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Le film des petits cinéastes est en boîte

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Les enfants étaient dirigés par Pierre Lebret, de l’association D’Asques et d’ailleurs, pour réaliser leur court-métrage.

Les enfants étaient dirigés par Pierre Lebret, de l’association D’Asques et d’ailleurs, pour réaliser leur court-métrage. (Photos M. M.)

Mercredi, les enfants de l’Accueil de loisirs sans hébergement (ALSH) de Saint-Christoly ont mis la dernière main à leur travail concernant leur film en stop motion (lire « Sud Ouest » du 4 octobre). Sous la direction de Pierre Lebret, de l’association D’Asques et d’ailleurs (Dada), ils ont tout d’abord enregistré les textes du film dans un studio, un peu particulier il faut dire, puisqu’il s’agissait de la salle de bain du centre de loisirs.

Puis, les enfants se sont attaqués à la réalisation du générique, dans lequel ils apparaîtront tous. Pierre Lebret s’est déclaré très satisfait de ses apprentis cinéastes : « Le travail avec les enfants est excellent, parfois c’est assez difficile, mais ici ils sont plutôt mignons. »

Au festival Tiss Ta Toile

Le film, qui devrait durer 3 minutes environ, sera présenté lors du festival Tiss Ta Toile, initié par le Pays de Haute Gironde les 24 et 25 octobre prochains. Lors de cet événement, les enfants pourront également participer à des ateliers cinéma et assister à des projections de films.

Quant aux vacances scolaires au centre de loisirs, elles se dérouleront selon un tout autre programme. Mois de novembre oblige, la fête d’Halloween sera le thème des activités. Pas question de visionner des films d’horreur ou de simplement manger des bonbons.

Les découvertes proposées aux enfants iront bien plus loin. Il s’agit de les initier aux légendes, celtes ou autres, qui prévalent pour cette fête et cette période de l’année, et qui, pour certaines, remontent à des temps immémoriaux. Un spectacle préparé en commun avec les enfants des centres de loisirs de Marcenais et de Saint-Yzan viendra parachever ces jours passés dans l’ambiance d’Halloween le 31 octobre à 18 h 45.


Poulet rôti au menu sur la place

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Jean-Philippe Meunier a opéré un virage professionnel.

Jean-Philippe Meunier a opéré un virage professionnel. (Photo M. M.)

Depuis début octobre, chaque mercredi, de 16 heures à 19 h 30, l’odeur du poulet rôti embaume la place de Saint-Christoly-de-Blaye.

À côté de l’église du village, Jean-Philippe Meunier a installé sa rôtisserie. Pour cet habitant de Saint-Christoly, il s’agit d’une reconversion professionnelle.

« J’ai trouvé cet ensemble, une rôtisserie fonctionnant au gaz, à acheter et je me suis dit pourquoi pas. » Il se fournit en poulets « fermiers », précise-t-il, chez un éleveur d’Étauliers et va proposer ses volailles (de 10 à 14,50 € pièce) à différents endroits de Haute Gironde, quasiment tous les jours de la semaine. « Le mardi, je suis à Libourne ; le mercredi, le matin à Blaye et l’après-midi à Saint-Christoly ; le jeudi et le samedi à Saint-André ; le vendredi à Aubie-et-Espessas et le dimanche à Berson. » Outre ses poulets, Jean-Philippe Meunier propose des pommes de terre frites maison et, sur commande, des canards, canettes, pintades et cailles.

Renseignements : Jean-Philippe Meunier 06 66 47 93 48.

Le parcours santé inauguré

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Jean-Pierre Domens, maire de la commune, a inauguré le parcours de santé.

Jean-Pierre Domens, maire de la commune, a inauguré le parcours de santé. (Photo Martial Maury)

Nicolas, 7 ans, judoka accompli, trouve que « c’est une bonne idée de faire ce parcours santé ». D’ailleurs, il a commencé à le tester. « J’ai fait le slalom. »

Et, depuis ce samedi 19 octobre, les habitants de Saint-Vivien en particulier, et ceux de Haute Gironde en général, pourront en profiter car Jean-Pierre Domens, maire de la commune, l’a officiellement inauguré. Dans son discours, il a retracé la genèse de sa création. « La décision a été prise après la réponse négative du Conseil d’exploitation de l’office de tourisme de la CdC qui n’a pas retenu ce projet comme étant d’intérêt communautaire. Le Conseil municipal a alors choisi en décembre 2011 de le réaliser par ses propres moyens. »

L’ensemble, réparti en agrès avec des difficultés progressives, mesure 800 mètres de long et serpente le long du ruisseau le Barbefer.

Le site, dont l’équipement a coûté 11 542 euros à la commune, recevra bientôt des tables de pique-nique, poubelles et un parking pour les cycles.

Le technicien sera sur la scène du Vox.

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« Le Technicien », une pièce d’Eric Assous, à découvrir sur la scène du Vox.

« Le Technicien », une pièce d’Eric Assous, à découvrir sur la scène du Vox. (Photo THéâTRE DES Salinières)

Après le triomphe du « Gai mariage » le 12 octobre dernier, avec une salle comble, c’est une autre pièce de boulevard à succès qui est programmée à la salle Vox le 9 novembre prochain.

Le théâtre des Salinières proposera « Le Technicien ». Une pièce d’Eric Assous, réalisateur et scénariste auquel on doit notamment les scénarios de films comme « Les Randonneurs » ou « Une hirondelle ne fait pas le printemps ». « Le Technicien » a été créé à Paris avec Roland Giraud et sa femme Maaike Jansen. L’intrigue est la suivante. Il y a 20 ans, Séverine s’est fait plaquer par Jean-Pierre son mari, un homme d’affaires ambitieux sans foi ni loi. Abandonnée et sans ressource, Séverine a vaillamment retroussé ses manches et monté une maison d’édition qui aujourd’hui lui assure une vie confortable.

Réservations

Un beau matin, Jean-Pierre réapparaît. Ce n’est plus l’homme arrogant et cynique qu’elle a connu, mais un homme ruiné, quasi SDF, qui est venu lui demander pardon… et un emploi. Elle décide de lui redonner une chance. Jean-Pierre sera technicien de surface. Il va donc accepter toutes les humiliations de Séverine qui va le traiter comme le dernier des domestiques. Mais celui-ci, s’il n’a plus un rond, ne manque pas de ressources…

Réservations aujourd’hui samedi 2 novembre au Vox, de 10 heures à 12 heures. Puis, la semaine suivante au secrétariat de mairie aux heures d’ouvertures au 05 57 42 50 40. Par téléphone au 06 65 36 89 49.

Par Internet www.saint-christoly.fr ou www.theatre-des-salinieres.com. Toute réservation sera confirmée seulement à la réception du chèque

Halloween fêté ensemble

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Le capitaine Crochet et les enfants.

Le capitaine Crochet et les enfants. (Photo Octavien Maury)

Des enfants qui dansent sur une chanson qui s’impose en cette journée d’Halloween, « Thriller » de Michaël Jackson. D’autres qui mettent en scène les légendes traditionnelles de cette fête. Tel était le programme du spectacle présenté, jeudi dernier, par les accueils de loisirs sans hébergement (ALSH) de la Communauté de communes du canton de Saint-Savin, de Saint-Christoly, Saint-Yzan et Marcenais.

« Les centres ont travaillé sur le thème des farfadets, des lutins, des contes et légendes du monde, explique Morgane Doche, directrice du centre de Marcenais. Nous avons réalisé des intercentres, c’est-à-dire que les enfants des différents centres ont travaillé ensemble. »

Peter Pan et tête de courge

Après Michaël Jackson, ce fut au tour de Peter Pan, la légende de Jack la lanterne et sa tête creusée dans une courge... Tous les classiques ont été revisités par les enfants et les animateurs des centres pour le plus grand bonheur des nombreux parents présents.

Un salon pour découvrir les créateurs français

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Une chapelière avec 200 couvre-chefs sera présente à ce premier salon. Entre autres.

Une chapelière avec 200 couvre-chefs sera présente à ce premier salon. Entre autres. (archives « SO »)

En mars dernier, Roseline Sureau a participé, à Teuillac, au Salon des copines, une manifestation réunissant des artisans d’art essentiellement dans le domaine de la mode. « C’était très sympa, raconte Roseline, alerte et jeune retraitée du Gaz de Bordeaux qui habite à Générac depuis vingt ans. Mais, comme cela se déroulait dans une petite salle et qu’il y avait beaucoup d’exposants, ils n’étaient pas mis en valeur, c’était dommage. »

C’est là qu’une idée a germé dans son esprit : « On peut en faire autant en mettant davantage les exposants en valeur. » Pour se faire, Roseline Sureau dispose d’un atout d’une taille conséquente : la salle des fêtes de la commune. « Avec le comité des fêtes, dont je suis la secrétaire, nous avons réservé la salle des fêtes de Générac pour notre bourse aux jouets et vêtements d’hiver. Elle se tiendra du 28 novembre au 1er décembre. Mais, le dimanche, nous avons traditionnellement moins de monde, alors j’ai relancé l’idée du salon auprès du comité. »

Cosmétiques et poissons

Avec ce salon intitulé 1er Salon du savoir-faire et de la créativité, Roseline souhaite créer un événement « ouvert gratuitement à tous les créateurs. Petites entreprises ou représentants d’entreprises françaises ou implantées en France, auto-entrepreneurs confirmés ou débutants, de tous les domaines... Tous ceux qui souhaitent se faire connaître, développer leur carnet d’adresses, présenter leurs produits et leurs métiers, leurs savoir-faire et leur créativité sont les bienvenus. Pour, pourquoi pas, réaliser quelques ventes ou commandes. »

Pour que ce salon se concrétise, Roseline a lancé beaucoup d’invitations. Quelques-unes commencent à revenir dûment complétées malgré l’encombrement de dates. « Nous aurons le plaisir de recevoir des artisans d’art, une prothésiste ongulaire, une personne qui propose des produits cosmétiques biologiques, une chapelière qui doit venir avec près de 200 chapeaux, ou encore une conserverie de poissons artisanale et bien d’autres. »

La liste est loin d’être exhaustive et Roseline Sureau est ouverte à toute proposition, sous, quand même, certaines conditions : « J’accepte tout le monde mais il faut que les produits soient fabriqués en France, par de petites entreprises ou auto-entrepreneurs qui ont besoin de se faire connaître. »

Les aider à se lancer

Roseline Sureau espère que ce salon sera couronné de succès afin de pouvoir renouveler l’opération, certainement à une autre période que celle des fêtes de fin d’année. La date à choisir est le seul petit bémol à l’organisation du salon. « Nous sommes en pleine période des marchés de Noël. Mais on verra bien, on essaie, tant que cela peut aider les petites entreprises à se lancer. »

Un élan spontané de solidarité pour un bébé

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Les donateurs, Hyazinth, Ainhoa, Annick Pomares et Sandrine Garcia sont parmi les premières personnes à avoir décidé de venir en aide à la jeune future maman.

Les donateurs, Hyazinth, Ainhoa, Annick Pomares et Sandrine Garcia sont parmi les premières personnes à avoir décidé de venir en aide à la jeune future maman. (Photo Martial Maury)

Hyazinth, 4 ans, fortement motivé par ses sœurs Ainhoa et Kassandre, 10 ans toutes les deux, n’a pas hésité longtemps. Il a fait courageusement don au petit bébé, de son doudou, un chien bleu qu’il a logiquement dénommé « Kangourou le chien ». « Il était dans un carton et comme on ne s’en servait pas… », explique-t-il. Hormis le nom du doudou, rien de bien original dans cette information. Si ce n’est que Hyazinth n’a pas encore vu le bébé, pas encore né, et ne connaît absolument pas la mère enceinte.

Hyazinth, avec ses sœurs et sa mère Sandrine Garcia, a répondu à l’appel lancé sur les réseaux sociaux d’Internet par Annick Pomares, une habitante de Saint-Girons-d’Aiguevives. Celle-ci s’est émue lorsqu’elle a appris que Sabrina (1), une camarade d’école de sa fille est tombée enceinte à 17 ans, et ne s’en est aperçue qu’au bout du cinquième mois.

« Je connaissais de vue cette jeune fille, raconte Annick Po mares. J’ai dit à ma fille Manon qu’il fallait l’aider. Il faut s’entraider sur terre. » Elle a rassemblé les affaires qu’elle pouvait offrir et a lancé un appel via Internet. Sandrine Garcia a aussitôt réagi.

« J’ai des affaires qui dorment dans mon grenier, de mes jumelles et de Hyazinth. Quand j’ai vu le message, je me suis dit que je ne pouvais pas rester sans rien faire. » Sabrina n’est pas seule, le papa de l’enfant est avec elle, elle est entourée de sa famille qui, comme le rapporte Annick, « sera là pour l’aider ». Sa belle-famille doit acheter la poussette, mais le jeune couple connaît des difficultés matérielles.

« Elle ne travaille plus et doit accoucher fin janvier. Au début, Sabrina ne comprenait pas pourquoi on voulait l’aider. Quand elle a su qu’on voulait l’aider, Sabrina a dit : “des gens comme vous, ça n’existe pas”, et puis elle a accepté ». Elle a été touchée par cet élan de générosité. « Je vous remercie énormément, merci beaucoup, vraiment, oui je prends tout. Merci encore énormément. »

Ce n’est qu’un début

Annick a fouillé ses placards et fait appel à la générosité des habitants pour récupérer divers vêtements et ustensiles pour nouveau-nés. Grâce à Sandrine, elle a pu mettre de côté pour Sabrina un siège auto, un rehausseur, des bavoirs, sorties de bain, des chaussettes, chaussons de laine, des jeux.

La chaîne de solidarité ne fait que s’enclencher, Sandrine en a « parlé à d’autres mamans à la sortie de l’école » qui doivent agir de même et quant à Annick, elle est bien décidée, une fois que le bébé sera né à « aller à la maternité » et à continuer son rôle d’ange gardien.

(1) Il s’agit d’un pseudonyme.

Murielle Picq est candidate

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L’actuelle 3e adjointe en charge des affaires sociales dévoilera son programme en début d’année prochaine.

L’actuelle 3e adjointe en charge des affaires sociales dévoilera son programme en début d’année prochaine. (photo M. M.)

« Il y a déjà des choses de mises en place. Je suis au cœur du fonctionnement de la mairie. Si je suis candidate, c’est pour procéder différemment ». Murielle Picq, 45 ans, annonce sa présentation aux prochaines élections municipales. C’est le second mandat consécutif pour l’actuelle 3e adjointe au maire en charge des affaires sociales, de l’école (en collaboration avec la première adjointe, Irène Fiorazzo), à la culture, à la vie associative, aux sports, à la communication et à Internet.

« Pour beaucoup, ma candidature n’est pas une surprise, explique l’élue qui est également déléguée au Centre communal d’action sociale. Et c’est sûrement pour cette raison que mon comité de soutien s’est formé aussi rapidement. »

Fédérer les associations

« J’ai œuvré au maintien du centre de loisirs et je me suis investie dans l’association qui gère la bibliothèque », indique-t-elle. Pour l’avenir, elle revendique « une vision sur le long terme de la commune, surtout par rapport à l’urbanisme. J’ai la volonté de la faire évoluer afin qu’elle soit plus attractive. »

Murielle Picq dévoilera son programme en début d’année et entend travailler de manière collégiale avec une équipe qu’elle présentera ultérieurement. Murielle Picq estime que « la Communautés de communes est incontournable pour mener des projets que l’on ne pourrait faire seul, mais qu’il faut conserver un souci de proximité. La CdC a permis des avancées sociales, comme la création du Centre intercommunal d’action sociale », pour laquelle elle estime « être pour quelque chose ».

Au niveau communal, elle veut fédérer les associations locales afin qu’elles « se soutiennent entre elles pour créer une dynamique, à l’image des actions pour le millénaire de l’église ou l’inauguration du lavoir ».

Délicate réforme

Murielle Picq veut également pérenniser des actions comme le Conseil municipal enfants : « C’est une chance de sensibiliser les enfants à la démocratie ». De même pour la cérémonie citoyenne de remise de la carte d’électeur ou de dictionnaires au 11 Novembre. « C’est à développer, comme l’accueil des nouveaux habitants, pour mettre en avant cette richesse de la commune »

Sur des dossiers nationaux, « elle appliquera la loi pour le mariage pour tous. On peut être contre avant, mais quand c’est voté, c’est voté… » Quant à la réforme des rythmes scolaires, elle estime « que c’est difficile à mettre en place. Il faut beaucoup de temps et au final, quel est le bénéfice pour les enfants ? »


Un nouvel espace de documentaires

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Un fond riche de plus de 600 ouvrages .

Un fond riche de plus de 600 ouvrages . (photo m. m.)

Samedi 16 novembre, la bibliothèque La Source de Saint-Christoly-de-Blaye présentait son nouvel espace documentaires adultes à ses adhérents. Le fond riche de plus de 600 ouvrages a été constitué par l’aide apportée par la bibliothèque départementale de prêts, de dons de particuliers, comme Félix Veuille, bibliophile de Générac et du fonds propre de la bibliothèque. Il couvre de la manière la plus exhaustive possible, histoire, géographie, sciences, régionalisme, arts et arts créatifs, spécialité de la bibliothèque.

Ce nouvel espace vient s’ajouter à trois autres consacrés aux enfants avec des albums, romans enfants, bandes dessinées. Aux adolescents grands lecteurs de mangas, romans jeunes et classiques. Il complète l’espace livres pour les adultes riche déjà des romans, romans policiers, biographies et bandes dessinées.

La bibliothèque qui a un fonds de plus de 3 000 ouvrages et gérée par l’association La Source et propose, outre le prêt des livres, de nombreuses activités ou expositions.

Martial Maury

La bibliothèque est ouverte trois jours par semaine. Le mercredi de 10 heures 12 h 30 et 16 à 18 heures. Le vendredi de 10 à 12 heures et de 14 heures et 17 h 30. Une tranche horaire de 10 à 15 heures est réservé aux scolaires pour les accueils de classe. Puis, le samedi de 10 heures 12 h 30. Tarifs : 10 euros pour une adhésion individuelle ; 15 euros pour une adhésion familiale.

Le Château Nodot accueille un auteur dans ses salons

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Jessica Aubert (en rouge) est une professionnelle des animations historiques et culturelles.

Jessica Aubert (en rouge) est une professionnelle des animations historiques et culturelles. (archives Martial Maury)

« J’ai trouvé cela original, convivial et comme l’auteur se relie à la thématique du vin, cela m’intéressait ». Jessica Aubert, du Château Nodot n’en n’est pas à sa première animation dans le domaine de la culture et du vin. La propriété développe des actions dans l’œnotourisme comme les vendanges médiévales.

Aussi, la proposition d’accueillir un auteur, chez elle autour du feu de cheminée et de bouteilles à déguster avec l’animation « Un auteur dans mon château » dans le cadre du salon Livres en citadelle ne pouvait que la séduire. Le vendredi 6 décembre à 19 h 30, François Lissarague, auteur et chercheur à l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales) présentera son livre « La Cité de satyres ». Le concept de la rencontre est simple, comme l’explique la chargée de communication du Syndicat viticole des Côtes de Blaye associée à l’opération.

Un cadre inhabituel

« Nous sommes partenaires de Livres en citadelle depuis le début. L’an dernier, Préface qui organise le salon avait créé ‘‘ Un auteur dans mon salon’’ où un couple recevait chez eux un auteur. Nous avons décidé de l’adapter en proposant à nos adhérents de recevoir un auteur dans leur château. Nous pensons que la culture de la vigne est un univers qui se prête à ce genre d’échanges. »

Une opinion que partage Agnès Belbezet, éditrice à l’EHESS. « C’est une grande première pour nous. L’idée de présenter un auteur dans un cadre inhabituel, c’est à la fois inattendu et évident par rapport au livre ». « Quoi de plus évident que de parler de Dionysos, dieu du vin, dans une région viticole », assure François Lissarague invité du soir. Directeur d’études à l’EHESS, spécialiste de l’anthropologie des images grecques, il a publié plusieurs ouvrages sur ces questions. Si, il s’avoue « un peu inquiet » de cette première, il est aussi « impatient de dialoguer avec des gens dont le métier est le vin. Je ne suis pas un expert, mais j’aime beaucoup le vin. Comme historien, je travaille sur des vases qui servent à boire du vin, ils racontent une histoire, c’est une bonne entrée ».

M. M.

« Un auteur dans mon château » vendredi 6 décembre à 19 h 30, Château Nodot à Saint-Christoly de Blaye. Entrée libre et gratuite. Réservation des places au 06 74 67 77 46. Livres en citadelle, 7 et 8 décembre, citadelle de Blaye.

Chansons paillardes pour voix délicates

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La chorale Galant’in se produira dans le village en mars 2014, pour une soirée cabaret.

La chorale des Galant’in.

La chorale des Galant’in. (Photo Un incroyable talent M6)

Elles avaient surpris et émoustillé la France lors de leur passage à la télévision lors de l’émission « Un incroyable talent » sur M6 et elles feront certainement de même lors de leur venue dans la commune de Saugon le 29 mars prochain pour une soirée cabaret.

Elles, ce sont les dames de la chorale Galant’in. Une troupe d’une dizaine de chanteuses aux allures délicieusement BCBG qui chantent avec délicatesse et délectation des chansons paillardes. Christian Cursol, président du comité des fêtes de Saugon, s’explique sur ce choix, hardi, de programmation.

« Sud Ouest ». Un spectacle de chansons paillardes à Saugon, n’est-ce pas un peu osé ?

Christian Cursol. Si, c’est très osé et c’est pour cela que nous le faisons ! Ce n’est pas pour autant courageux, car c’est un art ancestral et très consommé, qui fut longtemps l’apanage des intellectuels. Ce n’est pas non plus par provocation, mais simplement parce que c’est un peu d’audace dans nos propositions festives ou culturelles qui nous fait constamment avancer dans l’assise de notre petit comité. Et puis, pourquoi la « paillarde » serait vulgaire et osée à Saugon et pas dans les cabarets parisiens ou des lieux plus intimistes ?

Enfin, tout cela est concocté, laminé et savamment découpé en tranches de rires par des femmes… tout en douceur, délicatesse et humour.

Quel est le programme de cette soirée cabaret ?

Tout sera consolidé mi-décembre. Un repas sera proposé aux inscrits et Les Galant’in se produiront quarante-cinq minutes, avant le fromage, pour se relancer dans les coquineries après le dessert. Si l’humeur est badine, on peut imaginer que, le champagne aidant, certains prennent le pari d’une composition de leur cru…

C’est un spectacle interdit aux mineurs ?

Tout au plus pouvons-nous le déconseiller aux « moins d’un certain âge »… le CSA ne fait pas mieux ! Il faut également savoir qu’ils ont souvent moins de 18 ans ces jeunes étudiants bizutés dans les petites ou grandes écoles, sans parler des salles de gardes des futurs internes des hôpitaux…

Le spectacle se déroulera la veille des élections municipales, c’est pour mettre les électeurs de bonne humeur avant d’aller voter ?

Un scrutin peut être l’expression d’une colère… alors, si ce spectacle est susceptible d’apaiser les tensions et les rancœurs, votez résolument « pour », et défoulez vos urnes, sachant qu’un éclat de rire vaut bien mieux qu’un éclat d’obus…

Martial Maury

Un café, de la philo, l’addition à partager

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Tatiana Bouteloup et Véronique Fillon lancent les premiers cafés philos de Haute Gironde. Une initiative ouverte à tous, néophyte ou passionné.

Tatiana Bouteloup et Véronique FIllon, invitent Vincent Bourcier et Alain Glykos à animer plusieurs rencontres dans les bibliothèques du pays.

Tatiana Bouteloup et Véronique FIllon, invitent Vincent Bourcier et Alain Glykos à animer plusieurs rencontres dans les bibliothèques du pays. (Photo Martial Maury)

«On fait déjà des accueils d’auteur dans nos bibliothèques, mais nous avions envie de faire quelque chose de différent. »

Et pour faire quelque chose de différent, Tatiana Bouteloup et Véronique Fillon innovent et proposent une animation qui ne s’est, à leur connaissance, jamais faite en Haute Gironde : l’organisation de cafés philos.

Le 29 novembre à Saint-Christoly, le 18 janvier à Laruscade pour les deux premières dates, le public est invité à venir échanger, discuter autour d’un thème philosophique.

Pas de panique, il n’est pas nécessaire d’être bardé de diplômes pour participer, assurent Véronique et Tatiana. D’ailleurs, l’idée de ces cafés est venue à Véronique Fillon, la bibliothécaire de Saint-Christoly, lors d’un de ses accueils de classe.

« J’avais travaillé sur le livre « Les Philofables » avec les scolaires. Un livre avec de petites fables qui suggèrent des réflexions. On ouvrait ainsi des discussions avec les CM1. »

Écrivain

Elle parle de son idée à sa collègue Tatiana Bouteloup, bibliothécaire de Laruscade. En mûrissant leur projet, les deux femmes conviennent qu’il vaut mieux faire appel à un professionnel de ce genre d’exercice pour animer les sessions.

Leur choix se porte sur Vincent Bourcier, animateur de café philo à Bordeaux pour Saint-Christoly, et sur Alain Glykos, écrivain et philosophe qui était déjà venu en dédicace à Laruscade, pour les cafés dans cette bibliothèque.

Pour le premier café philosophique, qui se déroulera le vendredi 29 novembre à 19 h 45 à Saint-Christoly, le thème abordé sera « L’éducation est-elle formation ou formatage ? »

Ce thème doit permettre à tout le monde de s’exprimer. Véronique Fillon en est convaincue, « tout le monde a l’expérience de sa propre vie ».

« Chacun a quelque chose à dire sur cela », renchérit Tatiana Bouteloup. En plus d’échanger des idées, ce café a d’autres avantages et vertus pour elles.

Échanger

« Dans une société où l’on est individualiste, de telles animations permettent de rencontrer d’autres personnes, d’échanger, de pouvoir s’exprimer », argumente Véronique.

« On peut donner son point de vue sur la question » car - les deux organisatrices insistent sur ce point - tout le monde est à même de participer. Il ne s’agit pas d’un examen ; il n’y a pas de niveau d’éducation ou de scolarité nécessaire.

Ce qui est important n’est pas tant de trouver une réponse, qui de toute façon n’existe pas, estiment-elles, que d’échanger, que « d’apporter sa petite pierre à l’édifice du savoir ».

Martial Maury

Le premier rendez-vous aura lieu le vendredi 29 novembre à 19 h 45, avec un café philosophique à la bibliothèque de Saint-Christoly sur le thème : « L’éducation est-elle formation ou formatage ? » Le philosophe Vincent Boursier sera l’animateur et le médiateur de la discussion. Participation : 2 euros. Contact : 05 57 42 74 49.

Un carton de nourriture abandonné dans les bois

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Des choses incongrues dans les bois... mais point de cèpes.

Des choses incongrues dans les bois... mais point de cèpes. (Photo M. M.)

Décidément, on trouve beaucoup de choses dans les bois. Après des os d’animaux, et des morceaux de voitures (lire nos éditions précédentes), encore une surprise. Un promeneur a découvert ce vendredi 22 novembre en bordure d’un chemin forestier de la nourriture dans un carton délibérément abandonné là : fruits (raisins, pommes, orange), tomates et même des flans, le tout parfaitement propre à la consommation. Cette année, on aura vraiment trouvé de tout dans les bois, sauf, finalement, beaucoup de cèpes…

Martial Maury

Un diagnostic de la vallée du Moron

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Le classement en zone Natura 2000 a notamment pour but de préserver les habitats naturels de la vallée.

Le classement en zone Natura 2000 a notamment pour but de préserver les habitats naturels de la vallée. (Photo archives k. l.)

La quatrième réunion de préparation du Document d’objectifs (DOCOB) Natura 2000 sur « La vallée et palus du Moron » s’est tenu jeudi matin à la salle des fêtes de Saint Vivien. Elle avait pour objet la présentation des diagnostics écologique et socio-économique élaborés par le cabinet Rivière et Environnement. La zone étudiée compte 13 communes, 110 kilomètres de cours d’eau, le tracé de la rivière Moron et ses affluents, et englobe 13 communes, de Saint-Savin-de-Blaye à Prignac-et-Marcamps.

La première partie de la réunion a été consacrée au diagnostic écologique. Celui-ci recense et hiérarchise les différents types d’habitats naturels d’intérêt communautaire que l’on trouve le long de la vallée. La notion d’intérêt communautaire désigne les habitats et espèces qui ont besoin d’une protection particulière. En résumé, il s’agit d’eaux stagnantes à végétation vivace (d’une priorité importante), de lacs naturels avec végétation (d’un intérêt modéré) et de prairies de hautes herbes en bordure de cours d’eau (d’une priorité majeure).

Des espèces menacées

Le diagnostic écologique revient aussi sur les espèces d’intérêt communautaire comme la loutre et le vison d’Europe, le damier de la succise, le fadet des laîches - des papillons - ou l’angélique des estuaires - une plante.

Parmi les forces du site, le maintien des pratiques agricoles traditionnelles et la forte implication des acteurs locaux tels les chasseurs, le Syndicat d’aménagement du Moron. La déprise agricole reste cependant à améliorer et l’on déplore des problèmes hydrauliques et des eaux polluées.

Le diagnostic socio-économique a fait ressortir un territoire essentiellement couvert de bois (53 %), de prairies (37 %) et où l’emprise humaine est assez réduite (5 %). Néanmoins, celle-ci a un impact qualifié de « neutre à négatif », comme les activités commerciales, de loisirs ou les axes routiers. Au contraire de la chasse ou de la pêche, dont l’impact est qualifié « de neutre à positif », notamment grâce aux travaux effectués par les associations de pêche et de chasse quant à l’entretien de la nature.

Un classement opportun ?

Le débat qui a suivi cette présentation, a fait ressortir des avis divergents. Pour Jacky Jonchère, vice-président de la Fédération de chasse de Gironde, il est nécessaire qu’il y ait au préalable une « gestion intelligente de l’eau ». Selon lui, le classement Natura 2000 « ne sert à rien pour les zones humides ». Pour Marie-Laure Lagarde, de la direction départementale des territoires et de la mer, cette démarche a au contraire tout son intérêt : « Il y a des équilibres subtils à trouver. Le point d’entrée est la gestion de l’eau ; il y a tellement d’acteurs avec des intérêts divers. »

Les prochaines échéances pour cette étude auront lieu en décembre et janvier avec les objectifs de conservation du site, puis de constitution de groupes de travail en janvier et février.

Martial Maury

Le public au rendez-vous

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La tombola a fait des heureux.

La tombola a fait des heureux. (Photo Martial Maury)

Dimanche 1er décembre, l’association Bien vivre à Saint-Girons organisait son traditionnel marché de Noël. De nombreux exposants, artisans d’art ou de bouche se sont pressés dans la salle des fêtes de la commune et le barnum installé à l’extérieur.

Pour Annick Pommarés, présidente de l’association, la journée a été une réussite, même si les ventes n’étaient pas forcément au rendez-vous. Mais la chaleur humaine a compensé…

« Les exposants nous ont dit qu’ils avaient été agréablement surpris de l’accueil et la bonne humeur que nous leur avons offert. Certains vont renouveler l’expérience pour Noël 2014, et d’autres sont déjà inscrits sur notre liste pour la Fête du Terroir et de l’Artisanat qui se déroulera le 13 avril 2014. »

M. M.


Blaye : des auteurs viennent à la rencontre de leurs lecteurs

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La librairie Jaufré-Rudel de Blaye qui se modernise accueillera 13 auteurs, les 7 et 8 décembre sur son stand de Livres en citadelle 

Bruno Cochard et Alison Germain se répartiront les tâches le week-end du 7 et 8 décembre.

Bruno Cochard et Alison Germain se répartiront les tâches le week-end du 7 et 8 décembre. (Photo Michèle Méreau)

Parmi les libraires qui seront présents à Livres en citadelle 2013 (le samedi 7 et dimanche 8 décembre), la librairie Jaufré-Rudel, aura une place importante, du moins fort bien nantie en auteurs. Dans le couvent des Minimes, la librairie blayaise présentera sur son stand 13 auteurs. « Parmi eux, pas mal d’auteurs régionaux, connus des Blayais. Nous privilégions toujours le régionalisme tout en essayant de diversifier les genres », explique Bruno Cochard, le libraire du 10, cours de Lattre-de-Tassigny.

Parmi les invités sur le stand de la librairie Jaufré-Rudel, une personne dont la famille a fait longtemps la une des journaux : Christine de Védrines. Elle est une des 11 personnes qui ont vécu les épreuves de l’affaire largement médiatisée sous le titre « Les Reclus de Monflanquin ».

Elle livre son témoignage personnel dans le livre « Nous n’étions pas armés » (Plon). Elle décrit son calvaire, celui de victimes d’une manipulation mentale hors norme par sa durée (dix ans), le nombre et le profil de ses victimes. Autre auteur présent et dont le livre est célèbre : Jean-Pierre Gauffre, auteur du Dictionnaire absurde et impertinent de Bordeaux et de la Gironde.

Seront également présents des auteurs du cru dont certains tels Isabelle Condou (une Blayaise) dont les ouvrages connaissent désormais un grand succès (« Il était disparu », 2004 ; « Solitude de l’aube », 2006, et « La Perrita, 2009), un roman remarqué à sa sortie).

Avec « Un pays qui n’avait pas de port », son dernier livre, paru en 2013, elle signe encore une fois un texte d’une grande intensité. À noter des auteurs comme Martial Maury (Petit dictionnaire impertinent du diabète), Bruno Albert (« Un souper en Médoc », venu à Blaye dans le cadre de la SAVB), Judith Rapet (« Mariés par testament »). « Tous d’excellents auteurs dans des genres différents », note Bruno Cochard.

La taille de la vigne, tout un art à maîtriser

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Pôle Emploi organise une formation à la taille de la vigne. Reportage à Générac.

Les stagiaires apprennent les rudiments de la taille grâce à une formation sur le terrain.

Les stagiaires apprennent les rudiments de la taille grâce à une formation sur le terrain. (Photo M. M.)

La brume enveloppe les ceps et les ouvriers viticoles qui taillent la vigne. Il fait froid, mais le travail se poursuit avec assiduité et bonne humeur. La pause café, avec ses gobelets brûlants, marque une halte bienvenue après quelques heures de travail. Une scène bucolique banale dans la campagne blayaise en cette période hivernale, notamment dans les rangs de vigne de Nicolas Mariochaud, à Générac. Ici, le groupe est composé de neuf femmes et trois hommes courbés dans les rangs, qui sont des stagiaires de Pôle Emploi.

90 % de taux d’insertion

Ils s’initient à cette technique sous la houlette de Christian Coustal, formateur à la Maison familiale et rurale (MFR) du Blayais et du maître des lieux, Nicolas Mariochaud. Celui-ci, 36 ans, est un pur produit de la structure. « J’y ai suivi ma formation en 4e et 3e Bepa 1 et 2 et mon bac professionnel. » Aujourd’hui, il est vice-président de l’association de la MFR et c’est donc tout naturellement qu’il s’implique dans l’opération auprès des demandeurs d’emploi.

« Il s’agit d’une formation de trois cents heures, 160 en centre et 140 en stage en entreprise, explique Christian Coustal. Sur les 160 heures, 70 sont consacrées à la théorie, maladies de la vigne, techniques de tailles et le reste, comme aujourd’hui, sur le terrain. On va dans différents châteaux pour apprécier les différents types de taille. Ici ou au Château Bel-Air La Royère pour la taille Guyot simple et double et au Château les Graves, à Saint-Vivien, pour la taille Cordon de Royat. »

Cette polyvalence porte ses fruits, car à l’issue de la formation, il estime que les stagiaires ont un taux d’insertion de l’ordre de 90 %.

Le travail en plein air attire

Le groupe, à dominante féminine, aux parcours variés, est fortement motivé par cette formation, pour des motifs divers.

Nathalie, 45 ans, travaillait auparavant comme vendeuse mais elle « ne supportait plus les clientes. J’aime travailler dehors », précise-t-elle. Sophia, 24 ans, était elle aussi dans le tertiaire, secrétaire. Le travail en plein air l’attire aussi : « Je suis bien dehors, j’ai besoin de liberté et j’aime travailler avec les hommes. » Christine, 48 ans, a elle une expérience dans le domaine de la boucherie mais a déjà œuvré dans le milieu viticole avec sa belle-sœur. Ave ce stage, elle se perfectionne. Cécile connaît déjà le monde de la vigne, du moins son aboutissement. « J’ai travaillé dans le domaine de la restauration, comme sommelière. » Avec cette formation, elle complète son projet professionnel. « Je développe une activité d’apiculture, tailler les vignes me permettrait d’avoir une activité tout au long de l’année. » Amélie, 21 ans, est la benjamine de l’équipe, la taille de la vigne est une étape transitoire dans son parcours professionnel. Elle souhaite devenir taxi ambulance mais pour cela, il lui faut trois ans de permis de conduire. Nancy, 43 ans, plaisante : « Je suis née entre deux rangs de vigne. Je connaissais déjà la vigne », mais la formation lui permet de se perfectionner. Un peu comme Nathalie, 42 ans, qui a exercé pas mal de métiers dans le milieu de la viticulture. Cette formation lui permet donc de compléter son CV.

Du côté des hommes, Jean Louis, 51 ans, travaillait dans une scierie mais le secteur périclitant, il a dû changer d’orientation. « Il faut faire quelque chose, je connaissais la vigne, ça me plaît, mais j’apprends des choses, comme la vigne en lyre. » Kévin, 24 ans, est enthousiaste. « Je suis à fond, je suis bien dehors et en plus j’ai une patronne géniale, ça donne envie. »

Martial Maury

Générac · vin · 

Un salon à pérenniser

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Solenne, son frère Aymerick et leur grand-mère Jany Pinaud ont participé au premier Salon du savoir-faire et de la créativité, organisé dimanche dernier par le comité des fêtes.

Solenne, son frère Aymerick et leur grand-mère Jany Pinaud ont participé au premier Salon du savoir-faire et de la créativité, organisé dimanche dernier par le comité des fêtes. (Ph. M. M.)

Solenne, son frère Aymerick et leur grand-mère Jany Pinaud ont fait le déplacement depuis Marenne pour proposer les produits de leur restaurant Le Cayenne, situé dans la commune éponyme, en Charente. Soupes, rillettes de poissons et autres recettes élaborées en laboratoire agréé étaient présentées.

Ce dimanche 1er décembre, ils faisaient partie de la quinzaine d’entrepreneurs ou d’auto entrepreneurs qui ont inauguré le premier Salon du savoir faire et de la créativité qui s’est tenu à la salle des fêtes de Générac. Dès 7 h 30, la première auto-entrepreneuse est arrivée pour installer son stand alors que le salon a ouvert ses portes à 9 h 30 avant d’entamer une pause, à 12 h 30, avec un apéritif offert par la municipalité et un colombo de poulet. Le public a défilé à un rythme régulier.

L’édition 2014 se profile déjà

Pour Roselyne Sureau, l’initiatrice du salon, qui a consulté les différents exposants, une chose est certaine, l’expérience est à renouveler.

« Leur réponse a été unanime : à refaire l’an prochain. Ils ont tous passé une très bonne journée : accueil, organisation, échanges d’idées, de matériels, de savoir-faire, avec en prime, quelques ventes ou commandes.

En conclusion et à la demande générale, sauf cas de force majeure, nous récidiverons donc en 2014 mais sûrement en déplaçant la date de quelques jours. Et j’ai déjà deux “pré-inscriptions” d’auto-entrepreneurs de la région qui sont venus visiter le salon et qui m’ont laissé leur carte de visite pour être contactés pour le prochain salon. »

Martial Maury

Le Café philo séduit

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L’éducation, formation ou formatage ? Une trentaine de personnes s’est donné rendez-vous pour débattre de ce thème.

L’éducation, formation ou formatage ? Une trentaine de personnes s’est donné rendez-vous pour débattre de ce thème. (Photo Martial Maury)

Corinne Cadusseau, présidente de l’association La Source qui gère la bibliothèque de Saint-Christoly, ne cache pas sa satisfaction. « Véronique a eu une magnifique idée, toutes les personnes présentes ont trouvé cela intéressant ». Véronique Fillon, la bibliothécaire de Saint-Christoly, renchérit : « Les gens sont en attente d’une telle manifestation ».

De fait, le pari qu’elle a tenté avec sa collègue de la bibliothèque de Laruscade, Tatiana Bouteloup, faire un café philosophique, a été brillamment réussi vendredi soir 29 novembre.

En effet, ce sont plus de 35 personnes qui se sont pressées à la bibliothèque pour parler philosophie autour de Vincent Bourcier, animateur de telles réunions sur Bordeaux sur le thème suivant : « l’éducation est-elle formation ou formatage ? ».

Faire sens

Le public, venu de toute la Haute Gironde - Plassac, Bourg-sur-Gironde, Berson, Saint Seurin - voire même de Bordeaux saluait l’initiative. Ainsi, Jean-Pierre, fringant retraité de l’Education nationale de Pugnac estime que « c’est bien qu’il y ait de la philosophie à Saint-Christoly. D’habitude, je ne viens ici que pour le marché ou le camion de bricolage. »

Christian, lui est venu par le bouche-à-oreille : « un ami m’a dit que cela pouvait m’intéresser ». Quant à Christine, elle a déjà « testé la formule des petits-déjeuners littéraires. Je voulais voir ce nouveau concept. On pose plus de questions que cela n’apporte de réponses. Et, cela permet de prendre conscience des maux de la société en matière d’éducation. »

Nathalie a également apprécié même si elle s’avoue néophyte en la matière.

« Je n’ai pas de connaissances philosophiques. Je voulais voir comment intégrer les pensées philosophiques et les confronter pour voir si cela va faire sens. »

Enfin, Amandine, benjamine d’un groupe composé d’autant d’hommes que de femmes et aux âges mélangés conclut : « c’était très enrichissant, merci à la bibliothèque de faire cela ».

Prochain rendez-vous philosophique, samedi 18 janvier à 10 heures, bibliothèque de Laruscade avec Alain Glykos. Thème : « Faut-il toujours dire la vérité ? »

Contact : 05 57 68 57 92.

Saint-Christoly-de-Blaye · ens

Concerts de Noël

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Les concerts de l'école de musique des Hauts de Gironde auront tous lieu à l'ALSH de Saint Christoly et non dans les différents lieux prévus auparavant, mais aux mêmes dates et mêmes horaires. Soit: le jeudi 12 décembre, les sections de saxophone, percussions, batterie, flûte et flûte traversière de 18h30 à 19h30. Le lundi 16 les trompettes, trombones, euphonium, cor et l’orchestre adultede 18h45 à 19h45. Mercredi 18, les pianos, clarinettes et l’éveil à la musique  de 18h30 à 19h30 . Enfin, le vendredi 20,  les guitaristes et les bassistes  pour l'ultime concert de 18h45 à 19h45.

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