Quantcast
Channel: Saint-Christoly
Viewing all 280 articles
Browse latest View live

Derniers vœux de Péraldi

$
0
0

Derniers vœux de PéraldiLes lauréats du concours des maisons fleuries avec les élus actuels autour de Bernard Péraldi.© PHOTO 

PHOTO M. M.
L

a salle polyvalente Courade de Saint-Christoly était bondée vendredi 17 janvier pour la traditionnelle cérémonie des vœux. Était-ce dû au fait qu'il s'agissait de la dernière cérémonie des vœux de l'actuel maire Bernard Péraldi, qui ne se représente pas ? Qu'il y a trois listes en lice pour les prochaines élections ert que chacune comptait ses forces ? Ou qu'à l'issue des vœux étaient remises les récompenses du concours des maisons fleuries ? Lors de son discours, il est apparu légitiment ému, après avoir salué l'ancienne maire, Mme Duviol, présente ce soir-là.

Réveillons

Il a retracé sa carrière politique qui a débuté par son implication dans la vie associative avec la création de l'association de chasse, l'ACCA en 1979 avec Raymond Page et Serge Roquillas, puis celle de pêche avec Jean Strohecker et Manuel Romo-Gomez. Puis, sont venues les actions vis-à-vis de l'école de danse, les réveillons interassociations visant à financer les associations, mettant en œuvre la solidarité communale.

« Sollicité par plusieurs listes », Bernard Péraldi s'est présenté, seul, une première fois en 1983. « Ce fut un échec ». Il a été élu une première fois en 1989, puis comme tête de liste en 1995, avant d'enchaîner 19 ans de mandat comme maire. « Cela a été un grand plaisir de m'investir pour la commune, de lui garder son charme, d'avoir un développement raisonné qui garde sa ruralité pour mieux conserver sa qualité de vie ».

Si il a fait preuve de « réserve sur les actions politiques par rapport à la campagne électorale », il a tout de même développé un sujet qui lui « tient à cœur et sur lequel il y a unanimité des candidats présents, le projet de centre de soins, le ‘‘village de santé''. Il est primordial, a-t-il poursuivi, de maintenir la permanence des soins. Il est irresponsable de laisser s'installer la désertification ; nos finances le permettent. La mission qui nous est confiée, […] nous impose de prendre soin de tous, des plus démunis ».

Après avoir fait un point sur le développement du rôle de la Cdc, des changements de mode de scrutin, il a chaleureusement remercié les élus, y compris du conseil enfant, les associations et les directeurs et enseignants des écoles. Avant de conclure par son traditionnel salut corse : « pace é salute ».

Martial Maury


Club 50, toujours au top trente après

$
0
0

Club 50, toujours au top trente aprèsLes membres du club sont très actifs.© PHOTO 

PHOTO CLUB 50
L

'association Club 50 de Saint Christoly-de-Blaye a tenu son assemblée générale annuelle le 19 janvier dernier en présence d'une soixantaine de personnes. Le président, Francis Guédon a accueilli les participants et commencé son intervention en rendant un hommage à une figure historique du club, Jean Arnaud, décédé quelques jours avant Noël.

Publicité

Il a souhaité ensuite un prompt rétablissement aux malades, et en particulier à Guy Désiré, qui a connu une année 2013 difficile.

Puis il a présenté les bilans de l'année écoulée, et rappelé qu'en 2013, l'association comptait 90 adhérents.

30 ans d'existence

La secrétaire Gisèle Mottard a ensuite présenté le rapport moral d'activité et la trésorière, Josette Drouet, le rapport financier qui ont été adoptés à l'unanimité des votants.

Les membres du club ont été très actifs en 2013 avec les 5 manifestations habituelles, et le programme 2014 est tout aussi fourni, avec un repas de gala exceptionnel le 28 juin pour fêter dignement les 30 ans d'existence du Club.

Après quelques questions diverses, le bureau a ensuite été élu pour l'année

La journée a continué par un succulent repas arrosé par des vins de viticulteurs locaux.

Martial Maury

Conseil municipal des enfants : c’est du jeu sérieux

$
0
0

Conseil municipal des enfants : c’est du jeu sérieuxLe jour du vote, on fait comme chez les grands. Et ça marche. On peut changer des choses.© PHOTO 

PHOTO MARTIAL MAURY

� Chers camarades, je propose des rencontres sportives avec les écoles des communes voisines […] et de maintenir le sport les jours de pluie en adaptant une salle à cet effet. » Telle est l'une des propositions d'un des candidats au Conseil municipal enfants. Le mardi 21 janvier, pour la seconde fois, les élèves de l'école primaire de saint-christoly étaient appelés aux urnes pour désigner leurs représentants au conseil municipal enfants (2 par classe).

Isoloir

Le premier Conseil avait été élu pour deux ans en janvier 2012. La chose est sérieuse. Les candidats (3 à 5 classe) ont écrit des professions de foi (exercice d'écriture) et si l'élection se tient en janvier, c'est pour que les élèves de CP sachent lire les bulletins des candidats. L'isoloir est installé dans la garderie transformée en l'occasion en salle de vote. Rien ne manque. L'urne est tenue par le maire lui même, la liste d'émargement par James Gaury, conseiller « adulte » tandis que deux autres élues, Irène Fiorazzo et Diane Maury, aident et supervisent l'opération.

Les bulletins aux noms des candidats ont été réalisés par le secrétariat de mairie et attendent les électeurs. Les classes, encadrées par leurs enseignants qui se sont investis dans l'opération, défilent les unes après les autres. Elles procéderont au dépouillement dans leur salle de classe. Beaucoup des premiers élus se représentent et une tradition familiale s'instaure même avec Yacine qui est candidat à la suite de sa sœur Rita, élue au premier conseil en 2012. A raison de quatre réunions par an, Rita et ses collègues avaient pris leur rôle très au sérieux et émis des propositions pour améliorer la vie locale. D'ailleurs, pour Bernard Péraldi, maire de la commune, leur bilan est « plus que positif.

Sonnerie

Les enfants ont assisté avec enthousiasme aux réunions et avec la fraîcheur et l'innocence de leur jeunesse. Ils ont fait des propositions dont la plupart ont été réalisées, comme le fleurissement de l'école, les toilettes à l'intérieur de l'école (avec choix des couleurs), des jus de fruits à la cantine le jour des repas de fêtes. »

Lors de cette campagne, les propositions des différents candidats tournaient plutôt autour de l'idée d'avoir « une sonnerie à l'école, des jeux, des buts de football dans la cour de récréation, des tables de ping-pong, des jeux de dames ou d'échec géants dans le village, et un coup de peinture sur les murs de l'établissement ».

M. M.

Les derniers vœux de Jannick Frappé

$
0
0

Les derniers vœux de Jannick FrappéJannick Frappé lors de ses vœux.© PHOTO 

PHOTO M. M.
J

annick Frappé l'avait déjà annoncé lors de ses vœux 2013 : il ne briguera pas de nouveau mandat. Ce samedi 18 janvier, il y avait une belle affluence dans la salle des fêtes communale pour la présentation des vœux 2014.

Lors de son discours, le maire a fait un bref rappel des actions menées en lors de l'année écoulée, avec l'achat de matériels tels qu'un camion, un fourgon express, une cureuse de fossés, des coffrets électriques et le changement du tractopelle. L'école a connu des travaux de réfection.

Le maire a appelé les futurs élus à la vigilance budgétaire car « le budget n'est pas élastique ».

Avant de souhaiter un «bon courage» aux futurs élus il a remercié son conseil et les associations, Les Bruyères et Le Comité des fêtes », qui ont «dynamisé la commune».

Martial Maury

Une campagne axée sur la sécurité

$
0
0

Une campagne axée sur la sécuritéJean-Claude Acin (à gauche) et ses colistiers.© PHOTO 

PHOTO M. M
J

ean-Claude Acin, conseiller municipal sortant, a tenu lundi avec ses colistiers une première réunion de travail en vue des élections municipales. Professeur de sport retraité, âgé de 69 ans, Jean-Claude Acin avait créé le club de karaté de Saugon et a présidé une année le Comité des fêtes de la commune.

Le thème principal de sa campagne est la sécurité. « Principalement celle des enfants, des écoliers. Le matin, quand ils partent il fait nuit. Il n'y a pas de trottoirs. Il faut faire un busage et des trottoirs, l'éclairage et avoir un arrêt de bus plus confortable. »

Cette thématique de la sécurité est largement partagée par ses colistiers, telle Stéphanie Vallejo. Âgée de 40 ans, assistante maternelle, elle est installée à Saugon depuis 2003. « Si j'ai rejoint Jean-Claude Acin, c'est parce que j'ai le désir de travailler dans la transparence et l'honnêteté ». Elle pense plutôt s'investir dans le domaine « de l'enfance ».

Mario Campobasso a 59 ans. Il travaille « 20 heures par semaine à la maison de la presse de Sylvain Bouny à Saint-Christoly ». Ces horaires lui laissent du temps pour « être disponible, aider les gens ». À 52 ans, Thierry Lalande, chef d'équipe dans le bâtiment, est originaire de Saugon, et trouve que « c'est une ville morte ».

« Une ville morte »

Aurélien Damiens, 33 ans est le benjamin de l'équipe. Routier, il s'est installé à Saugon en 2013. « J'ai une vision neuve de Saugon. Je vois qu'il y a des choses à faire et j'ai des idées ». Marie-Hélène Furet, 50 ans est aide soignante. « J'écoute, je vais voir. On n'est pas trop au courant ». Gabriel Landrit, 52 ans est auto-entrepreneur tailleur de pierres. « Ce qui m'intéresse, c'est l'assainissement, les routes. Il y a beaucoup de choses à changer ». Valérie Mazet, 45 ans est commerçante à Montendre. « Je voudrais que ça change, c'est une ville morte », dit-elle également.

Christelle Marme, 39 ans, travaille comme saisonnière agricole. Pour elle également, la sécurité routière est importante. « Il y a beaucoup d'accidents sur la D 18. Et des nids de frelons, il faut trouver des solutions pour cela. » Cédricq Thiolat, 42 ans est dans les transports. Pour lui aussi il faut « plus de sécurité, ainsi que plus d'animations pour les enfants ».

Martial Maury

Un couple en crise sur la scène du Vox

$
0
0

Un couple en crise sur la scène du VoxLa situation se complique avec l’arrivée de la maîtresse de Bernard.© PHOTO 

PHOTO THÉÂTRE DES SALINIÈRES
C

'est un grand classique du théâtre de boulevard qui va être joué le samedi 8 février, à la salle Vox, de saint-Christoly-de-Blaye.

Le théâtre des Salinières propose « Duo sur canapé », dont l'histoire est très simple… Lui est avocat, elle est dentiste. Ils divorcent, mais ne se quittent pas car un énorme problème se pose.

Le cabinet dentaire, comme le bureau de l'avocat se trouvent, tous deux, au domicile conjugal et aucun ne veut céder la place à l'autre.

D'un commun accord, leur appartement est coupé en deux par une ligne rouge qui traverse le canapé. Chacun chez soi !

Pas de temps morts

Les choses se compliquent lorsque Bernard décide d'installer dans sa moitié d'appartement sa future femme, la belle et délurée Bubble. Dans le même temps, son ex-femme Jacqueline riposte en imposant son amant, Robert, un acteur minable.

Cette pièce de Marc Camoletti détient toutes les ficelles d'une excellente comédie. pendant plus d'une heure, les gags, les quiproquos et les situations, toutes plus rocambolesques les unes que les autres, s'enchaînent sans temps morts.

Réservations au secrétariat de la mairie aux heures d'ouvertures au 05 57 42 50 40 ou au 06 65 36 89 49. Sur Internet : www.saint-christoly.fr ou www.theatre-des-salinieres.com. Toute réservation sera confirmée seulement à la réception du chèque.

Mireille Calmel en dédicace pour son nouveau roman

$
0
0

Mireille Calmel en dédicace pour son nouveau romanLe public pourra échanger avec Mireille Calmel à propos du deuxième tome de son livre «Richard Cœur de Lion ».© PHOTO 

PHOTO M. M.

MARTIAL MAURY

L'année 2014 sera riche en événements pour la romancière christolienne Mireille Calmel.

Les premiers tomes de sa saga consacré à Richard Cœur de Lion paraissent à France Loisirs et en poche. Pour le mois de mai, elle annonce, mystérieuse, un nouveau roman qui « devrait faire couler beaucoup d'encre ». Le dernier opus de sa série médiévale paraîtra à la fin de l'année ou, au plus tard, début 2015.

Mais en attendant toutes ces parutions, c'est son dernier roman « Les chevaliers de Graal », tome deux de la série sur Richard Cœur de Lion (en trois parties), qui fait l'événement. Dans cet opus sorti le 30 janvier, Mireille Calmel entraîne ses lecteurs avec un rythme endiablé sur les chemins de Palestine, avec les croisés menés par le roi Richard Ier d'Angleterre . Celui-ci affronte un ennemi redoutable, Saladin, dans un combat que l'on découvrira arbitré par un personnage mystérieux : « le vieux de la montagne », chef de la secte des assassins.

Héros récurrents

Comme toujours dans ses romans, Mireille Calmel veille scrupuleusement à étayer son intrigue sur des faits réels, historiques : « je m'appuie sur des chroniques, des récits de batailles qui ont eu lieu ». Si ce livre se déroule en majeure partie en Palestine et choisit un nouvel acteur principal (le roi Richard), les personnages traditionnels dont les aventures ont marqué ses précédents romans ne sont pas oubliés, mais plus en retrait. Aliénor d'Aquitaine, qui lutte contre son fils Jean sans Terre, apparaît notamment à travers les lettres qu'elle envoie. Quant à Loanna, son amie et héroïne récurrente de Mireille Calmel depuis « Le lit d'Aliénor », elle a disparu au début du roman et sa fille, Eloïn, grand amour de Richard, est prisonnière de Saladin.

Magie et ésotérisme

Dans les romans de Mireille Calmel, les intrigues historiques sont teintées de magie et d'ésotérisme avec la quête « des » Graals. La légende arthurienne apparaît ainsi dans ce livre avec Chrétien de Troyes : « il y a le Graal noir, explique-t-elle. La coupe a servie à récupérer le sang du Christ et, recouverte d'eau, elle permettrait de dialoguer avec les morts et d'accéder à d'autres pouvoirs. De l'autre côté, le vrai Graal qui a recueilli le larmes du Christ dont le sel, cristallisé, a crée un gemme qui donne la vie éternelle et la pierre philosophale ».

Dans « Les chevaliers du Graal », une tour au milieu du lac de Tibériade sera le théâtre d'une scène surprenante. Ce décor, Mireille Calme l'a rêvé avant d'en découvrir l'existence réelle. « J'ai eu une vision de la tour. J'ai fait des recherches sur internet et des découvertes archéologiques récentes ont corroboré mes intuitions », avoue l'auteur. Mais, Mireille Calmel ne poursuit qu'un seul objectif : « je suis là pour raconter des histoires et faire rêver le lecteur. La seule vérité c'est celle des faits. Le reste, c'est mon interprétation de la légende arthurienne du Saint Graal.»

« Les chevaliers du Graal », aux éditons XO (324 pages, 19.90 €). La romancière réserve la primeur de ses dédicaces à ses nombreux lecteurs blayais. Elle les attendra dimanche prochain, de 10 h 00 à 12 h 30 à la maison de la presse de Saint-Christoly-de-Blaye. Une deuxième séance est organisée vendredi 14 février, à partir de 16 h 00, à la librairie Jauffré Rudel de Blaye.

La CdC va livrer des repas aux personnes âgées

$
0
0

 

Le 4 février, lors de sa réunion, la communauté de communes de Saint-Savin a pris une nouvelle délégation : le portage des repas pour les personnes âgées de plus de 60 ans ou celles, de moins de 60 ans dans l'incapacité momentanée de préparer leur repas (maladie par exemple). Jusqu'à présent, seule la commune de Saint-Yzan-de-Soudiac proposait cette possibilité à ses habitants.

Politique pour les seniors

Le CIAS (Centre Intercommunal d'Action Sociale) est à l'origine de cette démarche dans le cadre de sa réflexion sur « une politique globale en faveur des personnes âgées ». Cette réflexion est complémentaire au diagnostic sur la situation des personnes âgées réalisé en partenariat avec la MSA (Mutualité sociale agricole) de la Gironde. L'action du CIAS vise à ce que les personnes âgées puissent être maintenues à domicile le plus longtemps possible, si elles le désirent, tout en préservant leur vie sociale.

Plusieurs pistes d'action ont été étudiées : aide avec du petit bricolage, télé assistance etc. Mais c'est le portage au repas qui a été retenu. Le principe est simple. L'inscription se fera auprès des CCAS communaux mais la gestion sera communautaire. Bernard Péraldi, président de la CdC a indiqué « qu'un appel d'offres sera lancé pour la confection des repas ». Cette décision a fait l'objet d'un débat. Emmanuel Moulin délégué de Saint-Christoly se demande si « ce n'était pas plus judicieux de le confier à l'échelon communal ». Mais pour Jean-Pierre Domens, maire de Saint-Vivien, « c'est mieux que ce soit un service porté par la CdC. » Quant à Pierre Roques, maire de Saint Yzan et vice-président du CIAS « le groupe de travail s'est posé la question. Le problème est de savoir qui va payer le déficit ? Si c'est de la mutualisation, il est à la charge des communes, là ce sera le CIAS, d'où le transfert de compétences ». Le tarif sera calculé sur une base prenant en compte les revenus des personnes demandeuses. Il inclura une participation financière du CIAS afin que cela soit adapté à tous.

Les autres dossiers à l'ordre du jour visaient essentiellement, des acquisitions foncières avec l'achat du terrain de 3 093 m², voisin du bâtiment de la CdC pour une éventuelle extension de celle-ci. Diverses commissions d'études d'appel d'offres ont été constituées, pour la rénovation du restaurant du lac et de son système d'assainissement ainsi que les travaux d'aménagement des locaux du CIAS. Le projet définitif des travaux d'aménagement des gares de Saint-Yzan et Cavignac ont été actés.

Martial Maury


Un « Galop d’essai » prometteur

$
0
0

Le texte de Manuela de Seltz a été sélectionné lors d’un concours de nouvelles. Françoise Bourdin, romancière, présidait le jury. Ce recueil autour du cheval est paru chez Belfond le mois dernier.

Un « Galop d’essai » prometteurManuela de Seltz fait partie des huit auteurs sélectionnés lors du concours de nouvelles.© PHOTO 

PHOTO M. M.

Après son premier roman, « Tropique du Capricorne », paru en juin 2012 et vendu à près de 10 000 exemplaires, Manuela de Seltz, romancière de Cézac, récidive. Elle fait partie des huit auteurs du recueil de nouvelles « Galop d'essai », paru le mois dernier. Un recueil édité par Belfond, sous le parrainage de la romancière Françoise Bourdin.

Manuela de Seltz s'est lancée après avoir découvert, au printemps 2013, une proposition de concours sur un site dédié aux auteurs et aux concours littéraires, welovewords.com. « Les éditions Belfond cherchaient huit auteurs pour des nouvelles sur le thème du cheval. Françoise Bourdin, passionnée d'équitation, a présidé le jury. Quand j'ai lu l'intitulé, je me suis souvenue de l'histoire d'une paralysée, Lis Hartel, qui est devenue championne olympique, valide, aux Jeux d'Helsinki en 1952. » Le texte de Manuela de Seltz a dû tout se démarquer des autres candidats. Au total, ce sont 300 textes qui ont été envoyés aux organisateurs.

Être édité par une maison d'édition nationale sous le parrainage d'une romancière reconnue, c'est pour Manuela « une opportunité ». En plus, « comme j'ai eu l'idée tout de suite, je me suis dit que cela valait le coup de creuser. »

Avec talent, dans un style que le jury a, avec raison, qualifié de « simple et direct » Manuela a raconté cette histoire où une femme renaît quasiment, retrouve un sens à sa vie grâce à la pratique de l'équitation et de ce que l'on pourrait qualifier d'histoire d'amitié avec son cheval.

Une héroïne courageuse

Lis Hartel, son héroïne, est née en 1921 et est décédée en 2009. En 1944, enceinte, elle est atteinte d'une poliomyélite et se retrouve paralysée en dessous des genoux. Après trois ans de rééducation, elle participe aux Jeux olympiques, lorsque ceux-ci deviennent enfin ouverts aux femmes.

« Je me suis souvenue d'un article lu à son sujet, du courage dont elle a fait preuve. J'ai fait des recherches sur elle. Il y a une grande part d'invention dans ma nouvelle, comme le nom du cheval ou du kiné, mais la base est réelle. Lis Hartel est, en quelque sorte, à l'origine de l'équithérapie. »

Manuela de Seltz, qui est également correspondante de presse pour l'hebdomadaire « Haute Gironde », continue à écrire des romans. Un nouveau manuscrit est en lecture, plutôt favorable, chez des éditeurs, et un autre est en gestation. Un « Galop d'essai » qui se transforme en une balade vers le succès.

Martial Maury

La dédicace, quête du Graal

$
0
0

La dédicace, quête du Graal

Malgré la pluie diluvienne, les lecteurs de Mireille Calmel se sont précipités pour sa dédicace dimanche dernier à la Maison de la presse de son dernier roman « Les chevaliers du Graal ». Ceux qui n'ont pu venir se rattraperont le vendredi 14 février à 16 h à la librairie Jaufre Rudel. PH. MARTIAL MAURY

Succès du canapé des Salinières

$
0
0

Succès du canapé des SalinièresSalle comble au Vox samedi dernier.© PHOTO 

PHOTO MARTIAL MAURY

« On a failli vous empiler », a déclaré en souriant Patrice Raimbaud, président de Culture Vox et présentateur attitré des soirées ce samedi 8 février. Le fait est, pour la seconde fois de la saison, le Vox a fait salle comble pour la pièce « Duos sur canapé » par le théâtre des Salinières.

« Nous sommes ravis pour nous, pour les artistes, a-t-il repris, nous avons conscience en ces temps compliqués que l'on a tous besoin de rire et sourire ». Patrice Raimbaud a annoncé la suite des réjouissances prévues dans la salle Vox : le tournoi de tennis virtuel samedi 15 février, puis le 8 mars, « Lady Oscar » et « Un beau salaud », le 12 avril, toujours avec le Théâtre des Salinières. E, pour clôturer en beauté la saison, un spectacle musical et dansant sur les tubes des années 80 avec la Compagnie Péricard le 10 mai.

Échanges fructueux sur le rythme scolaire

$
0
0

Échanges fructueux sur le rythme scolairePierre Kessas et Eric Page à la table des discussions.© PHOTO 

PHOTO M. M.

Ce qui jeudi dernier, devait être une énième réunion sur la mise en place de la réforme des rythmes scolaires entre groupes de travail constitués à cet effet et Pierre Kessas inspecteur d'académie à Blaye, s'est transformé en réunion au registre plus étendu. Eric Page, le maire de Saint-Girons avait en effet invité les élus du canton de Saint Savin, des représentants des parents d'élèves, notamment ceux de l'association de Gilets jaunes opposants à la mesure.

Trente personnes étaient présentes dans la salle de réunion de la mairie. La discussion a été franche, mais correcte et a balayé de nombreux sujets. Le rôle d'éventuel coordonnateur des activités périscolaires a été ainsi évoqué par une parent d'élève déléguée de Donnezac.

Ce thème a été repris par Jean-Jacques Edart, maire de Cavignac. « On aura besoin d'un chef d'orchestre pour coordonner tout cela. Il faut imaginer un poste en mairie pour gérer les intervenants, voir si tout se passe bien et gérer les personnes ». « Et les salles », a renchéri Ingrid Laclotte, élue de Générac, qui est également membre du groupe de travail intercommunal sur la réforme.

« Des débuts modestes »

Pierre Kessas s'est efforcé de rassurer ses interlocuteurs quant au début de la réforme suite à une demande d'Ingrid Laclotte lui rappelant qu'il avait dit avoir accepté que les débuts soient « modestes ».

« Quel est le curseur pour un démarrage modeste ? », lui a-t-elle demandé. « Si on témoigne d'un engagement des élus, même modeste en terme d'action, l'Etat ne va pas demander à ce que la copie soit parfaite dès le début. » La difficulté a évaluer le nombre d'enfants concernés a également été abordée.

« On fait des sondages auprès des parents, mais tant que ceux-ci ne savent pas ce qu'il y a aura dans les activités, ils ne répondent pas, c'est le serpent qui se mord la queue », s'est exclamée Lydie Dumas, élue de Saugon.

L'inspecteur d'académie a précisé le contenu de ces fameuses activités : « Ce n'est pas un prolongement de l'école, c'est une approche éducative pour éveiller les enfants dans des domaines spécifiques, comme la culture et le sport ».

Il a plaidé pour que la réforme se passe « dans un climat serein, de confiance, cela peut fonctionner ». Eric Page a trouvé « les échanges fructueux, et on refera une autre réunion comme promis ».

Angie Laribau, déléguée parents d'élèves à Saint-Girons a estimé que « la réunion, constructive a permis de mettre à plat beaucoup de choses ». Mais Claire de Kersauzon de l'association des gilets jaunes n'en démord pas : « Je pense que la réforme est une erreur, chacun se repasse le bébé ».

Martial Maury

Compétition virtuelle pour un plaisir réel

$
0
0

Compétition virtuelle pour un plaisir réelLe tournoi de tennis en XL gaming : les jeunes faisaient face à un écran vidéo géant dans lequel ils incarnaient des joueurs de tennis virtuels commandés par leurs mouvements.© PHOTO 

PHOTOS M.-C.W.

On ne joue pas que des pièces de théâtre dans la salle du Vox. La preuve ! Samedi dernier, le tournoi de tennis sur console vidéo Wii Sports a réuni 47 équipes, 14 doubles et 33 simples. Des jeunes venus de tout le territoire de la Haute Gironde pour se disputer la victoire avec phases finales sur écran géant.

Le succès indéniable de cet événement est dû à l'originalité de son concept qui permet aux néophytes de rapidement prendre plaisir à taper dans une balle virtuelle sans monter au filet pour smasher avec l'illusion tout de même de fouler le gazon de Wimbledon. Durant l'épreuve, les joueurs ont manié la Wiimote (la “manette” de la console vidéo) telle une raquette de tennis pour frapper la balle en variant la direction, l'inclinaison de la télécommande et la puissance du coup.

Les jeunes plus à l'aise

Le côté ludique de cette compétition par la taille de l'écran et le son amplifié par les haut-parleurs ont permis aux joueurs de ressentir des sensations inédites. Ce dispositif était en quelque sorte un XL gaming : XL pour l'écran de cinéma et gaming pour le jeu. Les matchs de poule ont été disputés sur écran TV à partir de quatre stations Wii mais tous les joueurs ont pu jouer sur la scène face à l'écran géant pour se qualifier. Quelques compétiteurs adultes ont « osé » participer à cette compétition, non sans difficulté face à des jeunes plus à l'aise avec les manettes.

Le public a suivi les épreuves installé confortablement dans la salle de 300 places. Les équipes constituées ont porté des noms insolites : « Team gamers », « Victorus », « Raquetteurs » ou « Boss » mais on pouvait venir seul et rejoindre une équipe. Le but était de se rencontrer et de s'affronter dans une bonne ambiance. Les débutants, les passionnés, licenciés ou non, tout le monde avait sa chance.

Comme tous les champions de tennis, les gagnants ont eu droit à des coupes remises par Bernard Péraldi, le maire de Saint-Christoly et président de la Communauté de communes, et Manuel Ruffino, président de l'office de tourisme. Mais personne n'a été oublié : tous les participants ont été récompensés grâce aux lots offerts par les différents sponsors. Ceux sur la plus haute marche du podium ont reçu un beau sac à dos bien réel.

Relever le défi

« L'idée est née lors d'un jeu sur une Wii, il y a deux ans, avec nos jeunes de notre comité directeur junior, des adeptes de jeux virtuels. Et on s'est dit : “Pourquoi pas, cela pourrait être effectivement très ludique”. On a validé le concept, ils ont relevé le défi et obtenu la salle du Vox, l'espace adapté par excellence », explique Martial Maury, président du Tennis Club de Saint-Christoly qui organisait l'événement.

« Dans le club, développe-t-il, on implique nos jeunes et on les encourage à s'investir afin qu'ils ne soient pas de simples consommateurs d'une activité mais aussi des acteurs. Cette journée avait comme objectif de faire passer un bon moment à tous mais c'est aussi d'être une école de la citoyenneté afin que les jeunes apprennent dans l'avenir à se prendre en mains. Tous se sont bien investis dans l'organisation ainsi que nos bénévoles et l'animateur Nicolas. Nos sponsors ont tous répondu présents, de quoi être ravi d'un tel succès ».

Spécial «famille»

L'année prochaine un vidéoprojecteur viendra compléter les stations Wii et un tournoi spécial « famille » est envisagé pour des échanges tout aussi acharnés, de la bonne humeur et des récompenses. « Cette compétition entre virtuel et réalité n'est que le début de notre Roland Garros de la Wii », conclut Martial Maury.

M.-C.W.

Une choucroute musicale

$
0
0

Une choucroute musicale

Environ 130 personnes se sont régalées lors de la choucroute de l'Ensemble vocal Christolien dimanche dernier à midi. Le tout dans une ambiance détendue grâce, notamment grâce à l'animation musicale de Martine Quintard.PHOTO MARTIAL MAURY

Pour habiller toute la famille... sauf maman

$
0
0

Pour habiller toute la famille... sauf mamanGwënaelle.© PHOTO 

PHOTO MARTIAL MAURY

Le magasin de vêtements de Saint- Christoly, « Just pour lui » élargit sa gamme de produits. Depuis février, outre les vêtements masculins, Gwënaelle propose désormais des rayons bébé enfant, filles et garçons de 0 à 16 ans. Ces nouvelles collections sont de chaque côté du magasin et les vêtements « homme » au milieu. « C'est une gamme de vêtements similaire à celle que nous proposons pour les adultes », indique la responsable du magasin. Pour lancer sa gamme enfant, Just pour lui était partenaire du tournoi de tennis virtuel du club local organisé samedi dernier.

M. M.


Une vie au service des morts

$
0
0

Une vie au service des mortsMarie France Glatigny, avec Francis et Mickael Beau.© PHOTO 

PH. M. M.

Demain samedi, une page importante de la vie d'une femme et d'une entreprise va se tourner. Avec près de trente ans de service, Marie-France Glatigny va prendre sa retraite de la société de pompes funèbres Beau. « C'est la mémoire de l'entreprise, assure Francis Beau, l'actuel dirigeant. Au niveau des papiers, c'est elle qui m'a appris le métier. J'ai toujours travaillé avec Marie-France, on s'est bien disputé mais elle connaît tout par cœur, elle n'a pas besoin d'ordinateur. On est embêté pour la remplacer ».

« Plus compliqué »

L'entreprise Beau a été créée en 1961 par Guy Beau, le père de Francis. À ses débuts, Marie-France était multitâche. « Je tenais le magasin, faisais la cuisine pour les ambulances (l'entreprise étant alors aussi services d'ambulances) ». Puis, elle s'est orientée vers le travail au bureau du funérarium avec trois fonctions principales : recevoir et conseiller les familles, appeler les prêtres pour les dates des obsèques et vendre des articles funéraires. Elle le reconnaît, côtoyer la mort « au début, c'était un peu dur ». Et, malgré tout ce temps, certains décès « les jeunes, les enfants, on ne s'y habitue pas ». Pourtant, ce métier lui a « apporté beaucoup, le contact avec la clientèle va me manquer. Les familles m'ont fait confiance ».

Elle cerne parfaitement les difficultés de son poste. « Il faut faire preuve de beaucoup de psychologie, d'attention envers les familles pour les guider. Il faut être disponible, ne pas regarder l'heure. » Son métier a évolué, en bien : « Il y a maintenant beaucoup moins d'accidents qu'à une époque. En 1988 par exemple, on avait trois corps d'accidentés en même temps, ça vous reste… » Et mourir aujourd'hui est « plus compliqué administrativement. Il y a beaucoup plus de démarches à faire ». Elle tient à remercier les gens qui lui ont fait confiance, côtoyées tout au long d'une vie qui l'a menée de Saint-Etienne, d'où elle est originaire, en Pays Blayais pour suivre son mari et passer près de 30 ans de sa vie à s'occuper des défunts. Et dit-elle, avec son regard clair et franc : « Si c'était à refaire, je le referais ».

Martial Maury

Les élèves racontent leur visite à Angoulême

$
0
0

Les élèves racontent leur visite à AngoulêmeEn attendant les dédicaces.© PHOTO 

PHOTO MARTIAL MAURY

Les classes de CM 1 et CM 2 sont parties visiter le salon de la Bande dessinée à Angoulême et comme le 9e art n'exclut pas le talent rédactionnel, les élèves ont rédigé un compte rendu de leur aventure, intitulé « La sortie à Angoulême, c'était trop bien !», que nous n'hésitons pas à partager : « Vendredi 31 janvier, nous sommes allés au festival de la BD à Angoulême. Les CM 1 et les CM 2 sont allés dans pas moins de 7 musées. On a commencé par des ateliers au musée sur une bande dessinée qui s'appelle ‘‘Ernest et Rebecca'' . Une dame nous a dessiné un microbe sur la main ; on a fait des ateliers sensoriels, réalisé des expériences scientifiques et fabriqué des badges. On nous a même donné un masque des « Légendaires » et un album. Puis, on a attendu dans le froid une conférence avec les auteurs du ‘‘Monde de Milo'' qui a commencé en retard. Nous avons posé plein de question sur qui a écrit la bande dessinée, sur l'histoire, et sur la suite des deux tomes. Ce que nous avons adoré, aussi c'est l'exposition sur les légendaires. Cette journée était géniale. »

M. M.

Le nouveau Conseil municipal enfants

$
0
0

Le nouveau Conseil municipal enfantsBernard Péraldi entouré des jeunes élus.© PHOTO 

PHOTO M. M.

Certains, les réélu(e) s pour la plupart, ont déjà leur dossier tout prêt, stylo, feuilles, chemise pour les ranger et attablés sagement devant la table, attendent que commencent les débats. Tous recevront un agenda, un stylo pour noter les dates des prochaines réunions. Vendredi 14 février, jour de la Saint-Valentin, les petits amoureux de la « chose publique », de la Res publica, les nouveaux élus du Conseil municipal enfants de Saint-christoly siègent pour leur premier Conseil.

Dynamisme

Comme les adultes, ils sont installés dans la salle du Conseil. Et la parité a été respectée avec 7 garçons et 6 filles. Comme pour les grands, le maire, Bernard Péraldi préside à leurs débats, ceint pour l'occasion, tout comme la première adjointe Irène Fiorazzo, de l'écharpe tricolore symbolique de leur fonction. Elus pour deux ans, à raison de deux représentants par classe de l'école primaire du village en janvier 2014, ils sont la deuxième promotion du Conseil enfants. Leurs prédécesseurs étaient d'ailleurs invités à cette séance inaugurale. Certains comme Tino Morales ont quasiment entamé une « carrière politique ».

Il a été élu conseiller général jeune du collège de Saint-Yzan car, a-t-il déclaré, « j'ai été influencé par mon expérience au Conseil enfants ». Bernard Péraldi a félicité les nouveaux conseillers. Il leur a rappelé quelles seraient leurs fonctions: « Vous aurez des actions à proposer qui seront peut-être mises en places selon les disponibilités financières. Nous comptons sur votre dynamisme. »

Et, de dynamisme, les enfants n'en manquent pas, ni d'idées d'ailleurs. Repeindre l'école, les salles de classe, ériger une statue par rapport au futur nom de l'école, faire de nouveaux locaux pour ranger les affaires dans l'école, mettre des cages de football dans la cour, certains avaient même dessiné des plans pour créer une avancée devant l'entrée de l'école, toute « pourrie ». Les futurs conseillers, piaffent d'impatience de se mettre au travail.

M. M.

Une équipe renouvelée avec Éric Page

$
0
0

Une équipe renouvelée avec Éric PageÉric Page.© PHOTO 

PHOTO M. M.

Eric Page, élu conseiller en 2001 et maire en 2008 brigue un nouveau mandat pour « continuer ce boulot ingrat. Ingrat à cause du manque de moyens et des critiques incessantes », explique-t-il. Mais, au-delà de ces inconvénients, il assure apprécier plus que tout dans cette fonction « le contact avec la population, la proximité avec les gens.

Pendant ce week-end d'intempéries, j'ai fait le tour de la commune pour voir ce qui allait ou pas. « De ce fait, il se montre dubitatif quant au principe de l'intercommunalité à laquelle il reproche d'éloigner l'élu de la population.

Aménagement du bourg

« S'il s'agit de devenir comme un maire d'arrondissement d'une Cdc, ça ne m'intéresse pas ». Quant au bilan de son premier mandat, il juge que celui-ci a été essentiellement consacré à « entretenir le patrimoine. On a fait beaucoup de travail sur les bâtiments. On a créé une nouvelle classe, on en est très fier. Pour l ‘avenir, on a beaucoup d'idées ».

Mais, un projet lui tient particulièrement à cœur, l'aménagement du bourg. Pour lui, la première étape ne pourra se faire que « suite à l'enfouissement des réseaux. Le bourg est bien situé, nous avons un beau terrain face à la salle des fêtes, réaménager le bourg lui redonnera une dimension. » L'aménagement des nouveaux rythmes scolaires est pour lui « le sujet qui fâche. Je ne suis pas sûr que ce soit bon pour les enfants. C'est de l'école qui leur manque, pas du péri scolaire ».

Pour ce nouveau mandat, il a constitué une liste de 15 personnes : 8 anciens conseillers se représentent avec lui et 6 nouvelles personnes les rejoignent. Eric Page présentera sa nouvelle liste prochainement. Il dit avoir constitué une équipe « apolitique ». « J'ai mes idées politiques, comme chacun mais nous sommes là pour faire avancer la commune. On a toujours travaillé dans ce sens-là et c'est important. «

Martial Maury

Construire tous ensemble

$
0
0

Les fondations sont posées pour une coopérative de construction, initiée par Patrice Cazimajou, directeur d’une entreprise de maçonnerie.

Construire tous ensemblePatrice Cazimajou souhaite réunir sous une même structure, tous les corps de métier nécessaires pour la réalisation d’un bâtiment.© PHOTO 

PHOTO M. M.

«Nous sommes une entreprise artisanale de 8 salariés, une entreprise familliale crée en 1961. On travaille sur le canton de Saint-Savin, Saint-André, voire Bordeaux occasionnellement ». Patrice Cazimajou dirige l'entreprise de maçonnerie gros œuvre qui porte son nom située sur la commune de Saint-Savin. « Avec l'entreprise Cazimajou on va jusqu'au bout », tel est son slogan, et il a entrepris avec la Communauté de communes de Saint- Savin une nouvelle aventure, la constitution d'une coopérative de construction qu'il espère bien « mener à bout ».

Le concept de cette coopérative est simple : il s'agit de réunir sous une même structure, tous les corps de métier nécessaires pour la réalisation d'un bâtiment, d'une maison. Les artisans réunis apportent tous la même part sociale afin de constituer une SARL dans laquelle les décisions sont prises selon le principe « un homme, une voix », tout en gardant de leur côté leur propres activités artisanales.

Importance stratégique

Pascal Sicot, président de l'Union Française des coopératives artisanales de construction était venu présenter le concept à Saint-Savin lors d'une réunion en octobre 2012 et l'idée de l'implanter en Haute Gironde avait alors germé. Pour Hervé Cluzeau, vice-président en charge de l'économie à la Cdc, qui suit le dossier la formule de la coopérative répond à réel besoin sur le secteur.

« Lorsque la CDC fait un appel d'offres par exemple, peu d'artisans locaux répondent, remplir un tel dossier est lourd. Le rôle de la coopérative serait de répondre à de telles offres, d'avoir une politique commerciale commune pour les artisans. L'objectif est d'avoir une structure qui permette de bâtir une maison de A à Z et moins cher que par un pavillonneur, car elle fait moins de marge ! »

Dans ce dossier, pour lui, le rôle de la CDC est essentiellement « logistique ». « Nous avons initié ce mouvement parce que c'est le rôle du service économique de suivre les dossiers où nous pouvons apporter un plus. Nous les accompagnerons dans la rédaction des papiers, mais c'est avant tout un projet des artisans.

« Pour l'instant, un maçon (l'entreprise Cazimajou), des électriciens, plombiers, peintres et poseurs d'antennes ont adhéré au concept. La coopérative est à la recherche d'autres professionnels, (platrier, plaquiste, menuisier, charpentier, carreleur etc...) issus de l'ensemble du territoire de Haute Gironde pour compléter son offre.

Patrice Cazimajou est fermement convaincu de l'importance stratégique de la coopérative. Selon lui, cette structure est la seule qui permette de « relancer l'activité locale. Nous sommes détronnés par des envahisseurs extérieurs, des constructeurs. Ici, ajoute-t-il, on a un potentiel important, en terme de compétences comme de création d'emplois. Cette structure va montrer qu'on existe, qu'on est présent. Il faut sortir de notre cocon et montrer que l'on a plein d'atouts, que nous aussi nous pouvons faire aussi bien que les autres ».

Martial Maury

Contact Cdc Saint-Savin : Lise Bourdon au 05 57 58 47 75 ; developpement.economique@cdc-saintsavin.fr. Chambre des métiers : emilie.arrenous@cm-bordeaux.fr ou au 05 56 99 99 43

Viewing all 280 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>