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Multiples animations de musique et de percussions

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Le percussionniste Aquilino Martins.

Le percussionniste Aquilino Martins. (Photo m. m.)

« Va-nille ca-ra-mel, allez on respire on fait partir la timidité. » D'évidence, les enfants ont bien reçu le message envoyé par Aquilino Martins ce jeudi 7 mars à l'ALSH de Saint-Christoly-de-Blaye. Leur timidité est allée voir ailleurs. Le percussionniste fait partie de l'animation musique mise sur pied par les ALSH de Saint-Christoly-de-Blaye, Marcenais et de Saint-Yzans comme l'explique Aurore Roussarie, directrice de ce dernier.

Concerts et ateliers

« Les plus de 8 ans assistent à un concert pédagogique offert par la CdC de Saint-Savin avec le groupe Sagittarius. Nos centres ont décidé de profiter de l'occasion pour mettre sur pied cette journée qui entre dans le cadre de notre projet intercentres sur la musique. » Tandis que les plus grands s'initient à la musique baroque, les plus jeunes découvrent les instruments de musique avec les professeurs de l'école de musique et jouent aux chaises musicales. Cela après avoir assisté à un concert quiz sur les chansons des films de Walt Disney. Anna, mignonne bout de chou de 6 ans, a dit que ça lui avait « beaucoup plu » et elle a même « reconnu des chansons, des "101 Dalmatiens" ou du "Livre de la jungle"».

Pendant ce temps, après avoir testé les percussions corporelles, faire de la musique avec son corps, proposé par l'animatrice Mélanie Richard, un autre groupe s'initiait aux percussions avec Aquilino Martins. « Je leur fais découvrir le monde des percussions. On peut tout de suite entrer dans la composition. La formule est basée sur le chant, on joue avec les onomatopées. Tout cela dans la bonne humeur, il faut que cela reste ludique. À la fin, les enfants n'ont plus envie de partir, on s'amuse bien ensemble. »

La semaine prochaine, c'est à l'art contemporain que les enfants des ALSH de la CdC de Saint-Savin s'initieront avec la plasticienne Anne-Laure Drillet.


Épicerie centenaire, héroïne ordinaire

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« Si c'était à refaire, je le referais », Roseline Baron.

« Si c'était à refaire, je le referais », Roseline Baron. (Photo M. M.)

«Je viens souvent faire mes courses ici. Les produits sont de qualité, on est accueilli avec le sourire. Et le pain est bon », indique Micheline Lakomy.

Elle fait partie des fidèles clients qui fréquentent l'épicerie du petit village de Saugon, 600 âmes environ. La survie d'une petite épicerie au milieu d'un océan de grandes surfaces commerciales pourrait apparaître incongrue. Pourtant cela fait plus de 100 ans que l'aventure perdure, avec actuellement à sa tête, la cinquième épicière depuis sa création : Roseline Baron. « J'ai toujours travaillé dans le commerce. Après avoir fait un break pour élever mes trois enfants», précise-t-elle .

La précédente épicière, Christiane Moutet, vendait le fonds en 2005. Roseline se renseigne, mûrit le projet, en parle à son comptable, et décide de foncer avec l'appui de son mari Lionel et de ses enfants.

Même si les semaines sont chargées, en étant ouvert tous les jours, Roseline a une certitude « si c'était à refaire, je le referais. Les gens aiment venir ici, on discute, il y a un côté humain, convivial ».

Des producteurs locaux

Pour sa logistique, Roseline est soutenue par un groupe de la grande distribution, mais pas question pour elle de négliger les producteurs locaux.

« Pour les fruits et légumes, je m'approvisionne chez un grossiste de Saint-Aubin-de-Blaye. Je suis livrée tous les jours et avec des produits de qualité. Je travaille aussi avec des viticulteurs de Saint-Vivien, Saugon et la cave de Marcillac ».

Fin 2012, Roseline a donné un coup de jeune à son commerce en l'agrandissant et en lui donnant des couleurs vives. À cette occasion, elle a créé un coin traiteur et un point chaud. « Ce n'est pas du surgelé. Une boulangerie de Jonzac me livre le pain et je le cuis. » Un service apprécié par Micheline Lakomy. Outre le pain, le tabac, la presse, on y trouve un autre produit, quasiment aussi vital que le pain, pour la plus grande satisfaction de Mélissa et Océane, les filles de Micheline : « on vient chercher nos cartes téléphoniques ici ».

La Source déborde de projets

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L'assemblée générale de la bibliothèque.

L'assemblée générale de la bibliothèque. (Photo M. M.)

C'est le bilan d'une riche année en animations littéraires et culturelles diverses qui a été présenté lors de l'assemblée générale de l'association La Source mardi 5 mars dernier.

Durant l'exercice écoulé, la bibliothèque a organisé quatre petits-déjeuners littéraires, des accueils d'auteurs autour de délicieuses viennoiseries, préparées maison. Se sont succédé Jacqueline Laforgue pour « Le Secret de Lucia » le 28 janvier 2012, puis Jean Paris pour « École sur les îles » le 17 mars. Jean-Marie Rochette est venu parler de sa vision de la Chine impériale le 9 juin avec « Céleste empire » et pour clôturer en beauté la saison, Manuela de Seltz est venue présenter son succès « Tropique du Capricorne » le 24 novembre.

Rendez-vous le 20 avril

À ces rendez-vous, il faut ajouter la venue de l'auteur jeunesse Rascal le 7 décembre dans le cadre de la manifestation Livres en citadelle. Les jeunes lecteurs ont été au centre de l'activité de la bibliothèque avec la participation à l'opération du Conseil général Lire et élire. Dans ce cadre, il y a eu la lecture théâtralisée par la compagnie En chantiers théâtre qui a rassemblé une vingtaine de personnes. Mais, également pour Le Printemps des poètes des animations « ballons avec des poèmes » et des comptines.

L'élément fort de l'année a été l'inauguration du lavoir municipal réhabilité en septembre. La bibliothèque a organisé une conférence animée par la romancière, spécialiste de la question, Judith Rapet, accompagnée de lavandières. Une exposition de cartes postales anciennes et un repas champêtre ont complété la journée.

Pour l'année qui vient, La Source ne tarit pas de projets. Elle participe pour la cinquième année à Lire et élire ainsi qu'au Printemps des poètes. Elle organisera une exposition sur les pirates, participera à la présentation du réseau des bibliothèques dans le cadre de rencontres sur la lecture publique, débutera ses petits-déjeuners littéraires le 20 avril avec Robert Bernabé pour « La Dame du bac » et développe un concept innovant, le portage de livres à domicile sur Saint-Vivien. Tout cela avec un budget de 3 580 euros, 2 500 euros de subvention municipale, 810 euros de cotisations et 270 euros de bénéfices du repas.

« Créer doit aider à vivre »

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Les enfants s'ouvrent à l'art contemporain.

Les enfants s'ouvrent à l'art contemporain. (Photo M. M.)

Camille, 7 ans, petite brunette à lunettes a « déchiré le journal » pour coller les mots, les assembler et ainsi former un camaïeu de gris et devenir la trame d'une œuvre d'art.

Les enfants de l'ALSH (accueil de loisirs sans hébergement) de Saint-Christoly, après la musique avec la visite des professeurs de l'école de musique et du percussionniste Aquilino Martins se frottaient à une autre forme d'art, les arts plastiques.

Eliette Pautetquenot, directrice de la structure, revendique ce choix. « Nous voulons leur montrer que l'art, ce n'est pas quelque chose de lointain, d'où la venue d'une artiste ''locale'', Marie-Laure Drillet. L'art est dans leurs compétences et peut prendre toutes les formes ».

Camille, Alycia, Julie et consorts ont choisi des silhouettes de personnages adultes tirés de magazines, catalogues, les ont collées sur les vestiges de la presse et ont accolé dessus une photographie de leur tête qui semblait surdimensionnée.

Chacun sa silhouette

Le résultat est saisissant et apprécié des artistes en herbe. « Ça me fait rire les têtes géantes », explique Esteban, 7 ans et demi. Maëlle, 6 ans et demi, n'avait « jamais fait ça. Ça m'a bien plu. J'ai choisi mon personnage habillé comme au Moyen Âge parce que j'aime bien le Moyen Âge. » Anaïs a choisi une silhouette plus moderne parce qu'elle « aime bien les robes qui se plissent ». Benjamin, lui apprécie de faire quelque chose « qui change des activités normales. » S'il aurait préféré prendre une autre silhouette, celle qu'il a choisie « lui convient bien » avec sa doudoune et son jean. Mais ce qui a le plus enchanté les enfants c'est de jouer avec la colle faite maison par Marie-Laure Drillet. « Je dissous dans de l'eau de la farine. Et quand c'est homogène, on fait chauffer. Ça peut tenir deux jours. »

L'artiste a envie de partager son talent avec les enfants. « Le but est de leur montrer qu'avec peu de moyens, on peut faire des choses. Là, ils racontent une histoire, quand je serai grand je serai comme ci ou comme ça. On n'a pas besoin d'être un artiste pour créer, mais créer doit aider à vivre ».

www.marie-laure.com Marie-Laure Druillet exposera à Blaye le 7 juilet

Beach tennis en vue

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Les membres du Comité de Gironde, Myriam Verdeaux (Saint-Savin) Ylan Lacaze et Octavien Maury (Saint-Christoly).

Les membres du Comité de Gironde, Myriam Verdeaux (Saint-Savin) Ylan Lacaze et Octavien Maury (Saint-Christoly). (Photo m. m.)

Le temps frisquet ne se prêtait pas franchement aux sports de plage, hier mercredi, mais cela n'a pas empêché les représentants des clubs de tennis de Saint-Savin, Saint-Christoly et Philippe Desmond du Comité de Gironde de tennis, de se rencontrer sur la plage du lac du Moulin-Blanc.

Enjeu de la réunion : la planification du tournoi de beach tennis Sounds of Beach, coorganisé par les deux clubs blayais pour la troisième année consécutive. Sous réserve d'accord de la CdC pour la mise à disposition du site, les deux clubs, auxquels devrait s'adjoindre celui de Pugnac, soutenus par le Comité de Gironde, ont retenu la date du 1er mai pour leur compétition.

Pour Philippe Desmond, chargé du dossier « beach tennis » au sein du Comité, « le site se prête remarquablement à ce sport. Avec les poteaux de bois fixes supportant les filets implantés en parallèle à la promenade, on a déjà deux terrains. »

20 équipes

Les organisateurs tablent sur 30 équipes de joueurs inscrits en double homme ou double mixte, le beach tennis ne se jouant pas en simple. L'an dernier, le tournoi avait accueilli 20 équipes. Il faisait partie des trois sites girondins, dont le Creps, qui organisaient simultanément un tournoi dans cette discipline. Et, c'est sur les rives du lac du Moulin-Blanc qu'il y avait eu le plus de participants. Les clubs espèrent le même succès pour cette année.

Perspectives met l’ambiance

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Les convives ont fait chauffer la piste de danse.

Les convives ont fait chauffer la piste de danse. (Photo M. M.)

Samedi dernier, une centaine de Christoliens sont venus fêter le printemps avec l’association Perspectives. C’est dans une ambiance très festive que, tout en dégustant un succulent repas mitonné le traiteur, les convives ont fait chauffer la piste.

Danses, chants, tournoiements de serviettes, tous les ingrédients de la bonne humeur et de l’amitié étaient bien là au rendez-vous de cette onzième Fête du printemps.

Prochaine date à réserver, le 19 octobre avec la Fête de la Gerbaude.

Mireille Calmel dédicace « Richard Cœur de Lion »

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La romancière Mireille Calmel sera dimanche à Saint-Christoly pour une séance de dédicaces.

La romancière Mireille Calmel sera dimanche à Saint-Christoly pour une séance de dédicaces. (Photo Cathy Bistour)

Dimanche 31 mars à la Maison de la presse de Saint-Christoly-de-Blaye, de 10 heures à 12 h 30, se déroulera un évènement que les lecteurs assidus de Mireille Calmel attendent depuis longtemps : la dédicace du dernier opus de la romancière blayaise, « Richard Cœur de lion, l’ombre de Saladin » (XO Éditions, 416 pages, 19,90 €) tout frais sorti des presses le 18 mars dernier.

Son dernier livre ouvre un nouveau cycle de romans historiques, où, grande première pour elle, le personnage principal est un homme. «Jusque là dans mes romans, les femmes se trouvaient au premier plan. Elles ne sont pas oubliées pour autant dans celui-ci, car sans elles, sans leur amour, leur abnégation, Richard n’aurait pas atteint sa dimension légendaire».

Dans les pas d’Aliénor

Ce cycle fait suite à celui d’« Aliénor » paru en 2011 et 2012 qui, dix ans après, remettait au premier plan les héroïnes qui firent le succès de Mireille Calmel : Aliénor d’Aquitaine et Loanna de Grimwald dans « Le Lit d’Aliénor » (XO Éditions 2002) que l’on retrouve encore en tant que personnages principaux dans ce roman.

Pour elle, ces personnages sont essentiels au nouveau cycle, « ils demeurent la clé de voûte de cette saga ». À la fin du cycle précédent, Loanna et son époux Jauffré Rudel de Blaye, ont dû s’exiler en Orient où ils ont déjà eu à en découdre avec Saladin. De retour en Europe, ils se remettent au service de Richard Cœur de Lion, qui vient d’accéder au trône, et de sa mère Aliénor d’Aquitaine.

Comme toujours chez Mireille Calmel, à travers de chapitres courts, nerveux, à l’action rapide et aux rebondissements multiples, magie et histoires se mêlent pour entraîner le lecteur dans un périple qui le conduira en Aquitaine, à Blaye. Mais également à Poitiers où revivent les cours d’amour avec le retour d’Aliénor, enfermée par son mari le roi Henri II.

La fin d’un cycle

En Angleterre, à la recherche des épées magiques des légendes arthuriennes, mais aussi et surtout sur les traces de la troisième croisade qui verra l’affrontement entre Richard et Saladin, le tout sur fond de complots et de trahisons en Angleterre avec Jean-Sans-Terre.

La suite des aventures de Richard et consorts est prévue pour la fin de l’année, pour le salon Livres en citadelle de Blaye. Ensuite, Mireille Calmel délaissera définitivement son héroïne, la magique Loanna avant de se consacrer à de nouveaux et variés projets où l’histoire et le mystère continueront de tenir les places prépondérantes.

En classe de slam

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Les CM1 expérimentent l’écriture poétique du slam.

Les CM1 expérimentent l’écriture poétique du slam. (Photo M. M.)

« Moi, quand je serai grand, je voudrais m’asseoir sur l’eau pour être libre ». C’est beau, poétique, vous ne trouvez pas ? Cette petite phrase, suivie d’autres comme plus bucoliques : « Moi, quand je serai grande, je voudrais avoir un petit jardin dans la maison pour pouvoir jouer toute la journée », ou bien teinté d’un sens pratique certain, « moi, quand je serais grand, je voudrais soulever la planète, parce que c’est plus pratique pour visiter l’espace ». Ce sont les enfants de la classe de CM1 de Christophe Oillic qui en sont les auteurs.

Pour les cérémonies du 8 mai

Vendredi, dans le cadre de la manifestation Le Printemps des poètes, ils ont travaillé avec Jocelyne Garcia de l’association Les mots de Jossy, à la bibliothèque La Source. Cela dans le cadre des accueils de classe qu’organise la bibliothécaire Véronique Fillon. Leur objectif est de composer des œuvres en « slam » pour les déclamer lors de la prochaine cérémonie du 8 mai. Le slam, est une discipline poétique qui vise selon les mots de l’intervenante du jour à « faire passer un message poétique dense, avec des mots qui claquent, qui s’installent en nous ». Les enfants vont donc travailler sur le thème de la guerre avec « une vision forcément de leur niveau » indique Jocelyne Garcia. Après cette séance, ils vont peaufiner leurs textes avec leur enseignant en gardant à l’esprit que selon Jocelyne Garcia « le mot est un terrain de jeu, le plus important est ce que l’on ne dit pas ».


Balles de match au Vox

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Phases finales sur écran géant au Vox pour la première édition du tournoi de tennis virtuel.

Phases finales sur écran géant au Vox pour la première édition du tournoi de tennis virtuel. (Photo m. m.)

Les 34 équipes en simple et en double inscrites sur la première édition du tournoi de tennis sur console Wii Sports n’ont pas regretté leur déplacement, loin de là. Cette compétition virtuelle organisée par le TC de Saint-Christoly sur écran géant au cinéma Vox a connu un franc succès dû à l’originalité de son concept. Une première dans le paysage tennistique national que le comité de Gironde a soutenu en participant à la dotation des récompenses, tout en encourageant les organisateurs à pérenniser ce tournoi. En simple, Adam Phillips, de Saint-Chtistoly s’est imposé et en double, Emma et Pierre Iaccarino, d’Étauliers l’ont emporté.

Toujours dans l’esprit de promouvoir la discipline, le club Saint-Christolien a déjà lancé les inscriptions de la 3e édition de beach-volley, qui se déroulera le mercredi 1er mai, à partir de 10 heures au lac du Moulin-Blanc, et de la zumba party spéciale tennis organisée sur les courts du club le samedi 4 mai, de 15 heures à 17 heures. Sylvie Florés. 

École : la réforme en 2014

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Les parents d’élèves ont participé à une réunion avec le directeur de l’école.

Les parents d’élèves ont participé à une réunion avec le directeur de l’école. (photo m. M.)

C’est devant un parterre de parents malheureusement clairsemé que Christophe Oillic, directeur de l’école primaire de Saint-Christoly, et une partie de son équipe éducative, a tenu jeudi une réunion sur la réforme des rythmes scolaires.

Entouré de membres du Conseil municipal, Irène Fiorazzo, première adjointe et chargée de l’école, Muriel Picq, adjointe à la jeunesse et Emmanuel Moulin, conseiller municipal, il a détaillé le principe de la réforme des rythmes scolaires, 4 jours et demi d’école, 5 h 30 d’école au maximum par jour et une pause méridienne de 1 h 30 au minimum. Programme qui concernera l’école de Saint-Christoly en 2014.

Irène Fiorrazzo a justifié ce choix. « On ne sait pas très bien où l’on va. Il va y avoir de nombreuses conséquences en terme d’organisation de la semaine et des conséquences financières, on voudrait plus de précisions. Il y a le problème de l’emploi du personnel communal. » Muriel Picq a indiqué que la municipalité a mis sur pied un groupe de travail composé de parents d’élèves élus, des enseignants et des élus municipaux pour réfléchir au contenu des heures à occuper avec cette réforme. La réforme ayant une incidence sur l’organisation des ALSH (Accueil de loisirs sans hébergement), un autre groupe de travail, au niveau de l’intercommunalité avec les élus concernés de chaque commune, est aussi à l’œuvre.

En conclusion de la réunion, Christophe Oillic a rappelé les principaux événements concernant l’école ; à savoir, le loto de l’école le 12 avril, une activité astronomie avec observation des étoiles en compagnie d’astronomes du 14 au 17 mai et la kermesse le 29 juin. Pour celle-ci, la participation des parents est vivement requise.

Le budget a été voté

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La séance de mercredi soir a été copieuse.

La séance de mercredi soir a été copieuse. (Photo martial maury)

Budgets annexes des zones d’activités, de l’office de tourisme, du Spanc (Service public d’assainissement non collectif), subventions aux associations, on a parlé sous, et gros, 14 285 889 euros exactement, mercredi à la dernière séance du conseil communautaire.

Le conseil planchait sur son budget. Les votes des budgets annexes des zones artisanales et commerciales se sont déroulés sans anicroche, de nombreux terrains sont à vendre ou en passe de l’être. Ainsi, pour la zone d’activités commerciales de Cavignac, des terrains doivent être vendus à une société auvergnate (ECH), qui souhaite construire un hôtel et des locaux commerciaux.

Dans une délibération suivante, le conseil communautaire, moins sept abstentions, a entériné la décision de vendre. Les sous-seing doivent être signés par le président Péraldi le 8 avril. Le budget général a été adopté à l’unanimité.

Didier Bernard, délégué de Saint-Yzan, s’est étonné de la baisse de fréquentation remarquée sur les accueil de loisirs sans hébergement (ALSH, - 5 % cette année) et à la Maison de la petite enfance (78 enfants inscrits en 2012 contre 98 en 2011) et a demandé comment y remédier.

Pour Bernadette Coureau, vice-présidente en charge de la jeunesse, la baisse est due à la conjoncture économique. « Les mamans prennent souvent leur mercredi ». Bernard Péraldi renchérit : « en termes d’actions, on essaie d’améliorer mais il y a les problèmes financiers. De plus, les changements de rythmes scolaires risquent d’impacter la fréquentation des ALSH ».

Échanges animés

Le vote des subventions a vu quelques échanges animés, notamment de la part de Maïté Salles, déléguée de Laruscade, et de Christian Coustal, de Saint-Christoly. Ceux-ci s’étonnaient que des subventions aux différentes écoles de musique soient proposées alors que leur groupe de travail sur ce thème ne « s’est réuni qu’une fois. À quoi ça va servir après le vote des subventions ? »

Pour Bernard Péraldi, « c’est un mauvais procès, le groupe va se réunir le 22 avril. On n’abandonne pas le travail. » « De plus, a ajouté Manuel Ruffino, vice-président en charge de l’office de tourisme, ce groupe de travail, c’est pour du long terme, ça ne peut pas se faire comme ça ! »

La CdC a voté les taux de différentes taxes. Celui du taux de cotisations foncières des entreprises restera identique à l’an dernier (25,4 %), de même que ceux de la taxe d’habitation (7,86 %), foncier bâti (0 %) et le foncier non bâti (2,21 %).

Pour la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères), il est fixé à 18,45 % au lieu de 18,90 % pour 2012. Un changement voté à l’unanimité, sauf une abstention, celle de Pierre Roques, le maire de Saint-Yzan.

Un ouvrage pour s’évader

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Alain Besse et Monique Berthaud (1er et 2e à partir de la droite) en compagnie de Mireille Calmel et d’autres lecteurs.

Alain Besse et Monique Berthaud (1er et 2e à partir de la droite) en compagnie de Mireille Calmel et d’autres lecteurs. (Photo m. m.)

Monique Berthaud et Alain Besse ont fait partie des nombreux lecteurs de Mireille Calmel qui se sont déplacés dimanche 30 mars à la Maison de la presse de Saint-Christoly pour se faire dédicacer le dernier roman de leur auteur favori, intitulé « Richard Cœur de Lion, l’ombre de Saladin » (XO éditions 19,90 €, 413 pages).

Monique est une passionnée de l’œuvre de la romancière qu’elle connaît personnellement. « Je crois que nos fils sont allés à l’école ensemble. » Monique apprécie les romans de Mireille Calmel, pour plusieurs raisons. « J’aime l’histoire, sa façon d’écrire en utilisant des mots de l’époque. »

De plus, la trame des romans est également tissée de magie, ce qui plaît aussi à Monique. « Je suis à moitié Bretonne, alors la forêt de Brocéliande cela m’intéresse beaucoup. »

Monique, qui est également actrice amateur avec la troupe des Harlequins (« bientôt en spectacle à Étauliers », précise-t-elle), cherche dans les romans « de l’évasion ». « Quand j’étais petite, je n’avais pas la télévision, mon évasion c’était la lecture, maintenant je continue. » Particulièrement avec les romans de Mireille Calmel.

« Je les ai tous ! Sylvain (le propriétaire de la Maison de la presse de Saint-Christoly) me prévient quand il en sort un », pour lui permettre de continuer à s’évader.

Du vin pour finir

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Les spectateurs n’ont rien raté de la dernière représentation.

Les spectateurs n’ont rien raté de la dernière représentation. (M. M.)

« Ça fait chaud au cœur de vous voir ! Je vous remercie d’être fidèles à notre salle. Cela fait quatorze ans que cette aventure a commencé. »

C’est par une déclaration d’amour de Patrice Raimbaud, président de Culture Vox et présentateur attitré des soirées de l’association, qu’a été accueilli le public samedi 6 avril dans la salle Vox.

Ce soir-là, « Le Deuxième coup de feu » était la dernière pièce de la saison jouée par le Théâtre des Salinières, mais pas le dernier spectacle du Vox. Car, « et je compte sur vous », a bien dit Patrice Raimbaud le M. Loyal du Vox, la salle abritera le 4 mai « un spectacle jamais produit, un One Wine Show ! »

L’idée de programmer ce spectacle lui est venue lorsqu’assistant à un vernissage dans une galerie d’art à Blaye, il a « tendu l’oreille de plus en plus » devant le spectacle proposé ce soir-là.

Il s’agissait d’Ulrich Memleb, qui « se met dans la peau du vin. Il raconte le vin et vous êtes passionnés par sa voix. Ce spectacle est magique. »

Patrice Raimbaud a tracé les grands traits de la saison prochaine avec sept pièces des Salinières, un début de saison avec la troupe de théâtre Osmose le 15 septembre et une clôture avec un spectacle sur les années 80 avec 25 chanteurs et choristes.

Le 4 mai, à 21 heures « One Wine Show, et si les Blaye Côtes de Bordeaux m’étaient contées », spectacle de 1 h 10 suivi d’une dégustation. Tarif adulte 8 euros.

Les jeunes contre les clichés

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Certains élèves sont montés sur les planches.

Certains élèves sont montés sur les planches. (Photo m. m.)

Une cinquantaine de jeunes filles sur scène pour parler des différences et des relations filles-garçons, deux thèmes qui se rejoignent et qu’elles ont choisis. C’était le programme du spectacle offert par les secondes Sapat (Service aux personnes et aux territoires) de la Maison familiale et rurale (MFR) de Blaye.

Cette soirée, comme l’explique Christian Coustal, leur professeur, entre « dans le cadre du cours d’éducation socioculturelle pour lequel on nous demande d’initier les jeunes à une activité artistique ou culturelle. Cette année, j’ai choisi le théâtre. »

Alors, ses élèves, répartis en deux groupes, ont planché sur un des deux thèmes énoncés. « Martine Macre, poursuit-il, de la compagnie Chamanima, les a fait travailler depuis le début de l’année scolaire sur des exercices de voix, d’attitudes. Les rôles dans le spectacle ont été répartis. Certains élèves sont montés sur les planches, d’autres se sont occupés des aspects techniques, des photos, etc. »

Ainsi, Samsara Ancéze, Glwadys Rey et Pauline Dautarribe s’occupaient des relations presse. Et si, comme elles l’avouent ingénument, « au début, ça ne nous inspirait pas trop », elles se sont prises au jeu et ont remarqué que l’exercice avait eu des conséquences positives puisque « certains nous ont dit que ça leur a apporté de la maturité ».

Martine Macre, qui les a accompagnées tout au long des 10 séances, partage le même constat sur l’évolution des jeunes avec cette expérience. « Au début, ça a été brutal, mais ça a été génial avec ces gamines. Je n’en retiens que de l’amour. Elles ont compris que cela allait transformer les relations entre elles. »

Les élèves ont rédigé les textes des saynètes jouées. Des histoires qui les concernent : une fille qui s’inscrit en formation de mécanique - les freins à disque et les résultats des 24 Heures du Mans n’ont plus de secrets pour elles - et qui a du mal à se faire accepter dans une classe de garçons. Et, pour l’autre histoire, celle d’une nouvelle élève qui est plus petite que les autres et qui subit les quolibets de ses condisciples.

Dans les deux cas, les jeunes se sont efforcés de faire la chasse aux clichés et ont clamé leur volonté d’installer « le respect pour une société en bonne santé ».

Un emprunt pour le centre de soins

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Irène Fiorazzo, première adjointe, aux côtés de Bernard Péraldi, maire de la commune.

Irène Fiorazzo, première adjointe, aux côtés de Bernard Péraldi, maire de la commune. (Photo M. M.)

Le vote du budget et des taxes a occupé l’essentiel du menu du Conseil municipal du 29 mars dernier. Dans un premier temps, les élus ont voté les nouveaux taux des taxes pour 2013. La taxe d’habitation passe de 11,27 % à 11,50 %. La taxe foncière bâti de 15,18 % à 15,48 % et la taxe foncière non bâti de 48,25 % à 49,22 %.

Le Conseil a procédé ensuite au vote du budget. Il se monte à 3 657 847,36 €. Dans celui-ci, le futur centre de soins se taille la part prépondérante avec un montant de 1 162 906 € avec 25 015 € de subventions du Département, 221 797 € de l’État, 610 000 € d’emprunts et 306 094 € d’autofinancement. Concernant les budgets annexes, celui du transport scolaire se monte à 19 483,95 € et l’assainissement collectif à 335 414,54 €.

Réforme scolaire en 2014

Après ces décisions budgétaires, le Conseil a délibéré sur divers sujets. Il a notamment voté la vente d’un terrain de 610 m2 (parcelle AB172) située face au cimetière aux établissements Beau pour la construction d’un funérarium pour un prix de 30 euros le mètre carré. La Communauté de communes, à travers la stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance, s’est penchée sur un fléau qui sévit sur le secteur, la violence conjugale. Le Conseil a souhaité s’impliquer dans la réflexion menée sur cette problématique et a nommé deux déléguées. Murielle Picq est déléguée titulaire et Diane Maury déléguée suppléante pour représenter la commune au sein du groupe de travail de la CdC.

Une réflexion est également menée à l’échelle intercommunale sur la pertinence de la création d’une police intercommunale. Pour ce dossier, les délégués de la commune sont James Gaury délégué titulaire, et Irène Fiorazzo, déléguée suppléante. Ultime point à l’ordre du jour, le Conseil a décidé de passer à la réforme des rythmes scolaires à partir de 2014.


Un passage de témoin réussi entre générations

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James Gaury n’a pas hésité à céder son entreprise à un jeune mécanicien de 26 ans, qui réalise ainsi son rêve.

James Gaury et Adrien Villerouge.

James Gaury et Adrien Villerouge. (Photo M. M.)

C’est l’histoire d’une transmission d’entreprise, banale, comme il devrait s’en produire plus régulièrement. Mais, celle-ci, entre James Gaury, créateur de son entreprise de réparation-vente d’engins de motoculture et de cycles, maintenant fringant retraité, et Adrien Villerouge, 26 ans et ultra-motivé mécanicien, va au-delà de la simple transaction financière.

James a créé son entreprise, dans un premier temps à son domicile de Saint-Christoly-de-Blaye, en 1980. Puis, le succès commençant à venir et son épouse ayant un terrain bien situé en bordure de route à l’entrée de Saint-Savin, il décide de faire bâtir son commerce là-bas. « On a rapidement agrandi le bâtiment. Il y avait de la demande en motoculture. » Pendant trente ans, il a mené son affaire et n’a gardé « que des bons souvenirs, même si le commerce était plus difficile ces dernières années ».

Un repreneur abandonne

Adrien, lui, a fait son apprentissage en mécanique de motoculture à Saint-Sulpice-et-Cameyrac. Il a lui aussi choisi cette voie par passion pour la mécanique. Il a accumulé les expériences professionnelles avant de tenter de reprendre une première fois une entreprise car le propriétaire avait « changé d’avis », explique-t-il.

James, lui, avait déjà cédé son entreprise à sa retraite en 2007, mais le succès n’avait pas été au rendez-vous et le précédent repreneur avait cessé son activité. Le local aurait pu rester inoccupé, mais James et Adrien se sont rencontrés.

Adrien avait toujours la volonté de s’installer car « on m’a dit, tu as ce qu’il faut entre les mains », et James souhaitait aider un jeune à s’installer. Adrien, qui était auto-entrepreneur, saute le pas. « Je réalise un rêve, M.Gaury m’a beaucoup aidé. »

Les banques frileuses

Et heureusement que le propriétaire l’a soutenu car les banques qu’il a sollicitées « ont refusé. Une amie m’a prêté une petite somme ».

Ultime point commun, Adrien est soutenu par sa compagne Clémentine. « Je m’occupe des papiers », mais l’aventure que représente cette reprise lui « fait peur », avoue la jeune femme. « Comme ma femme au début », conclut James Gaury en souriant.

Afoulki voit plus grand

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Le bureau d’Afoulki avec Christian Cursol, son président, au micro.

Le bureau d’Afoulki avec Christian Cursol, son président, au micro. (Photo m. m.)

Dix-huit écoles rénovées dans la région d’Essaouira, au Maroc, dont six désormais dotées de médiathèques entre 2008 à 2012. Le bilan de l’action de l’association franco-marocaine Afoulki qui œuvre pour la scolarisation des filles au Maroc parle de lui-même.

C’est donc une association aux objectifs, aux effectifs (près de 200 adhérents en plus de 2007 à 2012) et aux ambitions en hausse qui a tenu son assemblée générale dimanche dernier dans la salle des fêtes de Saugon, où siège l’association.

Des messages de soutien

Cette implication a été saluée par Ahmed El Ghannani, délégué ministériel de l’Education nationale marocaine (équivalent de l’inspecteur d’académie) dont le message vidéo de félicitations a été diffusé par Christian Cursol, président d’Afoulki, pendant son bilan moral. Autre sommité marocaine, Aïcha Belarbi, ex-ministre de la Coopération et ex-ambassadrice de ce pays auprès de l’Union européenne, avait également enregistré un message de soutien.

2013 devrait être dans la même veine avec d’importants projets amenés à se concrétiser. Tout d’abord le Centre rural, une structure pouvant accueillir 270 personnes, doit sortir de terre. Les travaux vont débuter dans le premier semestre de 2013. Le centre est « destiné aux jeunes femmes en difficulté de la région, a expliqué Christian Cursol, c’est-à-dire aux femmes, veuves, divorcées, répudiées, seules avec enfants, qui rencontrent d’énormes difficultés matérielles ou culturelles ». Dans ce centre, dont le coût de 200 000 € « est quasiment bouclé », elles pourront subvenir à leurs besoins par le biais de travaux artisanaux.

Surtout, en 2013, Afoulki lance son Fonds Afoulki d’éducation. Ce fonds, présenté lors de l’assemblée par Abdelhak Chahbar, membre d’Afoulki, a pour vocation d’aider des jeunes filles à poursuivre, voire même dans certains cas entamer, une scolarisation. L’objectif, « le rêve » annoncé par Abdelhak Chabar est, lui aussi, ambitieux, à savoir « soutenir 150 filles en quinze ans ».

Le fonds sera abondé par des donateurs institutionnels, privés, et par des mécènes. « Il faut constituer une somme importante dès le début afin d’assurer sa durabilité », a martelé l’orateur. 120 € sont nécessaires pour assurer une scolarité annuelle dans un collège.

Un premier mécène a été trouvé, il s’agit de Jean-Pierre Compech, directeur général de la société de négoce de matériaux Accueil négoce. D’autres, comme la fondation Air France, seraient intéressés par le projet.

Le vin sera sur scène et dans les verres samedi

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Un Allemand, formé au théâtre et installé en Gironde, viendra raconter les vins du Blayais, à la salle Vox, avant de les faire déguster au public.

Ulrich Memleb est guide au château Prieuré-Lichine de Cantenac, dans le Médoc.

Ulrich Memleb est guide au château Prieuré-Lichine de Cantenac, dans le Médoc. (Photo DR)

Finalement, le vin c’est un peu comme la musique, la danse ou les autres arts, c’est un langage universel que tout le monde peut comprendre. Il n’y a donc rien de surprenant à ce qu’un homme né en Allemagne puisse se transformer en héraut du vin de Blaye et en explique toute l’histoire et la magie, comme le fera Ulrich Memleb dans son spectacle « One Wine Show », le samedi 4 mai, à 21 heures, à la salle Vox.

Outre l’œnologie, Ulrich a de sérieuses références dans le monde du théâtre.« J’ai intégré diverses formations amateurs, dont La Compagnie du chahut, pour jouer pendant deux années dans une comédie musicale qui s’appelait “Godspell”. » Ulrich a également fait du théâtre de rue, contemporain ou du théâtre d’ombre.

Tous les métiers du vin

En 1998, il quitte Paris pour l’Allemagne avant de se fixer en Gironde, dans le Médoc, région dont est originaire sa mère, issue elle-même d’une famille liée à la viticulture. Comme pour le théâtre où il s’est frotté à toutes les disciplines, il s’essaye à tous les corps de métier dans le domaine du vin. « J’ai travaillé au château Beaumont dans le Médoc, d’abord pour les vendanges, puis comme ouvrier de chai, puis comme apprenti vigneron. »

Mais une rencontre va changer sa vie. « J’ai intégré l’équipe de guide du château Pichon Longueville Comtesse de Lalande et j’y ai rencontré mon deuxième mentor, May-Éliane de Lencquesaing. Pendant deux ans, j’ai travaillé et parcouru le vin auprès d’elle. C’est là que l’idée m’est venue de monter un ‘‘One Wine Show’’. Enfin, en 2005, je suis entré au château Prieuré-Lichine, où je travaille actuellement toujours en tant que guide. »

Une soirée à l’esprit cabaret

Ulrich est passionné par tous les aspects du vin. « Le produit, sa viticulture, sa vinification, sa dégustation… Surtout la splendeur que peut lui donner la nature et que l’homme peut humblement essayer de développer ou du moins ne pas briser. »

Et c’est cette passion qu’il veut insuffler au public à travers une soirée à l’esprit cabaret. Un spectacle qui est dans la continuité de son travail actuel. « Les visiteurs que je guidais me demandaient souvent si j’avais écrit quelque chose rappelant ce qu’ils avaient appris au cours de ma visite. Parler des vins de Blaye m’intéresse car c’est une appellation en plein essor. Je vais conter le vin de terroir de Blaye ou plutôt le vin va se raconter. »

Et, ce qui compte pour lui, c’est qu’à l’issue de la soirée les spectateurs retiennent « le plaisir d’un vin bien servi, exprimé et travaillé par son vigneron et la connaissance qui leur permettra de mieux comprendre ce qu’ils goûteront et de juger par eux-mêmes de la qualité du produit ».

« One Wine Show », samedi 4 mai, à 21 heures. Tarif adulte 8 € ; le spectacle sera suivi d’une dégustation de vin. Réservations au secrétariat de mairie aux heures habituelles d’ouverture (05 57 42 50 40), ou par téléphone au 06 65 36 89 49.

Les enfants sont partis à la chasse aux œufs

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Les déguisements étaient de sortie mardi dernier pour la recherche des œufs en chocolat.

Les déguisements étaient de sortie mardi dernier pour la recherche des œufs en chocolat. (Photo M. M.)

Les abeilles et les coccinelles aiment-elles les œufs ? Dans le monde animal, c’est peu probable ; dans celui, presque enchanté, du Relais des assistantes maternelles (RAM) de la CdC de Saint-Savin, c’est certain.

La meilleure preuve en est que mardi 23 avril, une nuée (95 enfants, 33 assistantes maternelles et 22 parents) de petites abeilles, coccinelles, fées, et autres petits animaux tout aussi mignons que difficilement identifiables a, quasiment, déferlé sur le site du lac du Moulin-blanc pour la chasse aux œufs… en chocolat.

Habituellement, le RAM organise un carnaval dans une salle, comme à Générac, en 2012, où sont conviés les nounous, les parents et dont les enfants sont, bien entendu, les rois de la fête.

Cette année, changement de programme et direction le lac. Pour Céline, maman d’une petite coccinelle prénommée Alice, l’initiative est heureuse. « Alice est chez sa nounou Roselyne à Saint-Yzan depuis trois ans. C’est super que les enfants puissent participer à de telles activités. Alice fait beaucoup d’activités motrices, elle est à l’aise dans son corps, ça se voit quand elle fait du trampoline sur le canapé du salon. Quand Alice rentre des activités du RAM, le soir elle nous raconte sa journée. »

Pour la jeune maman, ces séances sont essentielles pour la future rentrée scolaire de sa fille. « Cela propose autre chose, donne un avant-goût de l’école. On découvre son enfant sous un autre jour quand elle est avec les autres. »

La fin de l’année s’annonce chargée pour le RAM avec le 1er juin, la journée de la petite enfance à Donnezac ; le 14, une balade contée à Terres d’oiseaux et le 25 une exposition des créations d’arts plastiques réalisées durant l’année dans les locaux du RAM à Cézac.

Musique et vin reviennent au Vox

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Le Brass band, au Vox, dimanche 12 mai.

Le Brass band, au Vox, dimanche 12 mai. (Photo DR)

Décidément, spectacle et vin font bon ménage à la salle Vox. Après le « One wine show » du samedi 4 mai, c’est un autre spectacle qui se conclura lui aussi par une dégustation.

Partition œnologique

Celui du concert de Brass band côtes et cuivres le dimanche 12 mai à la salle Vox à 15 h 30. En lever de rideau, l’ensemble des trombones, tubas de l’école de musique fera écouter sa virtuosité avant de laisser place au Brass band en seconde partie. Puis, à l’issue, différents châteaux de Blaye et Bourg feront découvrir leur partition œnologique.

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