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Apprendre, tout en s’amusant

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La compagnie Duodelire en spectacle.

La compagnie Duodelire en spectacle. (Photo M. M. )

L’ALSH de Saint-Yzan-de-Soudiac a eu un mois de juillet actif, varié et marqué par les quatre éléments comme l’explique sa directrice Mylène Bastard. « La première semaine était consacrée à la terre, nous avons visité l’exploitation maraîchère de M. Pineaud à Civrac. Puis la seconde, pour l’eau, nous sommes allées au lac de Montendre. Puis, pour le feu, nous avons découvert la caserne des pompiers de Saint-Savin. Enfin, pour l’air, nous avons amené les enfants au moulin de Lansac ».

Soirée de gala

Pour clôturer ce mois riche en découvertes, les trois ALSH dépendant de la CdC de Saint-Savin (Saint-Christoly, Saint-Yzan et Marcenais) avaient invité les parents à une soirée de gala le jeudi 1er août à Saint-Yzan. Ceux-ci ont pu admirer tous les travaux réalisés par leurs bambins lors de ces sorties ; mais également lors d’activités réalisées les mois précédents, notamment lors d’un atelier de découvertes sur l’art contemporain. Les enfants avaient travaillé sur l’art du portrait avec une artiste plasticienne Marie-Laure Druillet. Une exposition des œuvres de l’artiste était présentée dans les locaux de l’ALSH.

La compagnie Duodélire a présenté un spectacle avant le pot de l’amitié qui a clôturé la journée. Celui-ci est important pour Mylène Bastard : « Cela nous permet de rencontrer des parents que nous ne voyons pas, ceux dont les enfants viennent en bus. »

Une autre soirée de ce type est prévue pour la fin août afin de réunir les enfants qui auront fréquenté les ALSH durant ce mois-là.


Afoulki aide un orphelinat au Mali

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L’association a fait des pieds et des mains pour aider des enfants orphelins.

1 000 euros ont permis de faire revenir l’eau.

1 000 euros ont permis de faire revenir l’eau. (Photo Afoulki)

Afoulki, l’association humanitaire située à Saugon, œuvre habituellement pour le développement de la scolarité au Maroc, dans la région plus défavorisée d’Essaouira et plus particulièrement à destination des jeunes filles. Mais l’urgence humanitaire l’a conduite à intervenir dans une région touchée par la guerre : le Mali.

« Karl Babin, un de nos adhérents, était au Mali où il intervient en faveur des orphelins dans le cadre de sa propre association Les Enfants de Némeko », comme l’explique Christian Cursol, président d’Afoulki. « Comme chaque fois qu’il va au Mali, il va visiter les orphelinats, et ce qu’il a trouvé cette fois-ci, c’est un enfer sur terre. » Dans un pays, pauvre, ravagé par la guerre civile, l’orphelinat est en péril : plus d’eau, plus d’électricité, ni, surtout, de farine ou de lait pour les enfants. Dans l’urgence, le 26 juillet, Karl Bobin appelle Afoulki à la rescousse. « Dans l’heure, nous lui avons fait parvenir 1 000 euros par le biais de Western Union. Cette somme lui a permis de faire remettre l’eau, l’électricité et d’acheter de la nourriture pour au moins un ou deux mois. »

Avec Valérie Trierweiler

Mais, afin que cette action ne demeure pas qu’un simple coup d’épée dans un océan de misère et qu’elle soit suivie d’effets, Christian Cursol décide d’alerter la compagne du président de la République, Valérie Trierweiler. « Nous l’avions contactée pour notre action, lors de la Journée de la femme, le 8 mars. Lorsqu’elle avait accompagné François Hollande au Mali, elle s’était engagée en faveur des femmes et des enfants. »

Christian Cursol lui expédie un e-mail pour l’informer de la situation de cet orphelinat. « Dès le lendemain, le 27 juillet, l’ambassadeur de France Gilles Huberson procède à une visite des quatre orphelinats de la ville. Il promet un groupe de travail sur la question de la survie des établissements et envisage un parrainage de l’ambassade. Tout début août, c’est Mme Huberson, l’épouse de l’ambassadeur, qui vient prodiguer ses encouragements et vérifier que tout fonctionne à nouveau correctement, avec l’aide de la France. »

Quant à Christian Cursol, au nom d’Afoulki, il « se félicite de l’efficacité et la réactivité de la Première Dame, [nous] assurant ainsi que ses paroles et ses actes ne sont en rien des effets de communication ».

Margot, une experte en apparences

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Margot Debet a créé Avenue Margot, un centre d’esthétique et de relooking.

Margot Debet a créé Avenue Margot, un centre d’esthétique et de relooking. (Photo M. M.)

Cela peut sembler paradoxal, mais pour Margot Debet qui a créé un institut de soins esthétiques et, surtout, une agence conseil en relooking et communication, le plus important n’est pas l’apparence, mais la personnalité de son, sa, client(e). « Quand on touche à l’image de quelqu’un, on touche à l’intime. Il faut être à l’écoute de sa demande. Ce n’est pas simplement ce qu’elle nous dit, il faut savoir lire entre les lignes. »

Margot Debet a eu une carrière professionnelle dans le domaine de l’esthétique, en tant qu’esthéticienne et de responsable de magasin. Puis, il y a peu d’années des événements personnels l’ont conduit à donner un nouveau « look » à sa vie professionnelle. Elle suit tout d’abord des formations en relation d’aide et psycho analytique appliquée ainsi qu’une en conseil d’images et communication.

En sirotant un café

Forte de cela et de ses compétences, elle se lance en septembre 2012, à Saint-Christoly son village natal et crée sa structure, Avenue Margot. Elle n’a pas choisi ce cursus par hasard. « Cela me trottait dans la tête. J’aime tout ce qui touche aux gens. Je suis très observatrice de nature. Je vois tout très vite. J’adore m’asseoir à la terrasse d’un café et observer les gens et voir ce que l’on pourrait améliorer, sans médisance. » Alors, pourquoi ne pas le faire de manière professionnelle ?

« La première fois, je vais chez la personne qui m’a contacté. C’est important de la rencontrer dans son cadre habituel afin qu’elle soit plus à l’aise. » Ensuite, vient l’heure des bilans, de maquillage, de coiffure et de garde-robe. Puis, Margot va avec sa, ou son, cliente pour une journée dans les magasins. Elle prend en charge le repas du midi et offre un soin du visage. « Chaque cas est unique. Parfois, il y a beaucoup de travail à faire, d’autres peu, un simple accessoire à changer, ajouter ».

Vaincre les réticences

Vaincre les réticences de ses clientes n’est pas le moindre des efforts demandés à Margot Debet. « Nous avons tous nos habitudes vestimentaires et ce n’est pas simple d’en changer, mais à un moment ; il y a un déclic. »

Pour elle, il ne s’agit pas de formater ses clients « il est important de conserver la personnalité de chacun. Je suis à l’écoute de ce que la personne veut ». Même si Margot Debet a, bénévolement, aidé des jeunes dans le cadre de leur recherche d’emploi, pour l’instant, toutes celles qui l’ont contacté l’ont fait pour des motivations d’ordre privées, « Une jeune fille que j’ai relooké m’a raconté que son fiancé lui avait dit, qu’elle était belle et sexy, pour moi c’est la plus belle des récompenses ».

Martial Maury

Contact http://www.avenuemargot.fr/ 06 32 93 87 62.

Festibalades dans la vigne et le temps

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Aurélie, Gilles, Séverine et Vanessa et les autres.

Aurélie, Gilles, Séverine et Vanessa et les autres. (Photo M. M.)

Ce 15 août, c’est un groupe mêlant des touristes des quatre coins de la France, de l’étranger mais également de Blaye et de Bordeaux qui a fait une balade dans les vignes et dans le temps au château Nodot, à Saint-Christoly-de-Blaye, à l’occasion des Festibalades.

Leur principe est simple, des viticulteurs des Côtes de Blaye accueillent sur leur domaine des visiteurs et leur font découvrir leur domaine à l’occasion d’une visite dans les vignes, d’un repas, d’une animation à leur convenance et bien évidemment d’une dégustation.

Les 53 personnes ont tout d’abord écouté Jessica Aubert, la blonde gestionnaire du domaine, leur dévoiler les secrets de la culture en biodynamie. Le château est en train de se conformer à ce type de culture qui se veut plus respectueuse de la nature.

Dans le groupe, Aurélie, d’Artigues-près-Bordeaux, était venue accompagnée de sa famille, notamment ses parents originaires des Pyrénées-Orientales. « J’étais déjà venue visiter le château avec des amis. Je recevais leurs infos, cela donnait envie de revenir et de regoûter le vin. » Et d’en faire la comparaison, amicale, avec celui des Pyrénées-Orientales.

Repas médiéval

Séverine et Vanessa sont, elles, parisiennes et louent un gîte à Donnezac. Elles ont connu le concept des Festibalades par le biais de la Maison des vins de Blaye. Elles ont apprécié le séjour et trouvé le secteur « super-joli ».

Quant à Gilles, il vient du département de la Manche et est en vacances près de Blaye « pour la première fois ». Outre le tourisme, il est aussi venu pour « déguster les vins ». Et c’est ce qu’il a pu faire à l’issue de la balade.

À la suite de la visite du Musée de la viticulture et les chais début du siècle (XXe) du château, place aux « choses sérieuses » avec la dégustation du vin dans le jardin. Puis un repas médiéval, spécialité de la maison, avec vins aromatisés, est venu ensuite. Un repas passablement mouvementé car deux chevaliers n’ont pu s’empêcher de se chercher des noises et de se battre en duel au milieu des tables.

Au 15 août, au château Nodot, c’était une balade dans les vignes et dans le temps qui s’est terminée, comme le dit Florence Aubert, maîtresse de maison, « sous les étoiles, avant de retourner dans le présent ».

Saugon, haut fief de la chevalerie

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Unicorns Legends, compagnie spécialisée dans la reconstitution des joutes médiévales.

Unicorns Legends, compagnie spécialisée dans la reconstitution des joutes médiévales. (Archives M.M)

Les deux chevaliers, harnachés dans une armure de plus de 25 kilos, s’affrontent de chaque côté de la lice sur leurs robustes chevaux portugais. Ils sont lancés à plus de 50 km/heure. Le sable vole autour d’eux, les lances sont pointées vers la poitrine de l’adversaire et le choc sera terrible…

Nous ne sommes pas au Moyen Âge, ou dans un film de cape et d’épée, mais cela y ressemble fortement. Dimanche 25 août, pour sa fête de la Saint-Louis, la petite et paisible bourgade de Saugon, en Haute Gironde, résonnera des clameurs et des chocs des combats de chevaliers.

Avec en clôture des festivités, de 15 h 30 à 17 heures, un tournoi entre chevaliers qui sont membres de la compagnie Unicorns Legends, une troupe fondée en 2011, dans le nord de la France. Celle-ci propose des spectacles sur le Moyen Âge, mais aussi la période de l’antiquité romaine, et peut réaliser diverses cascades pour le cinéma.

« Jamais une routine »

« À la base, nous sommes des passionnés d’histoire médiévale, explique Thomas Tétard, metteur en scène de la troupe. L’équitation est venue après ».

Réaliser ce type de spectacle demande une condition physique exemplaire. « On s’entraîne tous les jours physiquement, et les chevaux aussi. » Jouter demande aussi de l’adresse. « Il faut apprendre à viser, à porter une lance. Trois mois d’entraînement quotidien sont nécessaires pour savoir jouter ».

La troupe, qui se produira pour la première fois en Gironde, enchaîne une trentaine de tournois sur sa saison. « Cela fait quatre mois intensifs », admet Thomas Tétard. Si leurs tournois sont scénarisés, « ce n’est jamais une routine, avec les chevaux, il peut se passer des choses inhabituelles, imprévues ».

De plus, la troupe s’efforce d’adapter son spectacle à l’histoire locale, et dimanche, Saint-Louis devrait être présent sur la lice. Si le roi Louis IX ne joutait probablement pas, il a effectivement pu faire halte à Saugon, comme l’explique Alain Paul, qui donnera une conférence sur le Moyen Âge en Haute Gironde.

À travers quelques dates « phares » par siècle et à l’aide de cartes, illustrations et enluminures, ce conservateur du patrimoine honoraire et ancien directeur d’archives départementales tracera le portrait d’une région, durement touchée par la Guerre de cent ans.

Saint-Louis en Haute Gironde

« En 1242, Saint-Louis, après les batailles de Taillebourg et Saintes, a poursuivi le roi d’Angleterre jusqu’à Blaye. Mais, avec une partie de son armée, il est tombé malade en Haute Gironde. » Peut-être à Saugon où, selon la légende, il a fait jaillir une fontaine avec son épée. L’histoire est belle, comme le seront les journées que consacrera Saugon à fêter ce roi.

http://www.unicornlegends.fr/

Leurs envies de château

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Leurs envies de château

L’Anglaise Ann Roberts a restauré le château Bavolier et y propose un service de chambre d’hôtes. Parmi les invités, Noellie, jeune mariée.

Noellie Genevey entourée de Pauline et Lisa.

Noellie Genevey entourée de Pauline et Lisa. (photo m. m.)

Dire que cela aurait pu être sa chambre. Qu’elle aurait pu passer son enfance et son adolescence à contempler les arbres du parc à travers les larges fenêtre du château Bavolier, au lieu d’y rester uniquement deux jours. Certes exceptionnels pour elle, ceux de son mariage, mais deux jours seulement… Noellie Genevey, souriante et charmante jeune mariée (tous nos vœux de bonheur), a choisi début août la chambre d’hôte du château de Bavolier, à Saint-Christoly-de-Blaye, pour passer la nuit précédent son mariage et la nuit de noces.

Mais cette jeune et souriante Saint-Émilionnaise, désormais Parisienne, aurait pu vivre toute sa jeunesse dans ce même château. Car ses parents, à l’époque à la recherche d’une belle bâtisse pour abriter leur famille, l’avaient visité voici une dizaine d’années, à la même époque que la propriétaire actuelle, Ann Roberts. Mais l’affaire ne s’est pas faite : l’entourage était « effrayé par l’état de cette maison en ruine, trop loin de leur travail », raconte Perrine Genevey, la mère de Noellie.

Bilinguisme de rigueur

Perrine vient à la rencontre de sa fille, émue de se retrouver en ce lieu. La solennité du moment doit certainement avoir son importance, mais Bavolier l’a marqué de son empreinte. « Quand je suis amoureuse d’un lieu, il se crée une relation intime. À ce château, j’y ai pensé jour et nuit. » La transformation subie l’impressionne. « Quand j’ai vu que c’était une chambre d’hôtes, j’étais curieuse de voir ce que c’était devenu. Mme Roberts lui a redonné ses lettres de noblesse. C’est important de faire revivre de tels endroits. Vous en avez fait, dit-elle mêlant français et anglais à la maîtresse des lieux, quelque chose de magnifique. »

Car, depuis 2009, le bilinguisme est de rigueur au château Bavolier, enfin devrait l’être, car si pour Ann Roberts, Anglaise sur le continent et propriétaire des lieux, acheter ici a été « the best décision », elle confesse que la pratique de la langue française « c’est très difficile. Je comprends un peu. Mais, pour parler j’ai des amis anglais, et mes amis français parlent anglais ».

Heureusement, Ann, qui finit de restaurer peu à peu le domaine, est aidée par sa fille Jemma et sa petite-fille Valentina, parfaitement bilingue. Jemma gère les deux chambres d’hôtes du château louées de mars à octobre. Leur clientèle est de plus en plus française mais aussi anglo-saxonne.

« L’endroit idéal »

Des Australiens, Américains où Anglais, comme Claire et Bryan Harris, qui occupent ce week-end la deuxième chambre. Habitants dans le Sussex, ils sont pour trois jours sur la région. Ils ont trouvé l’adresse par Internet sans savoir qu’elle était tenue par des compatriotes. « Cela rend la communication plus facile », explique Bryan, qui parle un français convenable, appris « dans une mine suisse avec des Italiens ».

Habitués des hôtels et pensions, ils gèrent un établissement de la sorte aux îles Falklands (Malouines) dans lesquelles ils se rendent tous les dix mois environ. Ils ont choisi le lieu parce que « c’était joli, sympa ». Bryan, architecte de son état, a « des idées » pour le lieu. Ils ont beaucoup apprécié qu’Ann prenne « une heure de son temps pour nous présenter l’endroit ».

Un cadre et une qualité d’accueil appréciée également par Noellie pour laquelle, vu les circonstances, « c’était l’endroit idéal ».

« C’est le meilleur camping du monde ! »

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« C’est le meilleur camping du monde ! »

 

Les Félix et Declerck viennent chaque année de l’Oise au camping du Maine-Blanc.

Les Félix et Declerck viennent chaque année de l’Oise au camping du Maine-Blanc. (Photo M. M.)

Daniel, Béatrice Félix, les parents, leurs fils, Ludovic et Guillaume, y viennent depuis plus de vingt ans et, comme ils ont bon cœur et savent partager les bonnes choses, ils ont fait profiter de l’adresse leurs beaux-frères Nicolas et Jacques Declerck qui sont eux aussi devenus des inconditionnels de l’endroit. Leur coin de paradis pour les vacances d’été, dont ils rêvent depuis leur Oise toute l’année, se niche à quelques encablures du lac du Moulin-Blanc sur la commune de Saint-Christoly et s’appelle le camping du Maine-Blanc.

C’est ici, et nulle part ailleurs que ces « Oisillons », comme les appelle affectueusement le personnel du camping, viennent s’installer en été. « On met six heures de route environ depuis l’Oise, où l’on habite, pour venir », raconte Nicolas qui passera trois semaines dans sa tente tout confort de 24 m2. Ce qu’ils viennent chercher en Haute Gironde ? « C’est le calme, l’ambiance, on retrouve toujours les mêmes », explique Daniel. « Les propriétaires sont de l’Oise comme nous. Mais on venait déjà à l’époque des anciens propriétaires, M. et Mme Valpromy. On se retrouve dans un cadre familial. »

Leur activité principale en vacances ? « Farniente, piscine, pétanque, badminton », résume le chef de famille dans un grand sourire. Des balades à Blaye, des baignades au lac du Moulin-Blanc ou à l’océan viennent parfois se mêler au programme.

25 % de fidèles

Les Félix et Declerck font partie des 25 % de clients fidèles et habitués qui fréquentent le camping. Celui-ci, créé dans les années 80, compte actuellement 94 emplacements et est ouvert toute l’année. Il a été racheté en 1999 par Alain Constant qui a, depuis, transmis la gérance à ses deux enfants, Marc et Vanessa. A priori, rien ne le prédisposait à diriger un tel type d’établissement en Haute Gironde. Originaire de Picardie, il a travaillé pendant trente ans dans l’industrie chimique, jusqu’à ce que des mouvements dans l’entreprise l’incitent à changer d’orientation. « J’ai un ami qui a un camping en Dordogne, à Badefols et qui m’a incité à prendre une telle affaire ». Convaincu, il « fait le tour de France » pour en dénicher un. Le fait que ce camping soit ouvert toute l’année l’a convaincu d’acheter celui-ci. « L’hiver, on a un taux de remplissage de 50 %. On loge des personnes qui travaillent à la Centrale de Braud ou sur le chantier de la LGV ». Mais, c’est l’été le moment crucial de son activité. Cette année, il est très satisfait. « Nous avons fait plus de 20 % de remplissage par rapport aux années précédentes. En juillet, nous avons été quasiment complets. »

Août part sur de bonnes bases, même si la pluie leur joue des tours. «Dès qu’il pleut deux ou trois jours, les gens qui ont des tentes partent ». Cette année, beaucoup de Belges sont venus s’installer. Marc, désormais aux commandes, a des projets pour le camping qui propose des activités tout au long de la journée et de la soirée pour ses hôtes. « Faire un espace multisport, une pataugeoire pour les enfants (le camping dispose d’une piscine de 17 mx7 m) et d’un minigolf ». Mais il est plutôt satisfait de son sort. « Pour le moment ça va, c’est un beau métier ». Constat que partage Guillaume le Picard, « Quand j’arrive, je commence par dire bonjour à tout le monde, c’est le meilleur camping du monde ».

Le camping propose des animations ouvertes à tous le mercredi soir. Mercredi 21, soirée moules frites (12 €). Le snack du midi est également ouvert à tous. Renseignements 05 57 42 52 81.

Pour Jules et Anastasia, cavalier et ponette

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L’entourage de Jules Cadusseau, 13 ans et déjà champion de France en dressage équestre, cherche des sponsors.

Jules, Xavier et Karine Cadusseau.

Jules, Xavier et Karine Cadusseau. (Photo M. M.)

Sur le marché de Saint-Christoly, ces dimanches d’août, leur stand attire l’œil. Vente de gâteaux divers et délicieux, comme ceux que l’on trouve sur les stands des associations de parents d’élèves pour financer un voyage scolaire. Et, de fait, l e concept est assez proche.

Il s’agit de celui de Jules Cadusseau et de ses parents Karine et Xavier, qui ont constitué une association, Pas sage, un jeu de mot sur une figure de style en dressage équestre. Celle-ci a pour objectif d’aider le jeune garçon, 13 ans, en 4e au collège de Saint-Yzan, à intégrer le circuit national et international en équitation.

Car Jules Cadusseau est un cavalier émérite avec, déjà, un palmarès conséquent. Dans sa spécialité, le dressage, il compte déjà 48 victoires avec un impressionnant « grand chelem » en 2012. L’an dernier, il a été successivement champion de Gironde, d’Aquitaine et de France ! Ces très bons résultats lui ont valu d’être repéré par la sélectionneuse nationale en équitation Alyzé Froment. Jules est allé en stage fédéral avec son poney, Robinson.

L’Europe en 2014

Mais, si Jules a aisément passé le cap de la sélection, il n’en a pas été de même pour son poney. Et c’est là que le bât, ou dans ce cas le bas de laine, blesse. Car, comme l’explique Xavier Cadusseau, son père, un poney bien dressé pour le niveau que souhaite atteindre Jules coûte au minimum 18 000 euros. Et, tant qu’à faire, les meilleurs et, paradoxalement, les moins chers poneys sont élevés en Allemagne ou au Danemark. Donc, conseillés par un cavalier professionnel, Alexandre Ayache, ils ont sillonné l’Allemagne pour dénicher Anastasia, une ponette « très sensible, très fine dans le sang », selon les termes de Jules Deustch Reit Pony.

Après un périple de quarante-huit heures aller-retour (avec évidemment une panne de voiture) pour aller chercher l’animal au-dessus d’Hambourg, Anastasia a été placée en pension dans le Médoc où une cavalière professionnelle, Véronique Pruede, la fait travailler cinq jours sur sept. À tous ces frais, à la charge de la famille, s’ajoutent les kilomètres effectués pour participer aux épreuves nationales et internationales avec en ligne de mire le championnat d’Europe en Pologne en 2014. L’association cherche des soutiens, des sponsors, des mécènes pour les aider à financer la carrière de ce jeune sportif prometteur.

Déductions fiscales

La société Unikalo, spécialiste en peintures, les soutient déjà. La sellerie de Saint-André-de-Cubzac, Caval spirit, également. Xavier Cadusseau ne manque ni d’arguments ou d’idées pour séduire des sponsors. « On peut vendre des espaces sur le camion, avec plus de 4 000 km à faire avec l’international c’est intéressant, d’autant plus qu’il y a des déductions fiscales possibles. »

D’autres espaces sont disponibles sur la casquette, le blouson de Jules. L’équipe souhaite séduire des entreprises désireuses de s’associer à la carrière du jeune cavalier de Générac qui semble promis à un brillant avenir sportif international.

Contacts au 06 76 87 60 44 ou par mail : xavier.cadusseau@wanadoo.fr

Générac

Lucas Vedere, artiste à voir

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Lucas Vedere avec son modèle, Morgane sa sœur.

Lucas Vedere avec son modèle, Morgane sa sœur. (Photo M. M.)

Lucas Vedere, 19 ans, jeune étudiant en agronomie de Générac, a, comme dans la chanson, « Deux amours ». Il ne s’agit ni de Paris, ni d’îles exotiques, mais d’agriculture - de vin en particulier - et de photographies. Et, Lucas Vedere est un garçon qui a non seulement de l’or dans les mains mais également des idées, et de la suite dans celles-ci, et un œil averti.

Alors, quand il se passionne pour un domaine, il le fait à fond, avec imagination, détermination et surtout talent. Ainsi, plus jeune, il a créé des « dioramas » sur le thème de l’agriculture. Un diorama consiste en la mise en situation de personnages, de situations, etc. à l’échelle d’une maquette. Lucas a reconstitué des scènes de la vie rurale. Une exploitation complète en maquettes avec les bâtiments recréés en bois au 1/32e.

Des machines et des modèles

Cette première passion a, en quelque sorte, amené la seconde. Il photographiait les engins agricoles pour « en garder le souvenir ». Et, un jour, Julie, une de ses cousines, lui propose de la photographier pour « un projet artistique ». Et Lucas a le déclic des « clics clacs ». Il prend goût à faire de belles photos. Pour se former, pas de cours : « J’apprends sur le tas, à tâtons, et en lisant des astuces sur les forums Internet spécialisés dans la photo. Voilà tout ».

En deux ans, il a déjà réalisé plus de 5 000 clichés. Avec deux thèmes de prédilection, les engins agricoles et… les modèles féminins. « Techniquement, c’est plus difficile de photographier du matériel agricole. Avec un joli modèle, c’est plus facile » explique-t-il benoîtement.

Ses cousines, des amies du lycée lui servent de modèles. Comme il est amateur et ne se fait donc pas payer, certaines lui demandent des séances photos afin de se constituer des books. Car son travail est d’excellente qualité, et pas simplement quand des nymphettes posent pour lui. « J’ai participé à un concours pour une concession de matériels agricoles et j’ai été sélectionné pour le choix final ». Étant amateur, il n’a pu être retenu. Il exerce son art en « couvrant » diverses manifestations comme le gala de Danse attitude à Saint-Christoly ou des séances de zumba.

Pour autant, il ne souhaite pas faire de la photographie son travail exclusif. « Je veux que ça reste une passion ». Pour laquelle il manifeste un évident talent. Mais finalement, pourquoi s’étonner que quelqu’un qui s’appelle Vedere, qui signifie « voir » en italien, ait un œil de photographe ?

Pour connaître le travail de Lucas Vedere : www.facebook.com/LucasV.Photographies?ref=profile

C’est l’heure d’adopter la Danse Attitude

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C’est l’heure d’adopter la Danse Attitude

Les inscriptions à l’école Danse Attitude débuteront le vendredi 6 septembre de 18 à 20 heures. Le samedi 7 septembre de 10 à 12 heures. Le vendredi 13 septembre de 18 à 20 heures à la salle de danse, place Courade. Reprise des cours le lundi 16 septembre. Éveil à la danse à partir de 4 ans, cours de classique et de jazz pour enfants et adultes. Gym barre à terre. Renseignements : 06 85 69 67 82. PHOTO MARTIAL MAURY

Le triomphe des chevaliers

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Le tournoi des chevaliers a fait fureur ce dimanche.

La compagnie Unicorn Legends a fait revivre les combats de chevaliers

La compagnie Unicorn Legends a fait revivre les combats de chevaliers

Que l’on se rassure ! Malgré l’ire des cieux, malgré les averses de pluie, venant certainement tout droit d’Angleterre, malgré la félonie du duc de Morgauss qui joutait de manière déloyale, le bon roi Saint-Louis a triomphé lors du tournoi qui s’est tenu dans sa bonne ville de Saugon ce dimanche 25 août ! En effet, la pluie intermittente n’a pas douché l’enthousiasme du public devant un spectacle de haute volée exécuté par la compagnie Unicorn Legends pour la fête de la Saint-Louis de Saugon. Cette manifestation traditionnelle a été remise au goût du jour par le comité des fêtes et de loisirs de la commune. Jannick Frappé, maire de la commune, s’est dit « tout à fait satisfait. Nous avons un comité des fêtes avec un président (Christian Cursol) très actif. On ne pouvait pas faire une animation plus extraordinaire avec la participation d’une trentaine de bénévoles. Et l’an prochain, on fera mieux ! »

Alexandra, la victoire d’une ronde

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Avant même le résultat du concours, elle a gagné. Participer à Miss Ronde Aquitaine est déjà une réussite en soi.

Alexandra Legrand et son fiancé Émeric.

Alexandra Legrand et son fiancé Émeric. (photo m. m.)

Il est parfois des participations qui valent des victoires. Pour Alexandra Legrand, 22 ans, originaire de Saugon, actuellement en première année d’école d’infirmières à Dax, son inscription à l’élection de Miss Ronde Aquitaine le 28 septembre prochain à Bergerac fait partie de ces triomphes modestes qui rendent fiers ceux qui les ont tentés et réussis. Alexandra a mûrement réfléchi avant de se lancer dans une telle entreprise. « L’an dernier, j’étais allée voir comment cela se passait. Mais, avoue-t-elle, je n’avais pas osé sauter le pas. »

« Ce concours, explique Alexandra, est l’équivalent dans le principe du concours des miss. » Mais, différence d’importance poursuit-elle, « il est réservé aux femmes qui ont davantage de formes. Il faut peser plus de 6 kilos que sa taille ». C’est-à-dire, qu’une femme mesurant par exemple 1,70 m doit peser au moins 76 kilos pour avoir le droit de concourir.

Une revanche

L’épreuve, qui réunira une dizaine de candidates, se déroule comme le concours traditionnel des miss. Il y a un défilé, en robe, mais également en maillot de bain, moment le plus délicat pour Alexandra. « C’est stressant, parce que je n’aime pas être vue, avoue-t-elle. Y aller est déjà une victoire sur moi. » Ce type de concours existe depuis six ans. Il a été créé par un psychothérapeute afin d’aider sa femme, elle-même ronde.

Pour les organisateurs, « le maître mot de cette action est la tolérance, car être ronde ne doit plus être synonyme de rejet, dénigrement, anormalité ou culpabilisation. » Bernard Legrand, père de la candidate, soutient tout à fait sa fille dans cette candidature et partage ce point de vue. « L’idée est bonne pour moi. Le but est de la décomplexer. »

Car la vie d’Alexandra n’a pas toujours été simple, surtout en matière de relations sociales. « J’ai eu beaucoup de moqueries, de méchancetés. J’étais très complexée. »

Alexandra a essayé de lutter contre son poids. « J’ai fait beaucoup de régimes, mais, comme dit ma diététicienne, ce sont les régimes qui ont échoué. » Alors participer à ce concours sonne comme une revanche.

Cette participation, elle l’a tenue secrète jusqu’au dernier moment. Non pas que ses proches ne la soutiennent pas, bien au contraire, ses parents et son fiancé Émeric sont à ses côtés.

Répétitions

Ainsi pour Émeric, « c’est bien qu’elle surmonte cette épreuve ». Catherine sa mère, qui a eu connaissance du concours lorsqu’elle a surpris sa fille en train de s’inscrire, a vu la transformation opérée sur elle. « Elle est revenue ravie de la présélection, plus ouverte. Elle le vit mieux qu’avant. »

Alexandra assiste régulièrement aux répétitions pour le concours et loue la bonne ambiance qui s’en dégage. « On s’entraide toutes, il y a de la solidarité. On ne le fait pas dans l’optique d’avoir la couronne. »

Certainement, parce que pour les candidates, l’important va bien au-delà d’un titre. « Le challenge personnel, c’est de ne plus se cacher comme auparavant. C’est une revanche sur les moqueries. Ce n’est pas parce que l’on est ronde que l’on ne peut pas être jolie. »

Alexandra devrait parler lors du concours. Elle n’a pas encore préparé son texte car elle préfère la spontanéité. « C’est le cœur qui parlera. »

Son site Internet : https://www.facebook.com/AlexandraCandidateMissRondeAquitaine2013?fref=ts

Les notes se paient en chèques

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Un concert de l’école de musique.

Un concert de l’école de musique. (photo m. m.)

Il va faire du bruit à la rentrée ! Où plutôt de la musique et, il faudra faire attention à lui, car il a une valeur de 350 euros ! « Il », c’est le chèque musique, le nouveau dispositif élaboré par la CdC de Saint-Savin pour favoriser l’éducation musicale des jeunes habitants du canton (à condition de démarrer leur cursus avant 16 ans). Le fonctionnement est simple. Lors de l’inscription dans une des trois écoles de musique du canton, L’École de musique des Hauts de Gironde, Musique à ta porte et Poly-sons, l’établissement remet aux parents une fiche de renseignements à compléter.

Celle-ci, dûment remplie par la famille et accompagnée d’un justificatif de domicile est à déposer à la Communauté de communes, 2, rue Ganne à Saint-Savin. La CdC remettra alors au futur virtuose « le chèque musique » à donner à l’école de musique de son choix. « Les élus trouvaient anormal qu’une somme soit allouée à l’une des écoles de musique, celle des Hauts de Gironde, et pas aux autres, explique Bernard Péraldi président de la CdC. »

Trois ans

La CdC a alors constitué un groupe de travail qui a fini par élaborer le concept du chèque musique. Ce chèque de 350 euros est versé directement aux écoles en fonction du nombre d’enfants issus du canton inscrits. Pour la saison 2012-2013, 168 enfants étaient concernés. Ainsi, sur de telles bases, ce serait environ 60 000 euros qui seraient consacrés par la collectivité à l’éducation musicale. La CdC n’accordera que les chèques musique comme subventions de fonctionnement aux écoles de musique.

Celles-ci restent maîtresses de leur politique tarifaire, même si la CdC « les incite fortement à avoir une politique adaptée », comme l’assure Bernard Péraldi. La somme allouée marque une hausse conséquente, car auparavant, les différentes subventions se montaient à 40 000 euros environ. Pour Bernard Péraldi, une concurrence entre les écoles de musique n’est pas à craindre. « Géographiquement, elles sont complémentaires car bien réparties sur le canton. Leurs méthodes d’enseignement et les instruments enseignés sont différents. Il ne s’agit pas d’une concurrence, mais d’une richesse pour le canton. »

Le chèque musique s’appuie sur une convention valable trois ans avec les écoles. La question est de savoir si, dans le futur, il se déclinera en « chèque sport », « théâtre », « danse », etc.

Une année riche en manifestations.

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Élus et associations ont présenté les événements marquants de cette nouvelle saison.

Élus et associations ont présenté les événements marquants de cette nouvelle saison. (Photo M. M.)

Lundi 9 septembre, la mairie a réuni les représentants des associations locales pour finaliser la réservation des salles Vox et Courade par celles-ci pour la saison qui vient. Et, au vu des plannings et annonces, c’est une année riche en manifestations, notamment gastronomiques, qui se prépare pour Saint-Christoly.

Voici une petite liste, non exhaustive des réjouissances à venir. Ainsi, dès le 5 octobre, la salle Courade sera occupée par le repas des anciens organisé par le CCAS et la mairie pour les plus de 65 ans.

La fête de la Gerbaude

Le 12 octobre, l’association de Zumba Danz’O Latino s’associera à la manifestation Octobre rose pour la lutte contre le cancer du sein, avec une séance de zumba afin de collecter des fonds.

Danser, ça creuse. Cela tombe bien car le 19 octobre se tiendra la traditionnelle Fête de la gerbaude de l’association Perspective. Au programme, un menu à s’en lécher les babines et un bal toujours très animé.

En décembre, ce sera la saison des marchés de Noël, celui de l’association des Petites Canailles les 21 et 22 décembre et de l’école primaire le lundi 16 du même mois.

En 2014, outre les traditionnels loto et repas de l’association Au fil des ans et Club 50 qui scandent l’année, le rythme des manifestations reste le même. Le 9 février verra le repas choucroute de l’ensemble vocal.

Les concerts en fin de saison

Le samedi 15 février aura lieu la deuxième édition du tournoi de tennis virtuel Plus grand la Wii, organisé par le Saint-Christoly Tennis Club. Le festival de théâtre du Théâtre épicé, Festivox aura lieu du 19 au 24 mai. Les concerts seront plutôt concentrés sur la fin de saison avec celui de l’ensemble vocal le 6 avril, celui de l’Harmonie des Hauts de Gironde, le 31 mai.

Le 14 juin, l’école de musique présentera le travail de l’année écoulée lors des auditions. Le 28 juin, le Club 50 fêtera ses 30 ans d’existence par un repas de gala.

Lutter contre la désertification médicale

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Le Cercle des amis du Front de gauche du Blayais s’est réuni jeudi dernier.

Fernand Laparra (à gauche) et des membres du Cercle.

Fernand Laparra (à gauche) et des membres du Cercle. (Photo M. M.)

Le Cercle des amis du Front de gauche du Blayais est une association créée en 2013. Présidée par Fernand Laparra, elle rassemble des adhérents ou de simples sympathisants, aux partis associés au Front de gauche. La conférence de presse de rentrée s’est tenue jeudi 5 septembre à Saint-Christoly. Le premier thème fut celui de l’intervention française en Syrie. Le Cercle s’élève vigoureusement contre celle-ci. Pour eux « quelles que soient les atrocités commises par le régime syrien, rien ne justifie une action militaire sans avoir consulté le Peuple français et sans avoir le couvert de l’ONU. Tous les pays, Royaume-Uni, États-Unis ont consulté leur parlement et en France, il n’y a pas de vote ! » s’insurge Fernand Laparra. La réforme de la retraite était le deuxième thème abordé. Pour le Cercle, la retraite est « un enjeu de civilisation ». La réforme engagée par le gouvernement actuel est pour eux « un recul de civilisation. Comment faire moins en 2013 qu’en 1947 où l’endettement de l’État était de 150 % et ou tout a été remboursé en quinze ans ? », s’interroge Fernand Laparra. « Il y a là un refus de s’attaquer à la domination de la finance. »

Élections

Le Cercle s’est également penché sur des problèmes locaux, comme « la désertification médicale ». Pour eux, devant « les difficultés financières croissante de la population », la solution la meilleure serait la création de « centres de santé ». « Il en existe une centaine déjà en France », indique Fernand Laparra, regroupant des professionnels de santé de toutes spécialités, salariés de la Sécurité sociale. De ce fait, le malade « n’aurait pas à faire l’avance des soins ». Concernant les prochaines élections municipales, le Cercle agira « en fonction des réalités du terrain. Si on peut monter des équipes, on le fera. On soutiendra nos membres. Mais ce sera à eux de se décider localement ».

Président : Fernand Laparra. Secrétaire : Hubert Beraud. Trésorier : Bernard Auche. Contact : laparra.fernand@orange.fr/05 57 58 08 90


Les souvenirs ressuscités

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« Tauriac autrefois, souvenirs d’anciens »: les habitants racontent le passé de leur commune .

Les vendanges à Tauriac.

Les vendanges à Tauriac. (Photos dr)

«La lecture gourmande de “Tauriac autrefois” m’a permis de me rappeler certains événements et m’en a fait découvrir d’autres. » C’est Catherine Saez, maire du village, qui s’exprime dans la préface du livre « Tauriac autrefois, souvenirs d’anciens » a bien résumé l’état d’esprit des lecteurs de cet ouvrage.

En 240 pages, avec les annexes, les auteurs ont fait revivre ce village bourgeais grâce à l’étude des archives et surtout en recueillant le témoignage de ses habitants les plus anciens. À l’origine de ce livre, une association, « Sauvegarde du patrimoine » et à la réalisation, un triumvirat, Édith et Jean-Claude Puchelle, secrétaire et président de l’association et Jacques Pouriére, Tauriacois de naissance et ancien correspondant de presse.

Rénovation

« Nous nous sommes installés ici en 2007, explique Édith. Nous venions de Reims et avions décidé de passer notre retraite au sud de la Loire, et plutôt vers l’ouest. On a visité trois maisons et nous avons eu un coup de cœur, d’abord pour le bourg avec son église et puis pour la maison. » Séduits par les vieilles pierres et par « la qualité de la vie », le couple s’installe.

Durant la même période, la municipalité lance un appel pour la rénovation de l’église. Jean-Claude et Édith décident de s’impliquer dans l’association mise en place dans ce but. L’association organise des conférences avec l’historien Didier Coquillas et autres manifestations qui leur permettent, notamment, de rénover des vitraux du maître verrier Raymond Mirande. Lors d’une réunion, un constat s’impose : « Préserver le patrimoine, c’est bien, mais les souvenirs des habitants ? » Et l’idée de faire le livre prend forme. « On s’est demandé qui allait l’écrire et donc, les membres se sont dit : ‘‘mais on a une secrétaire’’ », raconte l’heureuse élue pour cette tâche. Édith s’attelle à un travail de longue haleine. lnterviewer une quarantaine de personnes pour recueillir leurs souvenirs, éplucher les archives municipales et départementales pour recouper les informations et passer près de deux mille heures à rédiger son texte.

Au gré des chapitres, le lecteur découvre la vie locale d’autrefois avec son travail difficile, ses moments de convivialité, les bêtises des enfants comme le jeune Jacques Pourriére prenant pour cible des draps étendus avec sa fronde chargée de fientes de poules. Elle fait émerger des personnages charismatiques de la commune, Lucien Pourrière, père de Jacques, instituteur dans la commune pendant trente-deux ans et que ses anciens élèves appellent toujours M. Pourrière, ou l’abbé Selb qui amenait les jeunes camper à la mer. Toute une vie disparue renaît au gré des pages rendues vivantes par une écriture alerte. De ce livre, Édith Puchelle a tiré « beaucoup de bonheur d’avoir rencontré les gens, entendu leurs histoires. Le but est qu’ils puissent le faire lire et qu’il y ait une trace ».

Présentation-dédicace vente du livre le 14 septembre à la cave Alliance, bourg de Tauriac à 11 h 30. Livres en vente à la mairie, boulangerie et au bureau de poste de Tauriac. À l’office de tourisme, à la Maison des vins et au Carrefour Market de Bourg-sur-Gironde.

La « petite princesse » des pompiers

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Une femme a accouché d’une petite fille dans le camion des pompiers, vendredi 6 septembre dernier.

Yves Guillard, Charly Bichot et Julien Thoraval.

Yves Guillard, Charly Bichot et Julien Thoraval. (Photo M. M.)

Les gaillards sont solides, en ont « vu d’autres » mais l’émotion est encore palpable et ce vendredi 6 septembre restera marqué dans la mémoire de ces pompiers en particulier et de l’histoire de la caserne de Blaye en général. Car ce vendredi à 16 h 48, Yves Guillard, chef d’agrès, Charly Bichot, conducteur, et Julien Thoraval, équipier secouriste, soit l’équipage normal d’un véhicule de secours des pompiers, ont participé à ce qui reste une des plus belles aventures humaines ; la naissance d’un enfant. Ce jour-là, Mylène, une petite fille de 3,660 kg est née dans leur véhicule d’intervention.

Contractions

Tout s’est passé, très vite. Les pompiers sont intervenus en urgence pour transporter la maman, Nancy Soti, qui était clouée par les contractions et dans l’incapacité de se déplacer. Arrivée sur place, à Étauliers, l’équipe fait un bilan sanitaire de la situation. « Nous avons pris les différents paramètres, le nombre et l’espacement de contractions et en avons rendu compte au médecin du Samu par radio. Sur place, nous sommes les yeux du médecin », indique Julien Thoraval. Le Samu ordonne à l’équipe de transporter la maman à la maternité. Mais, 2 kilomètres plus loin, la maman, dont c’est le troisième enfant, a senti que l’enfant venait. Les pompiers, suivant les procédures, avaient anticipé une telle possibilité. « On avait mis le brancard de façon à être opérationnels rapidement », indique Julien Thoraval.

Professionnalisme

Yves Guillard demande au conducteur de s’arrêter le plus rapidement possible. « J’ai enlevé le pantalon de la maman et je voyais déjà les cheveux de la ‘‘petite princesse’’ », raconte avec encore un peu d’émotion dans la voix Julien Thoraval. « Bonne nouvelle, elle a des cheveux, ai-je dit à la maman ». « Ne me faites pas rire », m’a-t-elle répondu. Et deux minutes après, Mylène a pointé son joli minois dans la vie, dans le véhicule des pompiers de Blaye. Drôle de carrosse pour une petite princesse. « On transporte régulièrement des femmes enceintes, explique Julien Michel, capitaine du centre de Blaye, mais qu’une d’entre elles accouche dans le camion, ce n’était jamais arrivé. » Si le capitaine félicite le professionnalisme de l’équipe qui a fait l’accouchement, il tient à souligner « que tous les pompiers auraient pu faire la même opération ». Si Yves Guillard et Charly Bichot ont déjà procédé à des accouchements, cet événement a marqué les pompiers. « C’est une grande émotion, indique Julien Thoraval, papa de trois enfants et qui n’avait pu assister à ces accouchements, j’ai versé ma larme d’émotion. »

Les parents louent le professionnalisme et les compétences des soldats du feu. « Les pompiers sont arrivés en trois minutes, indique Toni le papa, heureusement qu’ils étaient là ». « Les pompiers ont été aux petits soins pour moi, indique Nancy. J’ai maintenant une autre vision des pompiers, ils ne sont pas là que pour le feu ou les accidents. Ils ont fait du beau travail. » Et, pour que Mylène garde une trace de cette aventure, ses parents lui ont concocté un album photo relatant sa naissance, pour qu’elle sache, comme le dit Nancy « qui était là à sa naissance ».

Sports, culture et solidarité en une seule manifestation

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Le Festival des énergies solidaires et Blaye Estuaire du monde ont fusionné pour devenir un seul et même événement. Début des festivités mercredi.

Le stand d’Afoulki au premier Blaye, estuaire du monde en 2011.

Le stand d’Afoulki au premier Blaye, estuaire du monde en 2011. (photo archives michel mereau)

Les 28 et 29 septembre prochains, c’est un programme copieux qui attend les habitants de Haute Gironde. Une quarantaine d’associations à découvrir, des concerts dans la citadelle et disséminés dans quatre communautés de communes de Haute Gironde à écouter, des conférences, des débats-discussions pour s’exprimer, et le tout, hormis la restauration, absolument gratuitement !

Tous ces événements, dans le cadre d’une manifestation que l’un des participants à la conférence de presse qui s’est tenue jeudi 12 septembre a qualifiée « d’une des plus importantes du genre en Aquitaine ».

Deux manifestations en une

Pour Denis Baldes, maire de Blaye, si la municipalité soutient et a accordé une subvention de 3 500 euros à la manifestation, c’est parce, pour lui, « celle-ci entre dans la politique de solidarité de la ville ». « Nous avons développé de nombreuses actions de solidarité. On œuvre sur les questions sociales, pour la culture et le sport pour tous. »

Et ces trois thèmes - sport, culture et solidarité - sont au cœur du programme qui a été présenté par les associations. Car Énergies solidaires - Blaye Estuaire du monde résulte de la fusion de deux manifestations qui s’étaient tenues en 2011.

Le festival des énergies solidaires, organisé par la section locale de CMCAS (Caisse centrale des activités sociales du personnel des industries gazières et électriques) de Haute Gironde, et Blaye Estuaire du monde, soutenu par l’association Afoulki.

La première est née voici trente ans. À l’origine, comme l’explique Michael Schaus, porteur du projet, la fête était « réservée aux seuls agents de la centrale ». Elle a ensuite évolué en étant ouverte à l’ensemble de la population. À l’origine axée sur des aspects ludiques et sportifs, les organisateurs ont voulu « renforcer son contenu social et solidaire en cohérence avec les valeurs portées par la CMCAS Gironde. Le rapprochement avec Blaye Estuaire du monde s’est donc fait tout naturellement. Nous avions les animations (notamment pour les enfants), Blaye Estuaire du Monde avait le contenu qui nous manquait ».

Tisser des réseaux

Ce contenu manquant, évoqué par Michel Schaus, ce sont donc des associations, connues et reconnues comme l’Unicef, SOS Racisme, Médecins sans frontières, ou plus confidentielles comme l’association soutenant La pouponnière de Lomé, basée à Berson. « Elles présenteront leurs activités et leurs projets dans leur stand respectif sous forme d’expo et de démonstrations, indique Philippe Cursol, responsable de l’animation. Nous aurons aussi un marché du monde dans la citadelle. Ainsi Handicap International édifiera-t-elle, pour la première fois hors Bordeaux, sa pyramide de chaussures. »

L’objectif assigné, « outre la reconnaissance de ces associations », est de leur permettre de « tisser des réseaux, de nouer des contacts entre associations, comme cela s’est fait en 2011 ».

« Les bons moments » à venir

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Les comédiens d’Osmose.

Les comédiens d’Osmose. (photo m. m.)

C’est la rentrée ! Samedi 14 septembre, la saison de théâtre du Vox redémarrait par une pièce de la compagnie Osmose « Venise sous la neige ». L’occasion pour Patrice Raimbaud, président de l’association Culture Vox et présentateur des soirées, de dévoiler le programme de l’année qui vient. Celle-ci sera une saison qui aura comme objectif « de faire passer des bons moments et de ne plus penser aux soucis ».

Pour cela, outre la pièce de ce samedi, Culture Vox a programmé sept pièces avec le Théâtre des Salinières et en clôture de saison, un spectacle musical, celui de la compagnie Patrice Péricard. Le 10 mai, ce seront une quinzaine d’artistes, chanteurs, danseurs, musiciens qui feront revivre les grands succès des années 80.

En attendant cela, le prochain rendez-vous donné par Culture Vox est fixé au 12 octobre. Sur scène le théâtre des Salinières avec « Le Gai Mariage ». Une comédie nominée dans la catégorie meilleure pièce comique aux Molière 2011, de quoi passer « un bon moment », comme quoi, Patrice Raimbaud est un président qui tient ses promesses.

« Les bons moments » à venir

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Les comédiens d’Osmose.

Les comédiens d’Osmose. (photo m. m.)

C’est la rentrée ! Samedi 14 septembre, la saison de théâtre du Vox redémarrait par une pièce de la compagnie Osmose « Venise sous la neige ». L’occasion pour Patrice Raimbaud, président de l’association Culture Vox et présentateur des soirées, de dévoiler le programme de l’année qui vient. Celle-ci sera une saison qui aura comme objectif « de faire passer des bons moments et de ne plus penser aux soucis ».

Pour cela, outre la pièce de ce samedi, Culture Vox a programmé sept pièces avec le Théâtre des Salinières et en clôture de saison, un spectacle musical, celui de la compagnie Patrice Péricard. Le 10 mai, ce seront une quinzaine d’artistes, chanteurs, danseurs, musiciens qui feront revivre les grands succès des années 80.

En attendant cela, le prochain rendez-vous donné par Culture Vox est fixé au 12 octobre. Sur scène le théâtre des Salinières avec « Le Gai Mariage ». Une comédie nominée dans la catégorie meilleure pièce comique aux Molière 2011, de quoi passer « un bon moment », comme quoi, Patrice Raimbaud est un président qui tient ses promesses.

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