette demande, Jean-Luc Villepontoux, éleveur bovins à Civrac aimerait aussi y répondre. Il élève un troupeau de 200 vaches limousines et pratique uniquement la vente directe. Soit par le biais de colis vendu chez lui ou par le biais d’Amap. Ce soir, il souhaite lui aussi « faire connaître ses produits ». Vendre à la restauration scolaire l’intéresse mais pour cela il pense « qu’il faut se regrouper entre producteurs, pour pouvoir gérer cela. La législation est draconienne pour servir les cantines. Mais, on est assez de producteurs pour les servir au moins une fois par semaine ».

Ce besoin de travailler en commun anime aussi Valérie Gandré. La jeune femme est maraîchère depuis 2010. Elle vend des paniers en Amap et fournit la cantine du CFM de Reignac. « Il y a beaucoup de choses qui bougent. Notre marge de progression est importante. C’est bien que les produits locaux soient vendus localement. » Cette recherche du produit local est au cœur de l’activité de Catherine Farges. Elle a créé une « Ruche qui dit oui » dans son château de Lavenceau à Berson.

« J’en avais marre de manger n’importe quoi. Nos producteurs résident dans un rayon de 250 kilomètres. Notre système permet d’échanger, de faire visiter, il y a de l’échange. » Il n’y a pas que les cantines qui souhaitent acheter local. Jean Lissague est propriétaire du Café de la gare 1900 à Saint-André-de-Cubzac. Il est venu à la rencontre de producteurs. « Mon objectif est de proposer dans l’assiette des produits locaux de qualité à un prix raisonnable. »

C’est au restaurant Le Dynamyc, que le club Gym et form a clôturé sa saison dans une joyeuse ambiance comme elle l’a été tout au long de l’année.

De septembre à juin, la cinquantaine d’adhérentes et d’adhérents, s’est retrouvée trois fois par semaine pour une activité physique dont les premières actions bénéfiques sont avant tout de limiter les problèmes de santé, prise de poids, tension, infarctus, essoufflement, ostéoporose… et permettre à la personne d’améliorer ou d’entretenir sa masse musculaire, sa souplesse et l’équilibre, tout ceci dans une ambiance très sympathique. Elle permet aussi de diminuer le stress et de retrouver un bien-être mental.

Avec son professeur Monique Biron, diplômée d’État, chacun a pu vérifier tous ces bienfaits. La reprise des cours sera effective le lundi 16 septembre, de 18 à 19 heures puis chaque mercredi de 20 à 21 heures et le jeudi matin de 9 h 30 à 10 h 30.

Renseignement au 06 88 39 91 06.

C’est de saison... Le samedi 29 juin, après l’école maternelle, c’était au tour des élèves de l’école primaire de faire la leur... de kermesse. Ils ont présenté en six tableaux une histoire écrite par la classe de CM2 sur le thème des étoiles et de l’astronomie. Puis, à l’issue des deux représentations à succès, les élèves se sont amusés sur les différents stands de jeux tenus par les enseignants et les parents d’élèves. Un repas grillades à clôturé la journée.

Bernard Giraud est un artiste très occupé, aux talents multiples. Originaire de Saint-Christoly, né en 1946, il a dans son enfance, toujours eu envie de « construire, bâtir des trucs en bois ». Après avoir travaillé dans une entreprise de maçonnerie, il monte à Paris dans les années 60 avec l’ambition d’être artiste, « chanteur, peut-être ».

Mais, une soirée au théâtre va bouleverser sa vie. « Un copain m’emmène voir une pièce de théâtre, la première que j’ai vue de ma vie, “Meurtre d’un commis voyageur” et ça été le coup de foudre. » Bernard commence à travailler comme machiniste au théâtre d’Aubervilliers avant de devenir, pendant dix ans, chef de plateau. Dans le domaine théâtral, il a collaboré avec les plus grands. Patrice Chéreau pour monter « Hamlet », réaliser les décors de « La Reine Margot » ou avec Richard Pédruzzi avec « La Tosca » à Milan.

Mais Bernard a plusieurs cordes à son arc artistique. Une fois à la retraite (mais les termes conviennent-il pour lui ?), il entame une carrière de sculpteur et enchaîne, depuis, les expositions. Ainsi, sa saison artistique 2013-2014 s’avère t-elle particulièrement chargée. Elle va débuter le 12 juillet au moulin de Lansac, où il présentera des sculptures dans une exposition conjointe avec la peintre Corinne Delhaye qui durera jusqu’au 15 septembre.

Auparavant, il est à noter qu’au printemps 2013, avec le scénographe Richard Péduzzi, il a rénové les chais du château Mouton Rothschild et à l’automne, il enchaînera avec lui la préparation de l’opéra « Moïse et Aaron » d’Arnold Schönberg à l’Opéra Garnier. « Richard fait les dessins, les croquis et je réalise les maquettes du théâtre. »

Son marathon artistique se poursuivra en octobre avec l’exposition « Artistes en Picardie » à laquelle il participera avec son collectif artistique Château de cartes. Collectif qui a déjà exposé à Blaye, en 2005.

Enfin, pour l’instant dernière date cochée dans son agenda, le château de Bosc à Domazan dans le Vaucluse. Il présentera entre autres ses sculptures exposées au moulin de Lansac, comme « La danse ».

Un titre tout indiqué pour un artiste qui mène sa vie sur un tempo rythmé.

L’urbanisme et la sécurité étaient au centre de la réunion de l’amicale des maires du canton de Saint-Savin qui s’est tenue le jeudi 4 juillet à la salle des fêtes de Saint-Vivien. Accueillis par le maire du village, Jean-Pierre Domens, Jean- Claude Recappé, maire de Saint -Savin et président de l’amicale avait réuni le sous-préfet de Blaye Jérôme Burkel, un responsable de Direction départementale de la terre et de la mer (DDTM) Philippe Lemière, le major Philippe Deschepper de la brigade de Saint-Savin, le capitaine Jean-Yves Martin, commandant de la compagnie de Blaye et Alain Renard, conseiller général du canton.

Le sous-préfet a dressé le portrait du territoire. « Si à Paris, il y a les Bobos, nous nous avons les “ Rurus ”, « les Ruraux-Rurbanisés ». La recherche de l’échelon adapté pour la prise de décision en matière d’urbanisme et les transferts de compétence ont été au cœur des débats.

Pour Philippe Lemière « organiser la réflexion d’une échelle spatiale au-delà de la commune. Que les documents d’urbanisme soient menés à cette échelle est logique ».

Pour le sous-préfet « la question de la taille est pertinente. En 2015, peut-être que le territoire n’aura pas la même forme ».

Pour Jean-Luc Desperiez, maire de Cubnezais et vice président de la CdC, en matière d’urbanisme « on en est conscient, on, y réfléchit, j’espère que les services de l’État ne nous laisseront pas tomber ». Inquiétude relayée par Alain Renard « ça peut se concevoir que les collectivités puissent être gestionnaires […] on a besoin d’être accompagné ».

Autre préoccupation, l’insécurité sur le territoire. Le major Deshepper a tracé un portrait contrasté. Les faits de délinquance ont augmenté sur les 6 premiers mois de + 9 %, ils sont passés de 444 à 480 faits. Quatre communes sont en augmentation, Cavignac, Saint-Yzan, Saint-Christoly et Civrac et les 12 autres en baisse. Dans le même temps, le taux d’élucidation des faits a bondi, passant de 25 à 41 %, soit quasiment le taux national (43 %). Mais, c’est surtout la perception de cette insécurité qui a fait débat.

Pour Jean Jacques Edard, maire de Cavignac « ce sentiment devient un fait. On n’est pas loin du 9.3. J’aimerais qu’il y ait des représentants de la justice ». Pour le capitaine Martin « la délinquance est mobile. Nous avons les délinquants de Charente, de Bordeaux ». Le sous-préfet a « relevé l’idée » d’inviter le procureur et pour lui les plaintes doivent être déposées, à un moment ça tombe ».

La classe des CE2 de l’école de Saint-Christoly s’est offert une dernière sortie, qui a conjugué (ce qui est normal pour une classe de conjuguer) sortie culturelle, travaux manuels et, cerise sur le gâteau, grand soleil et moments de détente. Pour avoir tout cela, la classe de Géraldine Giraud est allée visiter les villas gallo-romaines de Plassac. Sur un même site, trois villas se sont succédé.

Tandis qu’un groupe d’enfants visitait le (riche) musée, et regardait le film 3D présentant la deuxième villa, un autre groupe s’initiait à l’art ancien et difficile de la mosaïque et de la peinture à la romaine. Après un pique-nique devant l’estuaire et quelques courses dans l’herbe, les groupes ont échangé leur activité, visite de la villa pour les apprentis mosaïstes et activités artistiques pour les touristes du matin.

À l’issue de cette journée, il ne restait plus qu’à reprendre le car, rentrer à l’école, enrichis par la journée et les dessins et plaques de mosaïque réalisées grâce aux animatrices. Géraldine Giraud, regrettée par ses élèves, quitte son poste de Saint-Christoly. Elle est mutée à Ambarès afin de se rapprocher de son domicile.

Programme sportif chargé, pour tous les goûts cet été sur le site du lac du Moulin-Blanc à partir du 16 juillet. À chaque jour son tournoi : à partir de 17 heures, dès le mardi, ils s’enchaîneront sur le site du lac. Le mardi avec le volley et le foot, le mercredi beach-volley, le jeudi beach-tennis, le vendredi beach-soccer, le samedi beach-volley et le dimanche… pétanque !

Mais, ce n’est pas tout. Tous les dimanche matin, Serge Moskit, l’animateur sportif de la CdC accompagnera les personnes désireuses d’entretenir leur forme pour une balade sportive autour du lac sur le parcours de santé riche d’une dizaine d’agrès.

Des stages de tir à l’arc seront aussi organisés : initiation de 14 heures à 15 heures, du mardi au samedi et sarbacane de 15 h 30 à 16 h 30 du mardi au samedi. À ce programme varié s’ajoute un biathlon (course à pied/VTT) autour du lac, des animations en gymnastique, arts plastiques, escrime, taekwondo, full-contact, zumba, gym tonic… bref, de quoi passer un été sportif et varié.

Pour la deuxième année consécutive, la surveillance de la zone de baignade du lac du Moulin-Blanc est confiée à un tandem féminin. Après avoir fait équipe avec Anne-Laure Ferrari l’an dernier, Aurélie Vacher, déjà en poste en 2012, travaille de concert pour cette saison avec Méghane Anastassios.

Si l’an dernier, l’une venait du nord de la France, cette année, les deux jeunes femmes vivent sur Bordeaux. Si l’an dernier, les MNS avaient un parcours professionnel différent, cette année, toutes deux sont étudiantes en faculté de sports Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives), mais ne « se connaissaient pas », comme le précise Méghane.

Celle-ci est originaire de Saint-Étienne, dans la Loire. Sa famille a ensuite déménagé pour s’installer dans le Lot-et-Garonne. Chez les Anastassios, veiller au salut des personnes est quasiment génétique : « Mon père et mon frère sont maîtres nageurs. » Alors, quand il a fallu trouver un travail d’été, Méghane n’a pas hésité à passer les brevets nécessaires pour embrasser cette carrière. « J’ai envoyé une quarantaine de CV à tous les postes proposant un logement. » Et elle a choisi de venir à Saint-Christoly, après avoir fait une saison sur un lac dans la Sarthe et une autre dans le Gers. Elle trouve le secteur « tranquille, agréable, familial ». La proximité de Bordeaux est pour elle un atout car cela lui permet « de pouvoir chercher un appartement pour la rentrée… »

Si Méghane découvre la Haute Gironde, Aurélie, elle, connaissait déjà les lieux. Pour y avoir exercé l’an dernier mais également pour y être venue avec ses grands-parents lorsqu’elle était enfant. Les deux jeunes femmes partagent le même avis sur le cadre. « Ici, c’est tranquille. Nous n’avons même pas eu le moindre petit bobo à soigner depuis des semaines. » Pour autant, cette quiétude ne doit pas faire oublier les consignes de sécurité de base à respecter pour que les vacances ne virent pas au drame.

« Il suffit de 20 secondes pour une noyade », rappelle Méghane. « 20 secondes et simplement 20 centimètres d’eau. » Pour elle, la règle primordiale lorsque l’on va à la plage en famille, c’est « de ne jamais quitter ses enfants des yeux. Il faut les équiper de brassards, de bouées et ne pas les laisser seuls. Ce n’est pas parce que la plage est surveillée que l’on peut s’en dispenser. Nous surveillons, nous ne faisons pas du baby-sitting. »

« Pour les plus grands, le risque principal, c’est l’alcool. » « Il ne faut pas boire d’alcool et aller ensuite se baigner. »

Heureusement, les deux jeunes femmes n’ont pas eu à exercer leur talent depuis le début de la saison, « même pas une piqûre de guêpe. L’eau est chaude, 28 degrés, et bonne, on peut se baigner. »

Les MNS sont présentes du mardi au dimanche de 14 à 19 heures.

Ce lundi 29 juillet, dernier jour de la fête votive de Saint-Christoly, le public se presse dans les rues du village pour goûter aux diverses attractions foraines installées depuis trois jours. Les autos-tamponneuses se heurtent, s’entrechoquent, se cognent et leurs conducteurs rient aux éclats.

Les enfants se perdent et se reperdent encore dans le camion labyrinthe aux 1 000 embûches. Sur les stands de tir, les ballons de baudruche essaient d’éviter les plombs que leur réservent les apprentis snipers. Normal, nous sommes à la fête du village.

Un défilé de majorettes et un feu d’artifice ont clôturé des festivités qui se seront déroulées dans une ambiance bon enfant.

Le comité des fêtes local et sa présidente, Irène Fiorazzo, ont de nouveau tenu leur pari d’animer pendant trois jours le village.

Sous les arbres du lac du Moulin-Blanc, l’amicale Au fil des ans a tenu jeudi dernier son repas champêtre annuel. 85 personnes ont dégusté des grillades préparées par l’équipe du président Jean-Claude Lafon. Prochain rendez-vous : un voyage surprise, le 25 septembre. 

«C’est très, très bien, la musique me plaît. C’est formidable ; il est doué, il devrait faire le Grand-Théâtre. » Jean-Pierre Blanc a 91 ans, ne les fait pas et, s’il avoue une préférence pour un chanteur comme Tino Rossi, il a apprécié la prestation d’un beaucoup plus jeune artiste, Clément Verdeau.

Celui-ci, 17 ans, habite Saint-Savin, s’est déjà produit en concert, notamment lors du festival Festivox et, le 31 juillet, il jouait son répertoire au sein de la résidence pour personnes âgées (RPA) du Mont-des-Landes à Saint-Savin. 45 résidents environ ont applaudi le jeune interprète qui a déroulé avec talent et entrain son répertoire : Guns and Roses, Jean-Louis Aubert et autres rocks stars, cela change quelque peu de Tino Rossi…

Pour Magalie Druhles, animatrice à la RPA et initiatrice du concert, c’est là l’objectif. « C’est un projet intergénérationnel. Il s’agit de faire connaître la musique actuelle aux résidents. Clément a bénévolement et gentiment accepté de venir donner un concert. »

La RPA est coutumière de ces activités, comme l’explique Gilles Fournier, son directeur. « Une de nos missions, c’est de faire rentrer de la vie, de la jeunesse dans notre établissement. On essaie de rendre la vie la plus gaie possible aux résidents ! »

Pour cela, la RPA a noué un partenariat avec les établissements scolaires locaux. « Nous avons par exemple un projet de mare pédagogique avec l’école. » Mais les animations peuvent être plus… atypiques, comme pour les 100 ans d’une pensionnaire où la RPA a fait venir un chippendale, un stripteaseur, qui a dansé pour elle et, visiblement, pour son plus grand plaisir.

Que l’on se rassure, ce mercredi, Clément a gardé son tee-shirt mais cela n’a pas empêché le public d’apprécier le concert. Et il s’est constitué pour l’occasion une ébauche de fan-club. « Le public est réceptif, constate-t-il. Mon arrière-grand-mère a été pensionnaire ici. Au premier rang, des personnes battaient la mesure. Quand Magalie Drulhes m’a demandé de participer, j’ai accepté, même si je me demandais si mon répertoire était adapté. »

Si une partie du public est constituée de personnes souffrant de maladies invalidantes, d’autres sont tout à fait en possession de leurs moyens, telle Yvette Poppe, pimpante nonagénaire. « Le concert est bien. Ce n’est pas la musique de nos 20 ans, mais j’aime toutes les musiques. » Même si elle confesse aussi une préférence pour Tino Rossi.

Gérard Ellias, 91 ans, lui, aime bien « la chanteuse d’Avignon, Mireille Mathieu ». À propos de Clément, il trouve que « c’est bien ce qu’il fait, mais j’aimerais des chansons de notre époque ». L’objectif fixé par Magalie Druhles est atteint. « Dès qu’il y a un intervenant extérieur, cela fait parler. On essaie d’amener l’extérieur à l’intérieur. »

Le jeudi 15 août, à 18 heures, à Saint- Christoly-de-Blaye, le château Nodot ouvre ses portes pour une balade dans les vignes et dans le temps avec une soirée médiévale. Le vigneron, Bernard Aubert, présentera l’histoire locale, et sa fille, Jessica, dévoilera les secrets de la culture en biodynamie qu’elle a introduite au domaine pour des vins respectueux du terroir et de la biodiversité.

Le musée de la viticulture composé d’outils utilisés par les générations précédentes ainsi que le chai-musée des années 1900, conservé en état de marche, ce qui en fait un lieu unique en Gironde, ouvriront leurs portes aux visiteurs.

La soirée se terminera au jardin où les enfants pourront découvrir des jeux du Moyen Âge. Un apéritif-dégustation sera offert, et un repas composé des mets préparés selon d’authentiques recettes médiévales sera servi selon les us et coutumes du Moyen Âge. Une productrice de fromages de chèvre sera présente afin d’apprécier l’accord fromage-vin. Le vigneron passionné par le Moyen Âge contera l’histoire du Prince Noir.

Attention, il se peut qu’un duel à l’épée vienne troubler le repas !

Tarifs du dîner : adultes 19,50 €, vin compris ; enfants de moins de 12 ans, 8 €. Réservation conseillée : 06 74 67 77 46.